mardi 30 novembre 2004

Moment de lecture et graines d'imaginaire


Ma fillette et moi sommes retombées sur ça dans sa bibliothèque :



Claude Ponti est un de ces auteurs pleins d’inventivité au niveau des images, dans lesquelles ont peu trouver un luxe de détails, mais aussi dans le langage, avec lequel il s’amuse (et nous aussi par la même occasion). Il invente des créatures, des situations, et c'est toujours rempli de vie et souvent de joie.

Quand on lit un livre de Ponti, ma pounette et moi, je pense à Prévert, et je me dis qu’elle y sera sensible, puisque cette poésie lui plait déjà.

Ca fait du bien de voir qu’il y a des gens pour qui il n’y a pas d’âge pour rêver et aussi apprendre, créer, bref utiliser son esprit pour être heureux. Et ça fait du bien aussi de partager des moments de joie, tout simplement...


lundi 29 novembre 2004

Liste de listes

Dans le désordre...

* la liste des courses
* la liste des papiers administratifs à traiter en urgence
* la liste des cadeaux de Noël
* la liste des menus de la semaine
* la liste des occupations du prochain week-end
* la liste des rangements à faire dans la maison
* la liste des rendez-vous médicaux à prendre
* la liste du travail urgent
* la liste des choses à faire pour préparer les fêtes
* la liste des films à voir
* la liste des livres à lire
* la liste des sujets de mes prochaines notes bloggesques (ouf non, ça, je ne planifie pas)
* la liste des affaires d’enfant à rendre, à récupérer, à prêter
* la liste des choses à mettre en avant dans mon CV et de ce que je souhaite trouver dans un nouveau travail

Qu’est que j’ai oublié ? Et vous, vous en avez des listes à faire rapidement ?

vendredi 26 novembre 2004

Madame Irma online

Parfois, quand je suis en petite forme, j'ai une sale manie : je lis compulsivement un max d'horoscopes et de voyances (gratuites, faut quand même pas abuser) sur le net. Je sais que c'est crétin, que ce sont des algorithmes tout ce qu'il y a de plus mathématiques qui balancent des phrases pré-déterminées à une fréquence donnée, qu'à distance, c'est du toc (et même en vrai, souvent, regardez Elisabeth Tessier, on pourrait faire un best-of de ses prédictions non réalisées)(je finis cette phrase ? non ? si ! ouf...).

Mais je sais que toi aussi, derrière ton écran, tu le fais aussi, au moins une fois en passant. Tssss, tssss, on ne me la fait pas.

Donc, en un jour de mai 2003 qui ne devait pas être bien fameux, j'ai cliqué sur J'ai perdu toute lucidité et je souhaite recevoir mon thème astral gratuit. Et, telle un ange gardien prévenant, dame Isabella m'envoya illico son 1er mail attentionné pour me dire qu'elle s'exécuterait (enfin qu'elle exécuterait mon thème) fissa.
Bon, elle a pris 2 jours, mais c'est un gage de sérieux, je suppose, ou un vil procédé marketing pour les esprits mal tournés. Et là, elle m'annonce tout de go avoir repéré mes chiffres de chance et vouloir me confier son SECRET de la "Requête Magique".
Là je me demande ce qu'elle prend pour écrire des trucs pareils, mais je suis une grosse flemme, et à l'inverse de Pappolène qui dialogue avec Isabella, je n'ai pas répondu.

Le 11 août, "mon amie" Isabella m'annonce que : "certains faits étranges,
extrêmement importants, viennent de se produire..." Han, c'est pas vrai !!! Et là, paf, elle m'explique que je mériterais de vivre dans le luxe et le bonheur (ah, je le savais !), mais qu'une poisse résistante m'en empêche (elle a perçu "une influence particulière négative néfaste qui (m')a empêché de (me) réaliser pleinement au cours de ces dernières années", et qu'à ce niveau de malheur, il faut qu'elle m'aide avec ses 3 secrets magiques. Ben tiens...

15 mois et 10 mails plus tard, elle me voit toujours dans la misère, m'a vue en rêve (avec ma date de naissance, trop dingue) gagner au loto, elle m'a promis 50000* (oui, vraiment) avant 123 jours, m'a donné des dates de chance erronées, envoyé 2 courriers identiques pour Halloween 2003 et 2004, et surtout elle ne comprend pas que je n'échange pas ma vie toute pourrite (pas d'amour, pas d'argent, un taf pourri, des tuiles en nombre, enfin c'est sa vision, vu d'ici, ça va à une exception près...) contre 2 barils de rites secrets et autres poudres de perlimpinpin.

