vendredi 25 novembre 2005

Hibernitude

J'hiberne avec un peu d'avance.
Un peu forcée.
Un peu de mon plein gré.
Pas trop longtemps (j'espère).

Bon week-end à ceux qui passent (encore) par ici.

mardi 15 novembre 2005

Dyptique - semaine 4

En retard, en retard, je publie quand même un petit texte, participation tardive à la quatrième semaine des dyptiques d'Akynou, inspirée par la jolie dame de Cali.

attente.jpg


Elle attend, sereine.
Assise, les yeux mi-clos, comme tournés vers elle-même, un vague sourire aux lèvres.
Féminine au-delà de ses atours.

Peut-être attend-elle des enfants, les siens, et profite-t-elle d’un moment de repos solitaire.
Elle est entre deux, la plénitude de l’ensemble qu’elle fait avec eux, et celle de ses moments à elle.
C’est la sérénité du ressourcement.

Peut-être fait-elle une pause avant de se lancer dans un travail d’importance.
Elle pense à ce qui l’attend et à ce qu’on attend d’elle.
Elle se prépare à quelque chose d’important.

Peut-être attend-elle un amoureux qu’elle connaît encore à peine.
Elle ne sait pas quelle sera leur histoire et savoure cet instant.
L’instant d’avant les retrouvailles, presqu’aussi délectable qu’elles le sont elles-mêmes.

Peut-être observe-t-elle une autre, et imagine-t-elle.
Ce qu’elle est, ce qu’elle vit, ce qu’elle ressent.
Et elle ressent une complicité.


Nouvelles images

Le numéro que vous avez demandé n'est plus attribué...

Dududu... veuillez consulter les renseignements...

Alors, voilà, France Telecom est devenu une véritable entreprise privée, du coup, a plus téléphon et donc a plus internet à la maison, d'où blogage très allégé ces jours-ci.

Ajoutez à cela un anniversaire de mini-fée à organiser en plusieurs étapes (on ne se refait pas), des visites familiales (et repas qui vont avec) et du travail en-veux-tu en-voilà, ben voilà.

Mais du coup, vous aurez peut-être une journée multi-posts aujourd'hui (voire même du diptyque semaine 4 très en retard).

dimanche 6 novembre 2005

Le milieu du livre du milieu

Anitta me l'a demandé, alors je m'exécute.
Le propos est simple :
1) aller devant sa bibliothèque,
2) prendre le livre du milieu,
3) ouvrir le livre au milieu,
4) recopier la phrase du milieu.

Première difficulté : ma bibliothèque est très chargée, et il y a donc des livres partout chez moi, y compris en tas sur le sol.
Deuxième difficulté : la bibliothèque est remplie de livres (normal), mais aussi de CD et de DVD, divers et variés.
Troisième difficulté : le tout est plus ou moins mélangé.

Je me suis tout de même pliée tant bien que mal à la règle, et le livre approximativement au milieu est donc :
*roulements de tambour*



Le livre du rire et de l'oubli de Kundera.



Ca tombe bien, j'aime l'auteur et le livre.

Et la phrase du milieu (environ) est la suivante :

"L'absolu de l'amour est en réalité un désir d'identité absolue : il faut que la femme que nous aimons nage aussi lentement que nous, il faut qu'elle n'ait pas de passé qui lui appartienne en propre et dont elle pourrait se souvenir avec bonheur."

La suite du paragraphe poursuit le propos :

"Mais dès que l'illusion de l'identité absolue est brisée (la jeune fille se souvient avec bonheur de son passé ou bien elle nage vite), l'amour devient une source permanente du grand tourment que nous appelons litost."

Je vous invite à découvrir dans le livre ce qu'est la notion de litost, mot tchèque difficilement traduisible.

Qui veut le relais ?

mercredi 2 novembre 2005

Rien ne brûle

Normalement, j'écoute Miossec, je comprends et je déprime.
Et en ce moment, j'écoute Miossec, je comprends et je ne déprime pas.

J'ai dû avancer, quelque part...