dimanche 30 janvier 2005

Souvenirs, souvenirs...


Samedi soir, en voiture, passage sur les lieux de ma jeunesse :

"Han mais ça existe toujours le 421 !
- ???
- Euh, oui, parfois, on y venait à pied l'hiver avec les copains du quartier...
- ???
- Quand c'était fermé chez Dom'nic, parce que des fois, il en tenait une bonne et il fermait le café...
- ...
- Et comme il faisait trop froid pour rester dehors, on venait jusque là...
(2 km plus loin)
- Tiens, parfois on venait par ici, aussi, à pied...
- (soupir étouffé)
- C'est dingue comme on avait le courage de marcher, quand on n'avait rien d'autre à faire..."

Finalement, la vie du quartier, c'était pas que drôle. Mais quand le froid était supportable ou quand c'était l'été, on pouvait passer des heures à (re)faire le monde, les yeux dans les étoiles. Et puis même des fois, faire du recel actif de Kit-kat, alors bon...

vendredi 28 janvier 2005

C'est la lutte-euh finaaaaale ! (petites chroniques du travail, suite)

D'abord, j'avoue, je n'ai pas beaucoup posté cette semaine, mais c'est pas ma faute, hein.
Parce que cette semaine, il s'est passé un truc de dingue : j'ai co-organisé ma première grève. J'en reviens pas encore.

Parce que bon, on sait qu'il va nous arriver un sale truc, mais on ne sait pas encore quoi. Alors, en représentants du personnel responsables (oui, nous sommes de jeunes responsables), nous avons proposé à notre direction un accord-cadre qui garantirait un minimum décent pour les gens en cas de tournage de la situation en eau de boudin.

Hélas, la réponse du patron a été simple : "Ma ché je souis pas mandaté pour ça" (c'est un italien et il n'est pas le PDG).

Alors, comme on veut pas lâcher le morceau, parce que sinon il sera trop tard, mardi, on a lancé un appel à la grève générale, jeudi de 14h à 16h avec une réunion d'info à 13h30.

Début de la distribution de tracts sur la grève : midi.
Envoi d'un mail du patron-pas-mandaté pour une réunion d'info générale jeudi à 11h : midi 32.

La guerre de l'information était lancée.

Entre mardi et jeudi matin, on prépare notre action : on trouve un mégaphone, on écrit des slogans, on prépare des pancartes, on cogite sur le chocolat chaud, on invente des chansons sur des airs connus et/ou des chants de footeux, on discute, on élabore des stratégies et des hypothèses, on cherche des draps pour les peinturlurer, c'est le bronx, mais ça bouge et c'est bien.

Pour tout avouer, on flippouille tous un peu sur un bide potentiel, parce que cette boîte, c'est un peu "chacun-pour-soi.com" vu le risque élevé de se faire lourder pour pas grand chose, mais on évite le sujet.

Le jeudi matin, on termine tout ce qu'on peut et c'est parti, c'est l'heure du discours de Don Pas-mandato.

Et là, c'était trop fort. Le monsieur, il a pris la parole parce que tout le monde sait qu'on est à vendre, qu'il y a la grève prévue et que ses managers lui disent que tout ça n'est plus gérable. Et il a dit quoi ?

"Je serai bientôt votre PDG, mais voici le message de mon chef : blabla.. France est un pays stratégique.. blabla.. rien n'est décidé... blabla... étudions toutes les possibilités... blabla... restez motivés... blabla... les représentants du personnnel, c'est des méchants pas constructifs, ils veulent tout casser avec leur grève... blabla... augmentations équitables... blabla... vente de la France pas décidée..."
A chaque question, il expliquait qu'il était là pour défendre l'intérêt de l'actionnaire.
Son adjoint et ennemi a ajouté que c'était mal de penser à partir avec des sous (et il sait de quoi il parle, il a eu un golden parachute et est revenu avec une augmentation).

C'était plutôt réussi, puisque plein de gens avaient vu le dossier de vente, et que les augmentations, presque personne ne les a vues. Bref, ils ont bien chauffé la salle et on aurait dû les remercier de nous donner un coup de main pareil.

L'après-midi, entre 60 et 90% des gens suivant les sites étaient dehors avec nous. Et c'était bien.

