samedi 29 octobre 2005

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Ce week-end, je passe des vacances sans enfant à la maison, et donc, j'en profite pour sortir (un peu).

Ainsi, après la très chouette soirée cajun offerte par monsieur Zydeco, j'ai passé la soirée d'hier dans un endroit rempli d'âme que je connaissais grâce à Pennac.



Donc, pour résumer, si vous voulez dîner, mais surtout passer une soirée drôle et chaleureuse, être énervés par un magicien, souffrir en voyant un homme-grenouille se contorsionner intensément, voir des numéros de voltige poétiques et surtout rencontrer l'incroyablement expressive Nana Divina...


Allez au Zèbre de Belleville les jeudis, vendredis et samedis. Ca fait du bien !




Du rab d'image

mercredi 26 octobre 2005

Tout sur ma mère

Ce titre est mensonger, mais comme je le dis illico, ne venez pas vous plaindre.

Ma mère, parfois, ses propos me font méditer.
L'exemple du jour : "en faisant comme ça, tu perds du temps sans en perdre".



Edit du lendemain : se réveiller façon insomnie à 4h44, est-ce un signe de bonheur et de félicité à venir ? hum ?

jeudi 20 octobre 2005

Mon cartable était rouge


... et c'était l'heure de partir à l'école.

La page des vacances se tournait, emportant le séjour chez les grands-parents, le goûter de pain et de chocolat, la sieste sous le pommier, la cueillette des mirabelles et les jeux au bord du ruisseau avec les cousins.

L'air frais piquait mes mollets et je me sentais un peu gauche dans ma robe toute neuve, comme à chaque rentrée. C'était la période où l'été n'est pas encore parti, mais attend le milieu de la journée pour se rappeler à notre souvenir, enfermés dans la classe.
On voyait souvent par la porte-fenêtre de petits lézards venir se réchauffer dans la cour, à distance suffisante pour entendre la leçon d'histoire de l'après-midi.

La rentrée, c'était à la fois ma peur et mon délice. La peur de l'inconnu, ce nouvel instituteur à la moustache sévère et au coeur d'or, la classe des plus grands, les nouvelles choses qu'il faudrait apprendre... mais le délice d'en savoir plus, l'automne qui arrive avec sa rousseur et l'odeur des châtaignes qui cuisent pendant le dîner. Tout un cortège de sensations.

Et puis les jeux dans la cour, Alexandre et ses graines de tournesol, les tables de multiplication lancées à la volée, les cris sous le préau l'hiver, les secrets de filles en rond dans la cour de récré, les petits amoureux cachés derrière les buissons, le chemin de l'école avec les copains, le jour où j'ai cassé la poignée de mon cartable rouge en en mettant un coup sur la tête d'un garçon trop désagréable...

Je ne le savais pas encore, c'était ma dernière rentrée au pied des montagnes.


Ca se passe chez Racontars...

mardi 18 octobre 2005

People are people so...

Je te préviens, ami lecteur, ce post est interrogatif, du style "et moi, qu'est-ce que j'aurais fait ?"

Parce qu'il m'est arrivé une mésaventure ce week-end qui m'interroge depuis 3 jours (mais j'aime me torturer l'esprit avec tout ce qui me passe sous la main, ceux qui me connaissent en vrai le subissent plus souvent qu'à leur tour (c'est peut-être ce qui fait mon charme me permet de garder ma chère liberté que j'aime en faisant fuir durablement les importuns ?) brèfle, fermons la parenthèse, encore que, si je veux un jour battre les records de longueur de parenthèses de miss Cassiopée, il faut que je m'en donne les moyens).

