lundi 27 septembre 2004

Mes bien chères soeurs, mes bien chers frères

Google, c'est bien. Un moteur de recherche très efficace. On y trouve plein de choses, des sites qui correspondent à ce qu'on cherche, des photos, de l'actualité en rapport avec le sujet qui nous intéresse. En provenance du monde entier si on veut.

Des infos pertinentes, pour résumer. Enfin la plupart du temps (tentez de cliquer sur "j'ai de la chance" pour savoir si vous en avez vraiment).

On peut même trouver des blogs parfois. Mais rarement celui-ci.
Enfin jusqu'à il y a quelques jours, puisque depuis la semaine dernière, j'ai eu mes premières vraies gougueulericouestes. Avec des vrais mots dedans, style "socialisation" (oups) ou "photos ouragan Ivan" (re-oups).

Mais le mieux (?), c'est que mon blog hautement théologique et philosophique qui oeuvre quotidiennement pour l'élévation spirituelle des foules (ben oui) pourrait bien devenir un lieu propice à la méditation pour tous les francophones d'Outre-Atlantique ou hélvètes qui s'interrogent sur le bien-fondé du baptême. Voire même devenir un aimant pour parents en pleine crise de foi. Je doûte qu'ils trouvent ici les éléments propices à leur choix, mais après tout pourquoi pas...

Prenez place, asseyons nous en rond et commençons une méditation en pleine communion des âmes. Allons mes frères, c'est parti.


D'ailleurs, demain, c'est jour de remotivation pour moi, ayez une pensée pour me soutenir. (Oui, je saurai être forte.)

dimanche 26 septembre 2004

Attention : chantier


Mes voisins du dessus sont des nouveaux.

Les anciens sont partis prendre une retraite des pététés bien (? oui, bien) méritée dans la jolie Drôme et ont vendu leur logis parisien à des jeunes cadres dynamiques que ça n'ennuie pas que le règlement de co-propriété empêche les fleurs aux fenêtres qui donnent sur la rue (à moins qu'ils ne soient comme moi et qu'ils se fassent recadrer par le gardien d'ici deux ans).

Ils étaient très sympas mes anciens voisins, toujours charmeurs et bavards, un vrai plaisir. Ils m'ont toujours rassurée quand je m'excusais pour les nuits bruyantes que nous leur faisions subir avec ma pounette. Ils ne m'ont jamais donné à penser qu' ils préféraient les anciens occupants de mon appart non plus, comme ma bizarre voisine de palier. Mais laissons-la, cette voisine-là, ce n'est pas le (vaste) sujet du jour.

Bref, j'ai des voisins tout neufs. Mariés, sans enfants, issus de bonnes familles, la trentaine, probablement travaillant dans la compta ou dans la banque. Plutôt sympathiques à première vue.

Dès l'achat signé, ils se sont présentés dans l'ascenseur et m'ont parlé de leurs travaux prévus.
"Rien de très important, on va juste un peu rafraîchir les pièces...
Tiens, au fait, vous avez gardé le parquet d'origine, vous ? Non, parce que nous, on va poser du parquet flottant, on se demandait si ce serait compliqué ?"
"Euh ben non...." Admirez la concision (en fait, j'ai fait peu de travaux ici, je raconterai une autre fois. Ceux qui ont vu/suivi mes travaux sont priés de ne pas glousser, merci.)

Donc, ils ont les clés depuis 3 semaines, et vivement qu'ils aménagent, parce que là, je commence à flipper à l'idée qu'ils tombent dans mon salon à forcer de forer le sol et les murs.

Ca perce, ça tape, ça gratte, et tout ça en simultané. Depuis 3 semaines. Et je ne parle que de ce qui fait du bruit, notamment à l'heure de la sieste (week-end inclus, en semaine, ça ne gêne que ceux qui regardent les documentaires de la Cinquième sur Napoléon (chut, pas de remarques, j'en connais personnellement)).

J'imagine qu'ils doivent installer une rampe tout autour de l'appart ou renforcer les plafond avec des poutres ou bien ??? Si vous avez des idées de ce qu'ils font, vous pouvez me les transmettre tout en bas (oui, là).

