lundi 18 octobre 2010

La fin du père Noël

Quand ma fille est née, je me suis posé la question de savoir s'il y aurait ou non Père Noël chez nous.
Son père et moi y étions par principe plutôt opposés, mais on ne vit que rarement dans une bulle, et, au fil des ans, le vieux bonhomme a pris ses quartiers dans ma maison.


Quasiment chaque année, nous partons dans la famille au moment des fêtes, ma fillette et moi, en laissant une assiette de friandises, un verre de lait et des carottes pour les rennes.
Et magie de Noël, nous les retrouvons à demi consommés en rentrant, avec un mot de remerciements, et puis des cadeaux.

Depuis deux ans, je me demande ce qu'en pense la fillette qui grandit. Et à chaque fois, elle me montrait qu'elle savait plus ou moins à quoi s'en tenir, mais qu'elle voulait continuer à y croire. Je me demandais si ce n'était pas pour ne pas me faire de la peine à moi, même.

Et puis hier, alors qu'elle aura 9 ans le moins prochain, nous avons réglé la question.
Elle est venue me voir, l'air de rien. Pour me dire que cette année, elle veut préparer elle-même des cadeaux pour la famille. Alors j'ai saisi la perche.
"- Tu veux me dire quelque chose, non ?
- Le père Noël, il existe ?
- Tu en penses quoi, toi ?
- ...
- Je crois que tu sais.
- Je veux que tu me le dises. Maintenant."
Et hop, voila, classée, l'histoire. Avec des rires. Parce qu'elle m'a trouvée plutôt douée comme père Noël et même comme petite souris qui a su laisser un tas de petits mots avec une écriture qui ne ressemble pas (trop) à la mienne.

Bon, c'est pas tout ça, mais j'ai un costume de sorcière à préparer, maintenant.

mardi 12 octobre 2010

Se jeter à l'eau

Il y a des matins où on sait qu'on a beaucoup à faire mais pas par quel bout commencer.
Un peu comme quand on a du mal à entrer dans l'eau, à la piscine, assis sur le bord, glissant progressivement. Les pieds, les mollets, les cuisses, et puis on remonte les jambes, parce qu'elle est froide. Et puis on y retourne, et on essaye de passer avec panache le cap du ventre. Parce qu'une fois qu'on a le ventre dans l'eau, on peut s'habituer à la température. Là, il faut vite s'élancer, d'un coup, sinon on n'ira pas.

Il y a donc des matins comme ça. On passe en revue ce qui nous attend dans la journée. Qui en croquant une tartine, qui en se brossant les dents. On voit les taches de la journée s'agencer dans son esprit, on commence une chose ou une autre, mais doucement, presque mollement. Un peu hésitant devant les échéances. Y aller, laisser le temps s'étirer encore un peu en longueur ?
Et puis que faire en premier ? Le long boulot qui nous attend, le vrai ? Ou des taches annexes qu'on repousse depuis longtemps ? Et tiens, si on faisait une liste pour éclaircir tout ça ?
Je suis toujours admirative des gens rigoureux qui savent se mettre au boulot sans état d'âme.

Tourner encore un peu autour du pot, parce qu'on sait que quand on s'y mettra, le travail s'avèrera de longue haleine. Et demandera de la ressource. Mais qu'on y trouvera intérêt et joie. Comme la joie des muscles qui tirent après des dizaines de longueurs, celle de sentir que son corps répond. La jubilation de voir les idées s'enchainer ou quelque chose sortir de ses mains.



d'après Un jour ici ou là, Richard Bacquié (vu au Centre Pompidou de Metz, d'autres images )

dimanche 10 octobre 2010

Changement d'air

Ça y est, j'ai modifié l'espace.

Ça ne me plait pas encore tout à fait (j'ai eu un mal fou à retrouver comment faire les modifications que je voulais apporter au modèle), je n'arrive pas à réintégrer les anciens commentaires... mais, ça apporte un nouveau petit souffle.

J'ai même redonné vie à mon blog-images, c'est dire si je suis motivée !

jeudi 7 octobre 2010

Bidouillage de forme

J'essaie de revoir la forme de ce blog...
mais blogger a pas mal changé, du coup, je tâtonne.
Et en parallèle, je me cale sur les horaires des activités de ma magicienne de fille, je ris à ses mots d'esprit, je regarde des films et fais de la confiture avec elle et je tricote l'écharpe qui lui manque pour cet hiver.
Je l'emmène faire des visites médicales de contrôle, elle en sort déçue de ne pas devoir porter de lunettes... mais avec un peu de chance, elle est bonne pour l'appareil dentaire.

Je réfléchis aux brèches qui continuent à s'instaurer à tous les étages du systèmes social à chaque flash d'infos que j'entends. Et puis je soigne mes maux imaginaires en voyant des médecins et je travaille aussi (un peu).
Ça bouillonne dans mon esprit, pas encore trop dans mes écrits, mais ça avance.

Enfin tout ça pour dire que si tout va bien, ça devrait changer un peu ici, question de patience.