Donc, voila.
Samedi matin, tralali, tralala, ma loulette et moi descendons gaiement et nous dirigeons d'un pas rapide et dynamique en direction de l'école où avait lieu la réunion de début d'années (commencée depuis quasi 10 minutes).
Tout à coup, je vois un type sortir en courant de la pharmacie d'en face.
"Tiens, voila un monsieur bien pressé de prendre ses médocs", me dis-je en mon for intérieur (pourquoi un for n'est-il jamais extérieur ? Tirui, as-tu la réponse, toi qui a du temps pour chercher, huhu ?)
Mais pendant que la pensée se formule dans mon esprit embrumé, je vois la pharmacienne sortir en criant.
"Ben qu'est-ce qu'elle a, elle ?", m'interroge-je in petto.
Le type grimpe dans une voiture, essaye de démarrer, sort de la voiture et recommence à courir. Là mes neurones se connectent : il vient de braquer la pharmacienne (à 10h, voilà une étrange idée).
Ni une, ni deux, je cours dans sa direction en lui criant d'arrêter et de rendre l'argent, évidemment, aucun risque que je le rattrappe, mais j'espérais que d'autres gens dans la rue (pas munis d'enfants, eux) feraient quelque chose.
En fait, personne n'a bougé, et j'ai fini par appeler le 17 voyant que la pharmacienne en état de choc ne le ferait sans doûte pas.
Et nous sommes parties à l'école.

Bien sûr, tout ça a provoqué plusieurs discussions pour rassurer ma fillette un peu choquée, et des remises en question de moi-même par moi-même (entre autres) en pagaille, parce que potentiellement, j'ai fait courir un risque à ma fille.

Oui, mais où vivons-nous ? Pourquoi tout le monde fait-il comme si de rien n'était ?
Je me dis qu'il vaut mieux apprendre à ma fille à ne pas détourner le regard et à aider quand elle pourra, sans se mettre en danger bien sûr, mais est-ce la bonne solution si personne ne le fait ?

Elle ne me plait pas toujours tellement, la société que nous construisons...


Malgré tout, ne pas oublier de garder le nez en l'air...

dimanche 16 octobre 2005

Questionnaire (again)

Ma CassioP préférée que j'aime m'a transmis le cadeau empoisonné... Je m'y colle donc de bonne grâce, parce que ça me fait bien plaisir qu'elle ait pensé à moi, pour dire la vérité.

Vous


Quel metteur en scène filmerait le mieux votre vie ?
Ca commence super fort, là, non ?
Alors, un truc un peu monotone et prise de tête, ce serait un français ancienne génération... En fait, mon ego serait ravi d'inspirer un Jarmusch.

Quel peintre vous aurait pris pour modèle ?
Un impressionniste, sûrement, Degas, par exemple.
Ou Klimt, parce que c'est classe (et doré).

Quel auteur aurait écrit le roman de votre vie ?
J'ai du mal à croire que ma vie puisse faire un roman. Enfin, un roman lisible.
Ceci dit, j'aimerais bien être une héroïne de Barbara Kingsolver ou de Nikki Gemmell, voire de Kundera (une de ses filles insignifiantes mais fortes), à choisir.

Quel dessinateur de BD vous croquerait le mieux ?
Ca y est, j'ai compris l'idée : c'est un questionnaire qui permet d'être prétentieux sans en avoir l'air. Ok, alors Marjane Satrapi.

Quel chanteur pourrait faire une chanson sur vous ?
Mon prénom vient d'une chanson de Brel, alors bon.
Et puis il y a déjà plein de chansons où je trouve des bouts de moi.

Intérieur


Quel ustensile de cuisine seriez-vous ?
Un truc en rapport avec la pâtisserie, peut-être...
ou plutôt une petite cafetière Bialetti (mon ustensile indispensable du matin)

Quel ingrédient de plat unique seriez-vous ?
La pasta, quelle question ?

Quelle pièce de la maison seriez-vous ?
Un petit salon chaleureux et confortable, où on a plaisir à se détendre et discuter.

Et quel meuble ?
Un jour, pour un concours, j'ai répondu une table, pour la convivialité, le centre de la discussion.
Aujourd'hui j'aimerais plus de confort, comme un lit, un fauteuil, mais la table, c'est pas si mal.

Quel jeu de société seriez-vous ?
Le Trivial pursuit.

Extérieur


Quel moyen de transport seriez-vous ?
La téléportation. Si quelqu'un réussit à mettre ça au point, je suis prête à l'épouser (surtout qu'il va devenir riche à milliards).

Quelle ville seriez-vous ?
Une ville d'Italie, Rome par exemple, le soleil, les gens, le passé, l'animation (la nourriture, les glaces, et tout le reste).

