mercredi 1 septembre 2004

Au revoir, Président !

C'est le résumé de ma journée de taf d'hier.

Un peu comme ça : souvenez-vous....
Sauf que c'est lui qui partait (avec le chèque). Débarqué. Il n'a même pas pu démissionner.

Pour moi, c'est un peu le jour de la Marmotte, comme dans ce film, là :



Sauf que dans mon cas, la période n'est pas un jour mais deux ans.


Flash-back


Il y a deux ans, je faisais partie d'une entreprise high-tech, multinationale anglo-saxonne, qui avait racheté mon entreprise. Les dirigeants historiques sont partis, des sbires dépêchés par la direction internationale les ont remplacés, la nouvelle stratégie était : "cash-flow positive" (en résumé, ça veut dire qu'on vend le plus cher possible un truc qui nous coûte le moins cher possible, en investissant le moins possible. En général, le client fuit.). Ensuite, il a été décidé d'intégrer au mieux la filiale française dans le groupe (en gros il s'agit d'avoir une plate-forme commune pour toutes les filiales et quelques personnes dans chaque pays qui adaptent localement les produits/factures/etc., en général, le client fuit puisque rien n'est pensé pour lui). Comme ça marche pas, le groupe décide de "réorganiser" (NDLR : licencier un max), avec pour mot d'ordre pendant la période difficile qui débute : "business as usual" (NDLR : tu la boucles et tu bosses comme si de rien n'était). Dans notre cas, ça a été une boucherie, on a été revendus et les 2/3 des gens sont partis...

Retour vers le futur


Hier, le PDG historique a été révoqué, et des sbires de la direction internationale nommés pour le remplacer, on doit devenir "cash-flow positive" et s'intégrer au mieux et au plus vite dans le groupe, bizness as usual toussa...

Pendant ce temps, la marmotte...

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