jeudi 29 janvier 2009

It's a small world

Il y a quelques semaines, dans un demi-sommeil matinal, j'ai entendu que quelqu'un a écrit un livre dont le thème est qu'il n'y a que 6 personnes entre n'importe qui ici et n'importe quel chinois au fond de sa campagne. Tu connais quelqu'un qui connait quelqu'un qui connait quelqu'un etc....
(je crois que c'était un livre, mais je n'étais pas encore bien réveillée... c'était peut-être un film ?)
Bref, en parlant de ça autour de moi, j'ai découvert que Mandela n'était pas si loin de moi.

Mais encore mieux, mon équipe d'étudiants en goguette à Berlin au milieu des années 90 s'est reconstituée, et hop, je suis à un saut de puce du nouveau président que le monde entier admire. C'est pas la classe ?
Bon, dans le lot des 3 autres, j'ai l'impression que ma vie est un peu ordinaire... mais peut-être que c'est une impression, qui sait ?

Et puis c'est assez étonnant, les anciens copains réapparaissent, par la magie du net ou pas. Le premier petit ami, divorcé, deux fois papa... le pote du quartier, divorcé et père célibataire à temps plein... l'amoureux repoussé du collège, parti vivre dans le sud, multipapa... et puis quelques autres, de toutes les périodes de ma vie ou presque... et puis surtout, mes 2 copines.

Il y a celle du collège, émigrée d'Europe de l'Est quand le mur était le plus haut. Son accent est toujours chantant, peut-être plus qu'avant, maintenant qu'elle vit dans le midi. Sa vie est la bohème, et on se retrouve comme à 15 ans, d'ailleurs on est les mêmes, toujours 1000 choses à se dire et à rire. Elle est une vraie artiste, maintenant. Elle a accepté cet héritage familial, enfin. Et elle raconte la scène et les rencontres musicales avec des yeux qui rient et qui brillent.
J'aime toujours autant ses enthousiasmes et son sourire. Et pounette et elle sont tombées sous le charme l'une de l'autre.
Je craignais un peu ces retrouvailles, l'éloignement, le temps passé, nos vies différentes. Peut-être que nous n'aurions rien à nous dire ? Et puis en fait non, sur le quai de la gare d'Amiens, où nous ne vivons plus ni l'une, ni l'autre, c'est comme il y a 15 ans. Nous reprenons la conversation interrompue, jusqu'à se voir 3 fois en moins d'une semaine. Et puis elle part dans sa Bohème. Mais c'est sûr, la prochaine fois qu'on se revoit, ce sera dans quelques petits mois.

Et puis il y a ma première copine adulte.
Rencontré grâce à un des pires boulots que j'ai eu. Je devais la remplacer. On m'avait dit qu'elle était partie, qu'il fallait reprendre ses missions au pied levé. D'ailleurs, il y avait un salon la semaine prochaine, elle n'avait pas fini la préparation. Et puis au retour du salon, le vendredi, on m'a annoncé qu'elle serait là le lundi matin, qu'il me faudrait laisser le bureau. Mais ça ne durerait pas, oh non, elle serait partie à midi.
Finalement, elle est restée 15 jours et nous sommes devenues des amies. C'est difficile de ne pas parler quand on doit se passer des dossiers et qu'on a pour boss un harceleur né. Et qu'on est 2 bavardes du même âge, aussi décalées l'une que l'autre par rapport à leur profil de poste.
Bref, c'est ma copine. Même galère pour le même patron. Même humour mordant. Venues vivre à Paris quasiment en même temps et presque voisines. Mêmes lectrices patentées. Enceintes à quelques moi d'écart. Et surtout, elle était là quand ça allait si mal pour moi. Un truc inoubliable.
Peu de nouvelles ces dernières années, depuis qu'elle a regagné son midi natal, mais ça ne change rien. On se téléphone et ça dure une heure, comme toujours.

Comme le monde est petit, elles habitent tout près l'une de l'autre, évidemment.
Vivement des vacances par là-bas.


Découvrez Nina Simone!

vendredi 9 janvier 2009

Attention peinture fraiche

En attendant les grands changements que 2009 devrait amener, je change un peu la couleur ici.
Avant d'aller un peu plus loin dans les mises à jour des rubriques sur le côté.

Comme pour le reste, en fait.
Depuis quelques mois, je vide des placards, je trie des vêtements, des papiers, je fais des petites réparations, je colmate les brèches, je traite les dossiers qui ont pris du retard, je prends date pour les grands travaux.

Peut-être même qu'un jour, je me mettrai à me projeter dans l'avenir, dites donc.
En attendant, ça fait du bien. Une impression d'y voir plus clair.

mardi 6 janvier 2009

Season greetings

Je sors un peu de ma torpeur due à une sinusite persistante pour vous souhaiter de bonnes et belles choses pour 2009.



Dès que je serai guérie, ça s'annonce plutôt riche en événements de mon côté... ce qui me partage entre appréhension et enthousiasme...