On a chanté des trucs importants sur des airs idiots, réclamé du vrai respect, regretté de ne pas avoir de chocolat chaud, interrogé un photographe de presse venu faire un tour, beaucoup parlé et senti le soutien des gens qui ont supporté des températures négatives pendant plus de 2 heures, avec le sourire.

Bien qu'on ait pris soin de rappeler à tous la loi sur le droit de grève avant de la faire, notre gentille DRH a déménagé le jeune homme qui partageait son bureau parce qu'il a trahi la confiance qu'elle avait mis à l'intérieur de lui en faisant grève.

Du coup, on devrait peut-être remettre ça, non ?

mardi 25 janvier 2005

Auto-motivation




Se lever le matin, quand on est bien au chaud dans son cocon de sommeil, de chaleur, de radio qui ronronne et pas de bruit du dehors, ça demande des efforts...
Quand le petit câlin de la fillette malade dure, il faut se motiver pour sortir le nez du lit...
Quand la fatigue se fait sentir dès le réveil, on cherche de vraies raisons pour réussir à être un minimum à l’heure...
Quand l’horizon de la journée est de préparer des actions de protestation au travail, on se pousse comme on peut...
Quand c'est le jour de la marmotte depuis longtemps, très longtemps, il faut éviter d'y penser dès le réveil...
Quand en plus, il gèle, on songe à commander un tractopelle pour réussir à bouger...

Mais j’ai finalement réussi à sortir de chez moi !


samedi 22 janvier 2005

Vengeance !!!!

Mais pourquoi est-elle si méchante ????
Parce queeeee !!!

Oui, parfois, je me métamorphose en une sorte d'Orangina rouge sans prévenir. Genre Hulk, mais pas en vert, quoi.

La différence, c'est que ça n'arrive pas forcément que quand je suis énervée. Par exemple, aujourd'hui, ce n'est pas moi qui ai choisi que c'était le jour de changer toutes mes fenêtres d'un coup et qui ai donc décidé de faire du bruit jusqu'au coin de ma rue. Non, non, non, c'est l'entrepreneur qui a fixé la date...
J'espère que mes voisins du dessus ont pu à leur tour savourer la joie de se reposer loin du mot "silence".

C'était en tout cas très instructif, puisque j'ai appris qu'en serbo-croate (en yougoslave pour ceux qui souhaitent une traduction), c'est comme en wolof ou en arabe, on dit "escabeau", "sac poubelle" ou "joint transparent" en français dans le texte (comme "assedic" ouu "télévision").

Bon, demain, on va peut-être remettre l'évier en service après l'avoir déplacé, parce que 5 jours de vaisselle dans la salle de bains, ça commence à faire long... J'hésite à prévenir les voisins...

vendredi 21 janvier 2005

Sens de l'orientation

Grâce à un ancien collègue et camarade de lutte (pouf pouf) qui s'est honteusement défilé avant notre 3ème rachat (traitre) mais qui reste un ami et un lecteur fidèle, j'ai pu voir aujourd'hui à quel point monsieur Microsoft est (plusieurs choix possibles) :

a- honteusement mauvais en géo
b- profondément déficient au niveau du sens de l'orientation
c- absolument cynique en se moquant de ses utilisateurs
d- complètement intéressé aux bénéfices des conglomérats pétroliers (allié de Satan, quoi).

Donc, la manip est simple, on cherche un itinéraire et on pense que le bibendum Michelin, c'est un gros plein de soupe. Alors, on va sur MSN Mappoint, on dit qu'on veut aller de Haugesund, en Norvège, à Trondheim, en Norvège, on vous propose cet itinéraire :


Soit 8 pays traversés, 116 étapes, 1685,9 Miles (soit la bagatelle de 2711 km) et un temps de trajet estimé à 47 heures et 31 minutes. Pas mal, non ?

jeudi 20 janvier 2005

En quelques mots


Avec mon cousin :

"Tu commences tes tournées à quelle heure ?
- 6h30.
- C'est tôt... Ca doit être difficile, non ?
- C'est un pli à prendre..."

Ca tombe bien pour un facteur...

mardi 18 janvier 2005

Le savoir-vivre

Les regrets pour tout ce qu'on n'a pas fait,
La tristesse pour celles qui restent avec toute la vie devant elles,
La colère devant l'inacceptable,
Le temps passé si vite, on croyait qu’il en restait tellement...
Demain sera difficile.

Pourquoi m’ennuie-t-on ici avec des choses urgentes et dérisoires sous prétexte de servir mes intérêts pour mieux les piétiner, quand on sait ma peine ?