Point inquiétant : qui dit trentenaires-nullipares-qui-achètent-et-aménagent-leur-nid dit bébé imminent donc nuit courtes pour bientôt. Bon, chez nous, ça a duré plus de 2 ans, la blague des nuits hachées, donc je peux comprendre.

Bonne nouvelle : mon appart vaut au moins une fois et demie le prix d'il y a 3 ans, hors travaux de rénovation. Et là, je me dis que j'ai super bien fait de (commencer à) refaire mes toilettes l'an dernier.

vendredi 24 septembre 2004

Ce (tout) petit coin de verdure


C'est le mien, sur ma fenêtre de cuisine (c'est tout ce qui est autorisé par la co-propriété, sans doute que la verdure aux fenêtres nuirait au paysage...).

Le montage est loin d'être parfait, mais je débute et mon numérique est de petite qualité. Les prochains seront meilleurs (j'espère du moins).


jeudi 23 septembre 2004

Petites chroniques travailleuses en temps de crise (part. 1)

Dans une situation de crise (grave)comme celle que "mon" entreprise traverse en ce moment, on voit la personnalité profonde des gens. En gros, pour résumer, le pire et le meilleur de chacun apparaît au grand jour.

Il y a plusieurs catégories de gens :
- ceux qui se bougent pour savoir où on va et éventuellement pour que les intérêts de tout le monde soient défendus au mieux,
- ceux qui attendent de pouvoir se sauver dans les meilleures conditions possibles (traduction : avec un chèque),
- ceux qui cherchent un nouveau taf,
- ceux qui s’en foutent,
- ceux qui font l’autruche pour ne pas se déconcentrer dans leur boulot quotidien,
- ceux qui sont prêts à tout pour garder leur place,
- et puis d’infinies variations autour de toutes ces catégories.

Hier est apparu : le manager qui veut remotiver son équipe à tout prix (sous-catégorie du « prêt-à-tout-pour-sauver-sa-tête »).
Il cherche un moyen de faire taire les rumeurs qui courent dans son équipe et nuisent à l’ambiance et à la productivité.
Il réfléchit…
Il réfléchit…
Il réfléchit encore…
Et subitement, paf, une idée ! L'idée !!!

Il balance un mail "interne et confidentiel à ne pas diffuser toussa" où il revient sur toutes les inquiétudes que tout le monde a et dément tout en bloc. Fausses informations à l’appui quand même, puisque les vraies informations démotiveraient n’importe qui, même le plus enragé des Stakhanov de la grande époque soviétique.

Le problème, c’est qu’évidemment, ça a fait le tour de la boîte. Et que tout le monde a vu qu’il avait écrit un texte à base de bobards.
Et hop, il se retrouve avec un énorme panneau "manager qui a pété les plombs" sur le dos.
Très loin du résultat espéré, donc.

Finalement, il y a des moments où il faut peut-être savoir attendre si on tient vraiment à garder sa place.


mercredi 22 septembre 2004

Prière de ne pas déranger


Elle a expressément demandé qu'on la laisse tranquille pendant qu'elle vaquait à ses activités artistiques...

Alors on a obéi comme des parents disciplinés (et rieurs).


mardi 21 septembre 2004

Ce que m'inspire le monde

La nuit avait été bonne, juste interrompue à 4h par un "ça y est, Maman, j'a dormi", et je me suis réveillée en souriant... Et puis j'ai entendu les infos (Haïti et l'île de la Tortue disparue, les pseudo-élections américaines, l'Irak, la faim, les entreprises qui se foutent des gens et le reste, tout le reste). Et puis, à l'école, une des maîtresses ne reviendra pas de weekend...

Ca m'a mis dans la tête cette chanson-là, écrite par Djian pour Stephan Eicher (que j'aime beaucoup tous les deux).