Finalement, Isabella, je vais finir par croire qu'elle a une mauvaise vue, ou qu'elle veut vraiment me ruiner le moral ou alors qu'elle est intéressée par l'argent qu'elle dit que je n'ai pas (elle prend peut-être des royalties sur le loto qu'elle prédit, c'est dans son contrat, la fourbe) ???? Non, ça, je ne peux pas le croire


jeudi 25 novembre 2004

Pensées du jour

Tirées de l'éphéméride du jour :

Dicton : "A la Sainte-Catherine, tout bois prend racine" (ok, je le note). Ah, mais c'est la fête de ma pounette (comme de toutes les fillettes d'ailleurs) !

Citation : "Il vaut mieux ne pas réfléchir du tout que ne pas réfléchir assez." (Paul Bernard, dit Tristan Bernard)
Et là je tombe dans un abîme de perplexité...

mardi 23 novembre 2004

Robert is back


Non, pas celui-ci (mais bientôt, il reviendra)...


Ni celui-là, mais sait-on jamais...



Lui, il est de retour, mais c'est pas le sujet...



Non, le sujet, c'est le retour de ce Robert-là...


Quand je le vois, je me demande comment il est dans la vraie vie, Robert Smith... Est-ce que sa boulangère se doûte de son activité ? Est-ce qu'il fait peur en vrai ? Est-ce que le facteur sait que c'est le Robert Smith de Cure ? Est-ce qu'il a une femme et des enfants, une vie conventionnelle, quoi ?
Non, parce que Bono, on imagine bien qu'il a une vraie vie, mais Robert Smith ?

Je me souviens l'avoir vu une fois vers mes 13 ans, dans Champs-Elysées, l'émission-culte du samedi soir des années 80.
Vous vous souvenez ? Ben, l'air de rien, Michel Drucker, c'était un pur provocateur, puisqu'outre la rencontre euh... chaude entre Gainsbourg et Withney Houston, on lui doit les Cure maquillés à la truelle et en robes à fleurs charmantes, à la portée du bonheur familial... Inimaginable.

Cure a fait dernièrement un duo avec Brian Molko, le chanteur de Placebo, et ça fait un beau passage de relais (en plus, Brian est plus grâcieux, c'est lui au milieu...)

dimanche 21 novembre 2004

A mi-parcours...

...et même un peu plus dans le marathon d'anniversaire. Wééé !

Ma pounette a donc maintenant 3 ans et 5 jours et nous avons déjà fêté 3 fois l'événement et on remet ça demain, et même, ça s'est super bien passé à chaque fois !

1ère fois : 11 à table et 7 cadeaux, repas qui tue un samedi midi (pour les amateurs de c'est-moi-qui-l'ai-fait : tomates-mozza-serrano-figues puis rosbif-gratin dauphinois-gratin salsifis/épinard (à tester d'urgence), fromages, puis gâteau mousse et meringue au choco, léger mais rhaaa).

2ème fois : tête-à-tête-à-tête parents-pounette + 3 cadeaux, repas et desserts simplissimes, mais le plaisir et les souvenirs émus.

3ème fois : c'est celle qui me faisait vraiment flipper : 6 enfants dont 1 seul garçon mais très représentatif, 1 bébé, 8 adultes, 2 gâteaux, des caisses de bonbons, des cadeaux (j'abandonne le compte, angel...) pour tout le monde (et la 1ère licorne rose pour la pounette, qui évidemment l'a adoptée illico, oskour, à quand la blondassagonichons ?), des rires, des gens qui font connaissance, de la bonne humeur, le papa de la copine-presque-soeur qui occupe les enfants jusqu'au gâteau en faisant le loup (un parfait animateur pour enfants), un "joyeux anniversaire" chanté avec enthousiasme, le sourire de ma fillette, la joie, quoi :)
Le meilleur, c'est que ce qui lui a fait le plus plaisir, "c'est que tout le monde soit venu, maman".

Hop, demain on remet ça (7 ou 8 adultes, ma pounette), et je me sens plus légère pour retourner aux fourneaux (roulé épinards-trois fromages, lasagnes, gato-choco).