Je ne demande même pas du respect (et pourtant je devrais), juste un minimum de savoir-vivre.


dimanche 16 janvier 2005

Du silence

Parce qu'aujourd'hui, je suis très triste et en colère, aussi.


vendredi 14 janvier 2005

Modération automatique des propos recommandée

L'article suivant incite à la plus grande prudence (ou pas) :


Un Britannique renvoyé pour avoir critiqué son employeur sur son "blog"
mercredi 12 janvier 2005, 18h50


LONDRES (AFP) - Un employé de la chaîne britannique de librairies Waterstone's a été renvoyé pour avoir critiqué son employeur dans la chronique qu'il tenait sur son "blog".

Sur ce blog (contraction de "weblog", chronique ou journal intime mis en ligne sur internet), Joe Gordon, employé depuis 11 ans par une librairie Waterstone's à Edimbourgh (Ecosse), a précisé qu'il avait été renvoyé pour "faute grave" après une réunion disciplinaire le 5 janvier, au motif que les commentaires de sa chronique "discréditaient sa société".

Une porte-parole de la chaîne a confirmé que Joe Gordon avait été renvoyé. "Une procédure disciplinaire est en cours et M. Gordon a le droit de faire appel deux fois", a-t-elle expliqué se refusant à tout autre commentaire.

Dans ce blog intitulé "Woolamaloo Gazette", Joe Gordon avait surnommé sa librairie "Bastardstone's", sans jamais cependant l'identifier formellement. Son supérieur était surnommé "Vilain Patron" ("Evil Boss").

Dans le récit de sa vie au travail, il se plaignait de "l'esclavage", ou de ses horaires. Mais, précise-t-il, ces chroniques étaient explicitement satiriques, et n'avaient pas pour objet "d'attaquer la société de manière systématique".

Selon lui, ses supérieurs ont refusé de tenir compte du côté "parodique" et "satirique", et du fait qu'il écrivait cette chronique chez lui et pendant son temps libre. Il a estimé que son renvoi "soulevait de graves questions quant à la liberté d'expression".



Alors faut-il s'auto-censurer par crainte des représailles ?


mercredi 12 janvier 2005

Rubrique à brac

Allez, hop, une note longue et décousue !

Entendu dans le métro :

"Mon frère, il va prendre un appart...
- Han déjà, mais il vient de finir sa période d'essai ????
- Ben oui, mais il voulait plus être chez mes parents...
- Han, mais il est super-jeune !!!
- Ben 25 et demie...
- Ah oué, déjà... han mais t'as 23 !!!
- Oui (ouin)
- Moi, j'ai pas encore 20 ans dans ma tête... Bouh on est vieilles...
[...]
- Hier, j'écoutais Skyrock, je sais pas ce qui m'a pris, ben un mec, il racontait un truc, c'était trop drôôôle !
- Ah bon ?
- Oué, il était venu voir sa copine, mais elle était pas là, et finalement il est sorti avec sa mère.... hihihi
- Hihihihi...
- ...
- ...
- ...
- Han mais c'est dégueulasse !
- Oué, ça craint, la mère l'a allumé, comme dans les films.
- Pis les garçons...
- Oué...
- Han mais imagine la fille quand elle l'apprend ! Moi je me suicide !"

(la jeune dans sa tête s'est vautrée sur moi en gloussant et après, j'ai plus pu lire à cause de leurs bavardages, ouin).


Quelques requests, parce que :

Collègue cinquantaine : je la cède à qui veut...

poser du parquet flottant : c'est pas ici, c'est à l'étage du dessus, c'est bruyant pour ceux qui habitent dessous, surtout quand on est adepte des talons, bref, je ne conseille pas vivement (sauf si on n'aime pas ses voisins, bien sûr).

Rafermir muscles des bras : c'est pas ici non plus, essaye encore.

Brian Molko bientôt papa ? : nooooon ??? je ne vais pas m'en remettre !

lalalalala : ça, je maîtrise.

chansons calabraises : ça, beaucoup moins...

mantra : je suis preneuse, notamment pendant les heures de bureau...

madame isadora : mademoiselle, s'il vous plait. Euh non, madame, c'est mieux.

photos de femmes fortes bien habillées : malheureusement, cher lecteur, il n'y en a pas ici, mais je suis sûre que la vente par correspondance doit pouvoir t'aider...