J'abandonne sur une chaise le journal du matin
Les nouvelles sont mauvaises d'où qu'elles viennent
J'attends qu'elle se réveille et qu'elle se lève enfin
Je souffle sur les braises pour qu'elles prennent

Cette fois je ne lui annoncerai pas la dernière hécatombe
Je garderai pour moi ce que m'inspire le monde
Elle m'a dit qu'elle voulait si je le permettais
Déjeuner en paix

Je vais à la fenêtre et le ciel ce matin
N'est ni rose ni honnête pour la peine
Est-ce que tout va si mal ? Est-ce que rien ne va bien ?
"L'homme est un animal" me dit-elle

Elle prend son café en riant et me regarde à peine
Plus rien ne la surprend sur la nature humaine
C'est pourquoi elle voudrait enfin si je le permet
Déjeuner en paix

Je regarde sur la chaise le journal du matin
Les nouvelles sont mauvaises d'où qu'elles viennent
"Crois-tu qu'il va neiger ?" me demande-t-elle soudain
"Me feras-tu un bébé pour Noel ?"


Allez, on fera plus léger la prochaine fois.


lundi 20 septembre 2004

Notions alimentaires de base

Avant de traiter les sujets ci-dessous (et d’autres aussi, hein) (d’ailleurs, continuez à donner vos avis, vous pouvez y aller, et puis j’aimerais bien des suggestions, aussi) (fin des parenthèses, trois à la suite, c’est pas mal pour un lundi), je vais tenter de conjurer ma mauvaise humeur du jour du retour obligatoire au taf (sans ma fillette, malgré ses supplications).

Pourtant, le ouikend fut délicieux (à l’instar des cookies zet madeleines préparés et dégustés avec délectation à quatre petites et grandes mains). C’est sans doûte ça qui rend le lundi difficile.

Hier donc, nous parlions de quand le papa de ma pounette était petit comme elle.
«- Il va devenir tout-petit-petit, Papa, alors ?
- Non, il était tout petit, puis il est devenu un enfant et il a grandi et est devenu une grande personne. Ca se passe toujours comme ça : tout petit, puis enfant, puis grande personne.
- Oui, on devient une grande personne et comme ça, on peut manger des cacahuètes. »

Ben oui… même que si ça se trouve, les cacahuètes sont un des objets de fantasme des moins de 3 ans…

PS : Cette note est absolument déstructurée, mais vous ne m’en voudrez pas, on n’est que lundi matin.


samedi 18 septembre 2004

Ploum ploum ploum

Chers lecteurs,

La semaine ayant été fatigante, veuillez m'excuser pour cette absence momentanée (je comate en effet dès que j'ai plus d'une minute pour le faire).

Néanmoins (j'aime bien néanmoins), je serai bien vite de retour ici, et soucieuse de vous faire plaisir, je vous propose de choisir parmi les thèmes suivants mon prochain sujet :
- Google ne me connait pas (mais tout n'est pas perdu)
- Restructuration discrète d'entreprise : effets sur les moeurs des différentes catégories de personnel (sujet peu sexy, mais potentiellement drôle)
- C'est moi qui l'ai fait !
- L'enfer de l'aquiarophilie à domicile
- Emmener son enfant au travail sur sa demande : mythe ou réalité
- Autre : précisez.

Flûte, je voulais aussi placer un "eu égard", ce sera pour une autre fois ;)


Edit : au rythme où vont les choses, je pourrais aussi traiter le thème "mes voisins font des travaux, c'est la misère"...

mercredi 15 septembre 2004

Little Italy at home

Ca a été un de ces moments dont on se souvient longtemps, la visite de mon fameux cousin d'Amérique.

Ils sont arrivés en retard, et c'était une bonne idée puisque j'ai pu préparer le dîner pendant ces temps (une sorte de fée très spéciale avait rangé et nettoyé la maison pendant mon absence, que de bonheur).

La sauce de la pasta* mijotait tranquillement et ils sont arrivés.
Un petit homme de l'âge de ma mère, ressemblant comme deux gouttes d'eau au seul frère de ma grand-mère que j'ai connu, et sa charmante femme, ma maman, mon cousin et son sympathique copain anglophone.

Malgré mon trac, cela semblait très "normal" de les voir chez moi. Et on a passé la soirée à bavarder comme si on s'était toujours connus. Une grande table de famille, en fait.
Ca causait italien, anglais, français, c'était chaleureux.