Quel musée ?
Le musée d'Orsay (pas original du tout)

Quel pays rêvez-vous de visiter ?
Il y en a tellement.
Zanzibar pour l'imaginaire, l'Australie pour la réalité.

Quel objet emporteriez-vous sur une île déserte ?
Quelqu'un.
Si c'est pas possible, un téléphone et des batteries.
Mais ça me tente pas, l'île déserte.


C'est maintenant à angel de répondre au bidule (huhu).

samedi 15 octobre 2005

Ca peut pas toujours aller mal partout...

Ce serait pas possible sinon.
Donc hier a marqué ma deuxième élection de l'année.
Après avoir été élue sur la liste majoritaire des représentants du personnel de mon entreprise aux merveilles, me voici élue sur la liste nouvellement majoritaire des parents d'élève de l'école.
Wéééé !
C'est donc officiel, je suis une chieuse qui se mêle de tout.

Rien à voir, mais il faut écouter Arno (le chanteur belge), parce que c'est bien quand il chante.

mercredi 12 octobre 2005

Hasard (?) de la programmation

so hot



Pas sûre que ce soit volontaire, mais c'est chaud au cinéma du coin, cette semaine...

Vos commentaires me font plaisir. Ce n'est pas l'envie d'écrire qui me manque, juste le temps et l'état d'esprit aussi. Pas d'idées noires ou de déprime à proprement parler, juste une sorte de confusion. Ce qui va souvent avec des avancées, il suffit d'attendre un peu pour le rebond.



Petit edit du lendemain soir : un début de rebond se fait sentir (et oui), j'en ai profité pour repeindre le photoblog.

lundi 10 octobre 2005

Ho ho...

Ca fait quasi une semaine que je n'ai pas écrit ici...
La vie qui va trop vite.
Le quotidien qui prend du temps.
Les idées embrouillées.
Des nuages un peu.
Mais ça va revenir...

mardi 4 octobre 2005

Taïwan, la revanche

Vous vous en souvenez peut-être, mais en juillet, j'ai été prise en défaut lors d'une réunion avec des grands dirigeants venus d'Extrême-Orient honorer les misérables clients que nous (mon entreprise) sommes pour eux de leur présence.

La semaine dernière, la réunion avec Monsieur Li*, Monsieur Chang* et Monsieur Vu* venus eux aussi du Levant était organisée par mes soins, et j'ai donc pu me préparer (un mimimum) et éviter la honte du jean-basket, hin hin hin.



Sinon, comme Angel me l'a gentiment imposé demandé, je joue le jeu lancé par Dame Racontars et me plie aux fouilles bloggesques.
Ainsi, donc, dans mon 23ème post, je vous proposais, entre autres sujets palpitants, de traiter prochainement d'un sujet hélas toujours d'actualité dans le monde qui m'entoure :
Restructuration discrète d'entreprise : effets sur les moeurs des différentes catégories de personnel (sujet peu sexy, mais potentiellement drôle).
Bon, ce qui est dommage, c'est que le 22ème post me tient vraiment à coeur, alors je vous le recommande davantage.

Pour finir, un petit teasing photo

* Pour des raisons de confidentialité évidentes, j'ai du changer les noms, et ça n'a pas été si simple...

dimanche 2 octobre 2005

Pensées d'automne

Il y a des jours où sans avoir commis d'excès, on se réveille la tête à l'envers.
Des jours où on a l'impression que tout va dans le mauvais sens, surtout ce qui nous passe par la tête.
On regarde dehors, on ne voit que du gris, on pense que c'est l'automne naissant qui fait ça.
On se dit qu'on exagère, qu'on pourrait vivre des choses bien plus graves, que ce serait bien de se bouger un peu, surtout le mental, d'ailleurs.
Mais ce serait trop simple d'y réussir en claquant des doigts.

Heureusement, parfois, ça tombe bien, on avait prévu de voir des gens qu'on apprécie avant de savoir qu'on n'irait pas bien, et on ne peut pas du tout annuler, alors on y va, et c'est comme un bouquet de sourires qui laveraient la tête.

Et du coup, on rentre chez soi avec de jolies fleurs.