Lectures inavouables :

Ce sera pour plus tard (ça, c'est du teasing !)

mardi 11 janvier 2005

Bilan semestriel

Résultat des courses :

Projets importants menés à terme : 100%
Efficacité : ok
Manager : satisfaite de mon travail et mon implication
Atteinte des objectifs : 98% (NB : 2% enlevés pour permettre de trouver des axes d’amélioration qualitative)
Evolution souhaitée : DG, mais pas de poste ouvert.
Possibilité d’évolution proposée : 1 0 (mise en concurrence avec collègue souhaitant évoluer dans poste depuis 3 ans, choix à faire entre potentielle démotivée irrémédiable et insatisfaite chronique).
Rémunération variable : devient officielle avec base de calcul inférieur à l’officieuse, mais possibilité de progression dans les semestres suivants
Rémunération fixe : augmentation : 0 (NB : ça aurait pu baisser, ah non, en fait.)

Bilan : entretenir le positivisme si volonté d’évolution.


dimanche 9 janvier 2005

Deux mains gauches

Au début, je n'avais rien remarqué. Mais dès la deuxième année de maternelle, ma mère a scellé à jamais ma différence en déclarant à mon institutrice de l'époque :

"Oh, ma fille ainée, vous savez, elle n'est pas manuelle."

Ce jour-là, sans le savoir, elle a signé pour des années de cadeaux de fête des mères foireux : la chaise à bascule en pinces à linge dont on se demande comment elle tient, le chalet au toit de travers, le tricotin bizarre, le dévidoir à essuie-tout avec la marque de la scie gravée, et encore, ce sont ceux dont je me souviens.


(Je passe sur "ma fille ainée n'est vraiment pas souple/danse comme un balai" qui m'ont bien aidée à l'adolescence)

Bref, j'ai retenu la leçon pour ma fille à moi, et j'ai fini par me lancer un défi.

Mais là, j'ai des doûtes... Il y a quelques semaines, en effet, j'ai investi dans de la laine pour faire des liens au bonnet de ma schtroumpfette dans une double optique d'ajustement et de customisation de l'objet.


Enthousiaste, j'ai acheté des aiguilles à tricoter pour me lancer dans la confection d'un pull pour la fillette. Encore plus enthousiaste, je le lui ai dit quand elle m'a demandé ce que je faisais.

Il ne me reste plus qu'à aller au bout du truc donc. Sauf que je n'ai pas de patron, que je mesure au pif, et que j'ai déjà recommencé à 3 fois en 2 jours (dont une fois parce que la pounette voulat m'aider). Au secours, quoi.


Message personnel : Brad, je ne suis pas ambitieuse comme Jennifer, je veux bien mettre ma carrière entre parenthèse 20 ou 30 ans et avoir des enfants...

vendredi 7 janvier 2005

Le Père Noël passe toujours 2 fois


Quand j'étais petite, je vivais la plupart du temps chez ma grand-mère, qui outre s'occuper de moi, gagnait sa vie en faisant ça :


Même que, déjà bavarde à un an, je me suis mise à faire l'article avec elle assez vite, et que les dames achetaient en masse des boîtes et des boîtes. D'ailleurs, dans mes jouets, il y avait ça :


Et puis, mes parents ont déménagé, et puis j'ai grandi et ne suis pas devenue celle qu'elle espérait, me suis mise à vivre dans le péché, et puis notre famille est comme la plupart des autres, elle se laisse envahir par les rancoeurs et la tristesse, parfois...

Ces dernières années, on ne se voyait quasi-plus, jusqu'à ce que tout le monde se réunisse pour lui faire la surprise d'une fête pour ses 80 ans. Tout n'est pas gommé, bien sûr, mais l'émotion était là.

C'était la première fois qu'elle rencontrait ma fillette, et elles se sont plues tout de suite.

Hier, le Père Noël est passé pour la deuxième fois en provenance de chez ma grand-mère. Il y a quelque mois, il m'avait chargée de ce cadeau-là (version 1970) de peur de ne plus être là pour Noël :



Et il est repassé en amenant un livre sur Jésus dans la crèche (on ne se refait pas, quand même), le premier jeu d'ordi de ma fillette et un jeu éducatif. Evidemment, il a fait mouche, trop fort le Père Noël.