On s'est montré des photos, et pas de doûte, c'est bien la même famille des deux côtés de l'Atlantique. C'est troublant de retrouver des traits familiers sur des photos de personnes jamais vues.

On a aussi parlé de Calabre. La communauté calabraise est fournie à Toronto, d'ailleurs la femme de Mimmo est originaire du village de ma grand-mère et ils se sont connus au Canada. Ils trouvent toutes sortes de nourriture italienne arrivant directement de là-bas sans effort, fêtent les célébrations du village, parlent beaucoup italien entre eux (bien plus que nous qui sommes plus proches d'Italie) et regardent les matchs de foot de Série A italienne et de la Champion's League chaque semaine.

On aurait pu se rencontrer lorsque de mes vacances calabraises, ils y étaient en même temps.

Hier, j'ai appris que mes aïeux sont en fait allés pour la première fois aux États-Unis au 19è siècle... Et qu'il reste plus de cousins en Italie que je ne le pensais... Et aussi que ma mère se débrouille bien mieux en italien qu'elle ne le dit...

Les au revoir étaient un peu émus et hésitants. Bien sûr, on s'est dit le plaisir de s'être rencontrés et l'envie de correspondre avec la famille de l'autre côté de l'océan. Ca me donne bien envie d'aller les voir là-bas et aussi de connaître un peu mieux notre histoire, cette rencontre.


* la sauce : on fait revenir de l'ail et des piments (que j'ai remplacés par de l'oignon rouge à cause de la fillette) dans de l'huile d'olive. On ajoute quelques anchois qu'on écrase à la fourchette, puis de la tomate (fraîche ou coulis) et de la tomate séchée, et des olives grossièrement hachées. Sel, poivre, basilic si on veut et mijotage. Miam.



mardi 14 septembre 2004

Anne, ma soeur Anne...

Voilà, ça devait arriver, aujourd’hui je n’ai rien à dire…

Rien de plus que la course effrénée du matin (mais ça va, on tient le rythme), que le métro et son ennui profond (mais au moins, ça donne le temps de lire), que le travail et l’attente que quelque chose se débloque, que le cours de gym et le prof qui te fait regretter tes bonnes résolutions…

Un livre fini au joli titre, Les cochons au Paradis, de cette dame, là, qui donne du bonheur à lire : Barbara Kingsolver.
Et un autre tout juste commencé, en plein de mon actualité de travail (enfin annexe à mon travail, disons) : Dégraissez-moi ça !, où Michael Moore joue à plein de son humour pour dénoncer les abus capitalistes.

Et puis sinon, un dîner à préparer pour la venue de la famiglia, avec aucune idée, un frigo vide et peu de perspectives de pouvoir quitter le boulot plus tôt.

Mais ce sera un joyeux Bronx, alors ça devrait être chouette.


lundi 13 septembre 2004

FAQ (suite)

Du prêtre qui officiait pour le baptême aux parents baptisants :
"Pourquoi faire baptiser vos enfants, à part pour respecter la tradition ?"
Silence dans les rangs.
Puis timides réponses :
"pour en faire un enfant de Dieu"
"pour le faire entrer dans la communauté de Dieu"
"pour qu'il soit chrétien"

Insistance du prêtre :
"Oui, mais pourquoi ?"
Pas d'autre réponse. Du coup, je m'interroge.

De moi à moi-même en sortant du métro :
Pourquoi chaque fois que mes lacets sont défaits, y a-t-il toujours quelqu'un pour me dire de les renouer, alors que personne ne s'occupe des gens qui auraient vraiment besoin d'aide ?

De ma fillette (surréaliste) :
"Maman, pourquoi le monsieur ?"
"Pourquoi le monsieur quoi, ma chérie ?"
"Ben, pourquoi le monsieur ???"
"Comment ça pourquoi le monsieur ? Qu'est-ce que ça veut dire ??"
Ton impatienté : "Maman, mais pourquoi le monsieur ???"
"Hum, parce que c'est comme ça, sans doûte..."

vendredi 10 septembre 2004

FAQ

Nous partons demain matin, à la campagne, pour baptiser ma soeurette qui vient d'avoir 2 ans.

