C'est ce que je me suis dit au début de l'année, le jour où j'ai décidé de m'inscrire à la gym.
D'abord, je voulais ressembler au mannequin virtuel de la Redoute (merci Del), c'est-à-dire gagner en fermeté. Pour les bras en arrière et l'air stupidette, par contre, je passe mon tour.
Mais cette motivation-là n'était pas suffisante...
Il me fallait trouver un sport qui me convienne. Je hais la course à pied et la natation (Alixet Angel sont pour moi des héroïnes du bassin chloré), les cours collectifs de fitness et la musculation ne me tentent pas trop... Je réfléchissais à l'éventualité de reprendre la boxe française, abandonnée au bout de 6 mois pour cause de boubou en préparation. Mon enthousiasme mental était cependant tempéré vite fait à l'idée que les seules filles du cours auraient minimum 10 ans de moins que moi.
En plus, je travaille loin de la salle et qui plus est au milieu de nulle part.
Exit donc, l'idée d'un sport adapté et pour lequel j'aurais un minimum de motivation.
L'unique solution était donc de m'inscrire à la salle de sport sous la cantoche.
Imaginez un instant la perspective de vous ridiculiser en public au milieu de vos collègues assidues de la gym (j'avais jamais connu une entreprise qui se vidait de ses filles à midi cinq précises avant ça), puis de déjeuner grignoter un peu de verdure du bout des dents avec elles en ayant une conversation garantie 0% de neurone (bon, j'exagère, et puis il faut parfois reposer son cerveau... ah non ?).
Ca me tentait vraiment peu...
Et puis, je me suis renseignée sur le prix (1€ par mois) et finalement, j'ai rejoint la masse des sportifs d'entreprise.
Sportifs car au milieu des minces-qui-veulent-se-rafermir, des rondes-qui-veulent-mincir, des folles-de-leur-corps, ils y a quelques coqs qui viennent nous narguer en ne souffrant pas pendant les abdos, ces fourbes.
Bon, j'avoue quand même que je passe une partie des cours à regarder les autres pendant que j'esquive un exo et que le step, c'est pas possible pour moi. Chacun est un héros à sa mesure hein.
jeudi 11 novembre 2004
Halte à la flasquitude
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