Et moi, j'étais toute chose de savoir, qu'à 82 ans, malgré tout, elle a pris sa voiture et fait les magasins et trouvé des cadeaux chouettes, en se disant qu'il valait mieux que le Père Noël passe 2 fois cette année, au cas où.

mercredi 5 janvier 2005

Les jours se suivent et se suivent


Déjà hier, c'était pas top : 2 jours de travail en 2005 et déjà excédée, ça promet.

Une soirée et une nuit bizarre : coup de blues, regardage de documntaire sur les gentils patrons qui arnaquent leurs salariés en allant jusqu'à détourner leurs cotisations pour la mutuelle, endormissement avec fillette dans son mini-lit, téléportation et rendormissement sur canapé, réveil à 2h du matin, étendage de lessive, lecture d'une autobiographie de footballeur pour tenter de redormir (ndlr : un vrai livre m'aurait emmenée jusque trop tard), extinction des feux à 3h30 avec l'arrivée de la louloute dans mon lit avec son équipement complet.

Du coup, humeur matinale moyenne... Le top de la journée : le retour à la maison après une journée de travail (à base de "faut pas croire les rumeurs horribles qu'on lit dans la presse, hein..." "euh, même si ça vient de la maison-mère ?", bon en fait, je ferais mieux de mettre mes neurones en veille pendant les heures ouvrables, ça reposerait tout le monde...).

Donc le retour... Tardif, bien sûr, c'est comme ça que ça commence forcément quand ça va être une galère. Descente sur le quai de métro, attente, quai qui se remplit et affichage du temps d'attente de la prochaine rame qui se met gentiment à dire n'importe quoi. Au bout de 10 minutes, l'annonce qu'on aime : "trafic interrompu.... blabla..."
20 minutes de marche sous la pluie pour atteindre la prochaine station qui fonctionne.

Pourquoi est-ce que j'ai écouté les conseils de Biba-angel aujourd'hui ?

Oui, j'ai craqué, j'ai ressorti mes jolies bottes cavalières (mais je suis allergique au jean dans la botte, alors je suis en jupe), celles qui ruinent les pieds au bout de 6 heures, et qui vous font ressembler à un canard en jupe passé ce délai. Alors sous la pluie sans parapluie, encore plus la classe.

Demain, halte à l'élégance et à l'utilisation des neurones.

mardi 4 janvier 2005

Inspirez... Expirez....

Au lieu de maugréer dans mon coin (mais-euh, y en a marre-euh, on travaille vraiment n’importe comment-euh, pis d’abord, pourquoi j’ai pas profité de l’absence de l’instit pour me faire une journée buissonnière avec ma fillette-euh, pfff, etc…), j’accroche un sourire à ma face, et je vais comme me l’a suggéré Alix et je clique et reclique, voire même plus.

Et après, ça va mieux.

Et puis, je me replonge dans le dernier Dan Fante (mais pas au travail, c'est mal).

lundi 3 janvier 2005

Welcome back in the real life !


Is everybody in ?
The ceremony is about to begin !


Reprendre la vraie vie après 2 semaines de vacances pour la pounette, une et demie pour moi (et encore, 3 jours de travail seule sur un plateau désert entre Nowel et l'An, c'était finalement très supportable), des bons moments à la cuisine, des yeux qui brillent, des livres, des jeux avec pounette, de la confiture qui cuit, c'est pas évident.

Arriver à l'heure le matin à l'école après avoir cauchemardé qu'on avait des pounettes jumelles et qu'on les amenait en classe avec tellement de retard que la sieste était commencée et qu'on réveillait les autres enfants, ça mérite presque des hourras.

S'étonner de l'étonnement du personnel de l'école parce qu'on leur fait un cadeau parce qu'ils sont chouettes avec les enfants, c'est étonnant.

Echanger des voeux avec des gens qui s'en fichent, mais il faut (exemple, en arrivant au bureau, la dame qui s'y connait en enfants, qui remercie les représentants du personnel en leur envoyant des mails limite d'insultes et qui trouve que c'est juste qu'on soit exclue du choix des vacances de l'équipe parce qu'on travaille aussi pour le comité d'entreprise), argh quoi... (Heureusement qu'il y a aussi ceux qui donnent quand même envie de venir au taf...)

Peut-être que je devrais prendre de bonnes résolutions ?

samedi 1 janvier 2005

New Year's Day





Des rires, des bonnes choses et du mieux à tous.