La foire aux questions a déjà commencé :
"Pourquoi c'est pas mon baptême ? Et pourquoi j'en ai pas, moi, de parrain ?"
Je m'attends au pire pendant la cérémonie à l'église, où ma fillette n'est allée qu'une fois en tant que visiteuse.

Les Pourquoi sont là depuis déjà quelque temps. Le premier un peu difficile était : "Pourquoi il fait jour et après il fait nuit ?"
Comme j'aime pas bobarder avec ma fillette (ce qui serait pourtant parfois bien reposant), j'ai eu l'idée saugrenue de me lancer dans un cours d'astrophysique pour les moins de 3 ans :
"Alors tu vois, on est sur la Terre (argh, ça commence mal). C'est comme une boule énorme, et elle tourne (pinaise Isa, ça va pas la tête ???)."
Elle m'écoutait attentivement, un sourire en coin.
"Et comme ça tourne, on est parfois devant le soleil, et c'est le jour. (trop fastoche). Et après, on le voit plus, c'est la nuit. (si elle a compris, groumpf)."
Elle me regarde et se met à rigoler.
"Mais nooooonnnn, Mamaaaannnn, on n'est pas sur la terre, on est sur le lit."

Peut-être que je vais m'offrir un livre des Parceque...

jeudi 9 septembre 2004

Socialisation

L'école, normalement, ça aide les enfants à se socialiser. D'ailleurs, ça marche plutôt, en seulement quelques jours, ma fillette ne se cache plus derrière moi en s'aggripant à ma cuisse comme un koala agoraphobe dès qu'un autre enfant la regarde. Bon j'exagère, mais seulement un peu.

Pour peu que votre enfant est une ou plusieurs caractéristiques remarquables (couleur de cheveux inhabituelle, cri particulièrement strident, sourire charmeur, tchatche enviable pour son âge), tous les autres parents et/ou adultes gravitant autour de l'école vous repèrent.

Quand vous habitez incognito dans la même rue bordée d'immeubles de 12 étages depuis 6 ans, ça fait un drôle d'effet que tout le monde vous dise bonjour et ajoute "oui, on s'est vus à l'école" devant votre air effaré... Il faut devenir physionomiste (argh) et savoir sourire en guise d'excuse quand votre fille refuse avec vigueur les bisous des garçons qui disent à leur mère en être amoureux. Surtout quand celle-ci s'extasiait une seconde plus tôt sur la chevelure de rêve de votre briseuse de coeur (limite pimbêche) en herbe.

Bon l'avantage, c'est que le premier soupirant est le fils de la boulangère. Mioum.

mercredi 8 septembre 2004

Enfin une bonne nouvelle

C'est officiel, je transmets pour ceux qui auraient raté l'info :

La sieste au bureau améliore la créativité, affirment des chercheurs

LONDRES (AFP) - La sieste pourrait aider à améliorer la productivité dans les entreprises car nos esprits sont plus créatifs quand nous sommes relaxés et libres de toute pression, affirment des chercheurs britanniques dans une étude publiée lundi par le quotidien The Guardian.
L'installation de lits dans les bureaux améliorerait ainsi les bénéfices de l'entreprise, selon cette étude d'une agence gouvernementale.
30% des personnes interrogées affirment que leurs meilleures idées viennent au moment de s'endormir, contre 10% qui affirment avoir plus d'inspiration sur leur lieu de travail.
L'étude a porté sur 1.000 personnes.


Ca tombe bien, demain c'est le comité d'entreprise. Enfin un sujet important !

Ferais mieux de continuer à repasser, moi...

mardi 7 septembre 2004

Le cousin Mimmo

Mon cousin d'Amérique que je n'ai vu qu'en photo hier arrive la semaine prochaine. J'adore dire "mon cousin d'Amérique", ça fait rêver, je trouve.

Ce qui fait aussi rêver, c'est que c'est le fils d'un de mes grands-oncles d'Italie.

L'histoire commence à Chiaravalle, dans la montagne entre les 2 mers, au milieu de la Calabre, tout au bout de l'Italie


C'est là que sont nés mes arrières-grands-parents. Ils ont tenté l'aventure américaine dans les années 1915-1920, puis sont revenus, avec deux enfants nés là-bas et ma grand-mère, sur le point de naître.
De retour au pays, elle a pointé son nez suivie d'autres frères et soeurs.

