vendredi 1 octobre 2004

Cervolan


Parfois, j'ai la tête tellement vide, que j'ai l'impression d'être continuellement dans un brouillard cotonneux...

On dirait que si on me parle à l'oreille, ça fera de l'écho, tellement mon cerveau refuse le moindre effort...

La moindre connexion de mes neurones paraît impossible...

En général, c'est quand j'ai trop sollicité ma petite matière grise. Et j'en suis là depuis la fameuse remotivation (dans un endroit trop somptueux pour être honnête), entre le travail en retard à rattraper et les réunions de représentation du personnel (hum, euh, éprouvantes et qui me font définitivement passer pour une chieuse, c'en est fini de ma réputation).

Levers trop matinaux, nuits trop courtes, journées trop chargées (et remotivées, certes, mais pas réellement confiantes dans l'avenir radieux du taf).

Le rêve que je fais parfois pour mon avenir, c'est ça :

Poil dans la main payé à rien foutre
Regarder la poutre dans l'œil du voisin
Poil dans la main payé à rien foutre
Regarder la poutre dans l'œil du voisin
Qu'il est donc doux de rester sans rien faire
Tandis que tout s'agite autour de soi
Touche à tout sauf à la moustiquaire
Touche à tout juste bon à m'amadouer


La reconversion dans la fabrication de confitures quelque part dans une grande maison avec la nature autour, c'est pas encore gagné, on dirait.

Allez, demain soir, c'est le week-end.


Merci monsieur Higelin pour ces chansons-là.



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