mercredi 9 mars 2005

C'est dans le besoin qu'on reconnait ses amis

Vous vous souvenez de cette blague nulle de Michel Leeb dans un sketch où il campait un africain regrettable ?

(oui, mes références sont lamentables, j'ai un peu honte. Ceci dit, quand j'étais enfant, Michel Leeb passait sa vie à la télé, on nous l'a beaucoup infligé quand même. Chacun vit avec les séquelles de son enfance, hein.)

Bref, la chute du sketch, c'était ce dicton.

Aujourd'hui, mes copains représentants des gens qui bossent dans cette entreprise merveilleuse et moi, on a plein de nouveaux amis qui se soucient de savoir où on en est, si on négocie bien, tout ça.
Le sketch disait donc vrai.

J'ai très envie de faire un post youpi-tralala, drôle et enlevé, mais bizarrement, ça ne vient pas.

Je pourrais par exemple parler des soucis de ma collègue qui est bien triste parce que :
1- nous n'intégrerons pas le Big Brother français n°1, celui qui a entrepris une lobotomisation de masse pour aider ses clients à vendre des boissons gazeuses, et qui songe à diffuser sa daube via internet parce que c'est moins cher que la télé hertzienne. Non, et c'est bien triste parce qu'elle rêvait d'une carrière à mi-chemin entre audiovisuel et béton.
2- nous risquons d'être fusionnés à un concurrent qui a déjà tout ce qu'il faut en équipe marketing-communication et commercial. Oups, c'est notre travail, ça. Too bad.
3- au mieux, le concurrent qui pourrait nous garder s'il nous rachetait, le gros problème, c'est que sa marque ne la fait pas rêver.

Alors, bon, quand j'entends ça, je ramasse mes bras, je hoche la tête (en souriant même) quand on me parle, et je poste quand même.

Vivement la suite, tiens.

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