Des années plus tard, elle, issue d'une famille de notables, a épousé un maçon d'Isola, comme c'était convenu. Coup de chance, ils se sont vraiment aimés, et ma mère est arrivée la deuxième, dans le village de son père, en face de la mer, tout près de Crotone.


Cette région a longtemps été grecque, c'est la patrie de Pythagore.



Ma grand-mère, ses frères et soeurs, sont presque tous partis chercher fortune ailleurs. Le père de Mimmo et son frère à New York et Toronto, mes grands-parents et les autres en Lorraine.

Parmi les quelques restants, il y avait une Zia Italia très célèbre pour son caractère des deux côtés de l'Atlantique. Mais plus personne ne va là-bas maintenant.

Il y a quelques années, j'ai passé des vacances à Crotone, avec l'étrange impression d'être chez moi... Profiter du temps et du soleil, flâner pendant la passeggiatta, se régaler de bonne nourriture, voir les vieilles femmes habillées comme ma grand-mère... Et puis savourer ces endroits très beaux, où les touristes ne viennent pas : la mer très bleue et si claire, la montagne entre deux eaux... En haut de la Silà, il existe un lieu où l'on peut voir la mer Ionnienne et la mer Thyrénéenne rien qu'en tournant la tête, si le temps est assez clair.

A Isola, rien n'a changé depuis longtemps, les hommes se réunissent sur la place du village, les femmes occupent le pas des portes dans les rues adjacentes.

A Chiaravalle, la moitié du village porte le nom de ma grand-mère, nous avons été découragés de retrouver des cousins. Des messes ont lieu toutes les semaines pour notre famille, celle de nos cousins, les émigrés de France et du Canada.

De retour en France, ma mère m'a indiqué où se trouve la maison des cousins, juste en face de l'église. Merci, Maman, fallait y penser avant qu'on fasse les 2000 kilomètres retour...

Je me demande s'il correspond à l'idée qu'on a du cousin rital d'Amérique, le cousin Mimmo.





Help required

Quelqu'un peut m'expliquer pourquoi ma fillette me demande "La Poubalène" quand elle a envie d'être bercée par "Les Sabots d'Hélène" ???

Ivan déclassé !

J'ai pas beaucoup de temps pour écrire, mais c'est important de le signaler :

La Martinique attend Ivan
Déclassé de catégorie 3 à 2 sur une échelle de 5, l'ouragan Ivan se dirige vers les Caraïbes. En Martinique, les autorités s'attendent à essuyer de fortes pluies mais espèrent que le coeur d'Ivan épargnera l'île. Néanmoins, Air France a annulé ses deux vols quotidiens entre Paris et Fort-de-France.


Retour au vrai travail, pourvu que je ne m'effondre pas ce soir comme hier soir au moment où je voulais écrire...

lundi 6 septembre 2004

Dernière minute

Les représentants de Météo-France aux Antilles l'ont annoncé officiellement ce matin :

Le cyclone Ivan a été upgradé.

On est décidément à l'abri de rien.

dimanche 5 septembre 2004

Laissez-le être

En lisant l'histoire de l'héritière du cacao chez Pintel, je me suis remise à un passe-temps stupide : la traduction automatique via Reverso.

Prenons un exemple intéressant : mon horoscope sentimental de la semaine dernière (désolée, le dimanche soir, il faut attendre 12 heures pour connaître son avenir, on n'a plus accès qu'à son passé. Je sais, c'est frustrant, surtout quand on se fie aux astres, mais la vie est dure. Oui, je songe à fermer la parenthèse.) :


La V.O. : Amour
Sur le plan affectif, septembre commence de manière très romantique et décisive : Vénus et Saturne seront cette semaine joints dans votre signe du zodiaque. C’est l’heure des doutes et des évolutions, des remises en cause et des bilans, avec un nouveau départ à la clé. 