Si des recettes intéressent certain(e)s, dites-le, je détaillerai un autre jour.

jeudi 18 novembre 2004

Toujours être ailleurs

Ce serait plus simple, souvent. Eviter de blesser les gens qu'on aime, garder les poisons qui nous font du mal rien que pour soi, ne pas parler trop vite. Evacuer la tension à l'écart. Oui ce serait bien d'y arriver (je devrais l'ajouter à la liste de Noël de Chiboum, tiens)...

Chaque jour, je me dis aussi qu'il faut que je refasse mon CV et que je cherche ce qui me conviendrait le mieux comme nouveau travail.

Le premier critère, ce serait la proximité, marre de cramer du temps dans les transports, et puis des horaires tranquilles, marre de jamais rien faire après le taf (à part les courses). Et puis un travail épanouissant et intéressant, avec un minimum d'évolution possible, dans un secteur stable mais dynamique. Et suffisamment bien payé.
Fastoche quoi. Une sorte de fonctionnariat qui bouge.

En plus, depuis mes expériences de représentante du personnel, j'ai attrappé un syndrôme étrange qui m'inquiète quant à ma capacité à avoir un entretien d'embauche normal.

Tout a commencé le jour où un grand directeur monde de ma World Company de l'époque a dit devant 400 de mes petits collègues et moi que sa mission, c'était de "mettre ses bottes, prendre sa fourche et déblayer le tas de fumier", c'est-à-dire de licencier la moitié d'entre nous. Bon, il est québécois, mais ça ne suffit pas à expliquer le choix du vocabulaire. Pas de bol, je tenais le micro, j'étais vêtue de rouge, et le monsieur s'est trouvé tout bête quand une petite nénette à voix douce lui a demandé calmement de s'excuser auprès des gens très énervés qui étaient là. Le premier symptôme du syndrôme, c'est qu'on s'entend dire un truc auquel on n'a pas réfléchi et on voit le grand patron blêmir.
Les symptômes suivants sont moins impressionnans, mais on se met à parler cash à ses chefs, à leur patron et à faire des bullshit bingos en réunion du comité d'entreprise.

Finalement, on se demande comment on pourra réintégrer une vraie entreprise hors des nouvelles technologies un jour (sauf à se mettre à vendre sa production de confitures sur les marchés). Il y a du travail de réinsertion qui m'attend, là.

lundi 15 novembre 2004

Mise en abyme

Avant le grand jour (enfin on y est plus ou moins déjà), merci à la personne pleine d'humour qui m'a fait rire 5 minutes grâce à cette blague.
Même que je suis assez curieuse de savoir d'où ça vient...

Par ailleurs, j'en profite pour saluer les amateurs gougueuliens de "sieste au bureau" qui passeraient par là, et suis au regret d'informer que je n'ai pas de méthode à donner aux lecteurs de passage qui souhaitent devenir physionomistes de boîte (vraiment désolée). Je n'ai pas non plus pu me procurer de photos d'Ivan (le cyclone, parce que je connais au moins 2 Ivans qui pourraient donner leur photo) et, malheureusement, je ne suis d'aucun secours pour la tunnelophobie, à laquelle j'échappe par chance (chacun sa croix, n'est-ce pas).

En revanche, je fais très bien lalala, et j'attends les ricouestes sportives avec intérêt.

jeudi 11 novembre 2004

Halte à la flasquitude

C'est ce que je me suis dit au début de l'année, le jour où j'ai décidé de m'inscrire à la gym.

D'abord, je voulais ressembler au mannequin virtuel de la Redoute (merci Del), c'est-à-dire gagner en fermeté. Pour les bras en arrière et l'air stupidette, par contre, je passe mon tour.

Mais cette motivation-là n'était pas suffisante...
Il me fallait trouver un sport qui me convienne. Je hais la course à pied et la natation (Alixet Angel sont pour moi des héroïnes du bassin chloré), les cours collectifs de fitness et la musculation ne me tentent pas trop... Je réfléchissais à l'éventualité de reprendre la boxe française, abandonnée au bout de 6 mois pour cause de boubou en préparation. Mon enthousiasme mental était cependant tempéré vite fait à l'idée que les seules filles du cours auraient minimum 10 ans de moins que moi.
En plus, je travaille loin de la salle et qui plus est au milieu de nulle part.
Exit donc, l'idée d'un sport adapté et pour lequel j'aurais un minimum de motivation.