English Version : The Amur
On the emotional plan(shot), in September begin in a very romantic and decisive way: Venus and Saturn will be this week joints in your sign of the zodiac. It is the hour of the doubts and the evolutions, the questionings and the balance sheets(assessments), with a new start in the key.


En français (V2) : L'Amour
Sur le plan émotionnel (a tiré), en septembre commencer d'une façon très romantique et décisive : la Vénus et la Saturne seront cette semaine des joints dans votre signe du zodiaque. C'est l'heure des doutes et les évolutions, les interrogations et les bilans (des évaluations), avec un nouveau début dans la clef.


C'est encore mieux pour traduire des chansons : Let it be (Laissez-le être), Stairway to Heaven (Escalier à ciel) ou The show must go on (L'exposition doit continuer) (merci Angel pour les titres, oui, encore une parenthèse).
Un aperçu avec le début d'un morceau-culte de ma folle jeunesse (non, c'était pas à l'époque où c'est sorti, je n'ai que la trentaine) :

En VO : Light my fire (The Doors)
You know that it would be untrue
You know that I would be a liar
If I was to say to you
Girl, we couldn't get much higher
Come on baby, light my fire (bis)
Try to set the night on fire
The time to hesitate is through
No time to wallow in the mire
Try now we can only lose
And our love become a funeral pyre
Come on baby, light my fire (bis)
Try to set the night on fire, yeah


Version françouze, réalisée sans trucage : Allumez(éclairez) mon feu (Les Portes)
Vous savez que ce serait faux
Vous savez que je serais un menteur
Si je devais vous dire
La fille, nous ne pouvions pas arriver beaucoup plus haut
Venez sur le bébé, allumez(éclairez) mon feu (bis)
Essayez d'incendier la nuit
Le temps pour hésiter est par
Aucun temps pour se vautrer dans la fange
L'essai maintenant nous pouvons seulement perdre
Et notre amour devient un bûcher d'obsèques
Venez sur le bébé, allumez(éclairez) mon feu (bis)
Essayez d'incendier la nuit, ouais.



J'adore ce jeu...

French Psycho

Parfois, des gens vous conseillent des lectures, des films, de la musique, et ça vous apprend beaucoup sur eux...

J'ai fini de lire American Psycho, de Bret Easton Ellis et je n'ai pas encore tout compris à l'intérêt de l'histoire. C'est le type de bouquin que vous avez envie de balancer chaque fois que vous remettez le nez dedans, mais vous devez le finir. Pour résumer, un type de Wall Street passe son temps à trucider des gens pendant ses loisirs.

Passons sur l'intrigue franchement bizarre (il parait que c'est beaucoup moins gore en film, d'ailleurs, mais le visionnage me tente peu pour l'instant)... ce qui me fait pas mal cogiter, c'est que le "héros" fascine un de mes ex récents, qui partage avec lui le goût des vêtements de luxe, de l'apparence et le culte du corps (NDLR : même si je ne suis pas un vrai exemple de vraie fille, il a plus de produits de beauté que moi et il s'en sert).

Comme j'ai bien fait de prendre la tangente... merci mon ange gardien, j'ai failli être en mesure d'écrire "J'ai épousé un psychopate". Ou peut-être que je m'emballe, il n'a pas lu le bouquin (c'est trop ringard pour lui de lire un truc en papier) et c'est juste d'être un homme propre sur lui qui le fascine.

Psykopat - part II -
Quelqu'un peut-il m'expliquer pourquoi ma belle théière marocaine en fer forgé refuse de remplir les verres par le bec ??

samedi 4 septembre 2004

Mission (presque) accomplie

On va dire qu'hier, ça comptait moins au niveau de la gestion du temps, parce que la rentrée était à 10h, qu'on l'a faite tous les 3, et que j'étais en reuteuteu.

C'était aujourd'hui le premier vrai jour de vraie école et de vrais horaires de vrais gens©.

1er constat : le flip du retard et de la porte d'école fermée, ça réveille tôt.
Au réveil, elle était assez enthousiaste pour retourner à l'école... Pendant le petit déj, beaucoup moins, elle a proposé de venir au travail avec moi. Mais on est quand même arrivées à l'heure dans sa classe, elle a pleuré encore un peu (mais beaucoup moins qu'hier), il y avait encore quelques hurleurs désespérés pour faire bonne mesure et inciter les autres (dont ma fillette) à les suivre dans la rébellion contre l'institution. Je suis partie sur la pointe des pieds après avoir vérifié qu'elle pensait à autre chose dès qu'elle ne m'a plus vue.
Puis je suis partie au taf.

2ème constat : à 8h30, le métro est plus plein qu'une heure plus tard.
Et pourtant, les bureaux sont plus vides quand on arrive sur son lieu de travail. Mais c'est peut-être parce que le monde de l'internet est majoritairement constitué d'hommes (et/ou de) nullipares.

3è constat : à 9h30, c'est difficile de se mettre au boulot.
Surtout quand on n'a pas la pression du retard et qu'on n'est pas aussi bien réveillé qu'on ne le pensait.

4è constat : quand on commence tôt, à 11h, on a faim.
Mais c'est pas l'heure pourtant. Socialement parlant, du moins.

5ème constat : à 18h, on est complètement sur les rotules, mais la cheffe non... Heureusement, on a un super-alibi (on est arrivée juste après son chef à elle) pour se sauver et vite.
A votre retour, la fillette est en pleine forme, parce qu'elle a pu faire 3 heures de sieste, elle.

Au final, on s'effondre à 21h dans le canapé, et on blog à bientôt 2h du mat en se demandant comment on tiendra ce rythme tous les jours ???

Allez du courage, les vacances, c'est dans 10 mois.

jeudi 2 septembre 2004

Soirée off

La rentrée, ça fatigue les petits (surtout la première) mais les parents aussi... Mes neurones connectent mal ce soir, pas remis de leurs émotions matinales. Et pourtant, j'avais pris ma journée

D'abord, ils ont pleuré (dixit ma fillette), mais après ils se sont bien amusés, elle n'a pas peur d'y retourner.

Le gros challenge, c'est quand même de réussir à l'y amener avant la fermeture des portes à 8h30 à partir de demain (et du coup d'être une des premières au taf, du jamais vu). Allez hop, je vais repasser mon costume de working mother pour demain...



mercredi 1 septembre 2004

Rentrée H-12

C'est sa première rentrée demain matin.

Il est, euh, voir ci-dessous, et elle n'arrive pas à dormir.

Oskour...

Au revoir, Président !

C'est le résumé de ma journée de taf d'hier.

Un peu comme ça : souvenez-vous....
Sauf que c'est lui qui partait (avec le chèque). Débarqué. Il n'a même pas pu démissionner.

Pour moi, c'est un peu le jour de la Marmotte, comme dans ce film, là :



Sauf que dans mon cas, la période n'est pas un jour mais deux ans.


Flash-back


Il y a deux ans, je faisais partie d'une entreprise high-tech, multinationale anglo-saxonne, qui avait racheté mon entreprise. Les dirigeants historiques sont partis, des sbires dépêchés par la direction internationale les ont remplacés, la nouvelle stratégie était : "cash-flow positive" (en résumé, ça veut dire qu'on vend le plus cher possible un truc qui nous coûte le moins cher possible, en investissant le moins possible. En général, le client fuit.). Ensuite, il a été décidé d'intégrer au mieux la filiale française dans le groupe (en gros il s'agit d'avoir une plate-forme commune pour toutes les filiales et quelques personnes dans chaque pays qui adaptent localement les produits/factures/etc., en général, le client fuit puisque rien n'est pensé pour lui). Comme ça marche pas, le groupe décide de "réorganiser" (NDLR : licencier un max), avec pour mot d'ordre pendant la période difficile qui débute : "business as usual" (NDLR : tu la boucles et tu bosses comme si de rien n'était). Dans notre cas, ça a été une boucherie, on a été revendus et les 2/3 des gens sont partis...

Retour vers le futur


Hier, le PDG historique a été révoqué, et des sbires de la direction internationale nommés pour le remplacer, on doit devenir "cash-flow positive" et s'intégrer au mieux et au plus vite dans le groupe, bizness as usual toussa...

Pendant ce temps, la marmotte...