L'unique solution était donc de m'inscrire à la salle de sport sous la cantoche.
Imaginez un instant la perspective de vous ridiculiser en public au milieu de vos collègues assidues de la gym (j'avais jamais connu une entreprise qui se vidait de ses filles à midi cinq précises avant ça), puis de déjeuner grignoter un peu de verdure du bout des dents avec elles en ayant une conversation garantie 0% de neurone (bon, j'exagère, et puis il faut parfois reposer son cerveau... ah non ?).
Ca me tentait vraiment peu...

Et puis, je me suis renseignée sur le prix (1€ par mois) et finalement, j'ai rejoint la masse des sportifs d'entreprise.
Sportifs car au milieu des minces-qui-veulent-se-rafermir, des rondes-qui-veulent-mincir, des folles-de-leur-corps, ils y a quelques coqs qui viennent nous narguer en ne souffrant pas pendant les abdos, ces fourbes.

Bon, j'avoue quand même que je passe une partie des cours à regarder les autres pendant que j'esquive un exo et que le step, c'est pas possible pour moi. Chacun est un héros à sa mesure hein.

mardi 9 novembre 2004

Pounetteries


Elle aime les petits "messages" de la nuque et du visage avant de s'endormir...
Elle court pour ne pas être en retard à l'école le matin (mais la maîtresse a quand même (et à juste titre) piqué une crise devant le nombre de parents en retard)...
Elle voudrait une soeur, mais une grande...
Elle aimerait qu'on rapporte sa malette de docteur au magasin ("elle est trop pétite, maman") pour l'échanger contre une plus grande, et puis il lui faudrait encore de la dînette ("mais tu en as plein ?" "oui, mais pas de la bleue")...
Elle a demandé du cake maison comme gâteau pour l'anniversaire à l'école, pour les cerises...
C'est elle qui chantera "Joyeuversaire" pour ses 3 ans...
Et puis tellement de grandes et petites choses encore, tous les jours...



lundi 8 novembre 2004

Luxe, calme, volupté


* du temps rien que pour soi
* retrouver ses amours après s'être reposé et ressourcé
* cuisiner avec amour
* préparer l'anniversaire de la coccinelle de la maison
* faire des crêpes
* traînasser au chaud en famille
* être de bonne humeur pour commencer la semaine


vendredi 5 novembre 2004

La dame du métro

Jeudi soir, 19h, une ligne qui traverse Paris du nord au sud.

Une rame remplie de gens fatigués qui rentrent du travail, de cailleras qui se la racontent un peu, de lecteurs impénitents, de jeunettes attifées pour une soirée quelconque, d'étudiants qui quittent les cours.

En face de moi, une dame suffisamment étrange pour que je lève le nez de mon David Lodge. Vêtue d'un tailleur noir à rayures larges et d'un grand pull bleu électrique, coiffée style permanente des années 80, un peu hors du temps.

Bon, pas de quoi fouetter un chat, retour à la lecture.

Ses voisins la regardent bizarrement quand même...

Et à ce moment-là, je l'entends farfouiller dans son sachet carrouf, je relève le nez et la voit sortir une salade toute prête. Oui, pourquoi pas...

Sauf que la dame n'a pas peur des miasmes et des microbes du métro (moi, ça me flippe à mort en temps normal, et je viens de lire ça, du coup, ça va pas mieux), bref, la dame, c'est pas une flippette, elle ouvre le saladier en pvc, elle asperge les feuilles encore vivante de vinaigrette industrielle qui pue et fait fuir ses voisins et hop, elle mange.

Bon, là, ça me dégoûte un brin, mais j'avoue, je suis snob.

Le sommet, c'est qu'à Saint-Lazarre, elle remet le saladier ouvert dans le sachet et elle file attrapper sa correspondance (et une gastro ?).

Pinaise, c'est pas une flippette, la saladivore du métro !

mercredi 3 novembre 2004

Loup y es-tu ?


Une des expressions favorites de ma cheffe, c’est "il faut vérifier s’il n’y a pas un loup".
J’aime bien ces bouts de phrases qui semblent sortis de nulle part et doivent remonter à très loin.

Dans mon entreprise, on regarde quelle est la situation "à date", et ça m’agace.

Vous en avez, vous, des expressions incongrues ? Hop, hop, hop, c’est juste en-dessous...

lundi 1 novembre 2004

Aux portes du sommeil


Le soir pour s'endormir...
Le matin au réveil...
L'odeur douce du sommeil.