J'y suis allée à reculons, à la découverte de ce disque.
Parce que j'en entendais trop de bien pour que ça me paraisse vrai.
Et puis, sans doûte que j'avais déjà entendu ça, avant, cent fois. D'autant que je n'avais pas un souvenir très enthousiaste des morceaux d'avant que le monsieur ne change de nom.
Et puis un jour, c'était le moment. D'abord le rythme lancinant de Gibraltar.
Une suite de portraits où on trouve des souvenirs de vie de cité, pour peu qu'on connaisse un tant soit peu la chose.
Des moments de vie, les baffes qu'elle nous met parfois, qui font mal ou pas et qui aident à revenir sur terre.
La musique, qui tend parfois vers quelque chose de presque hypnotique. Avec la contribution de "grands", comme ceux qui ont accompagné Brel (l'accordéon de Marcel Azzola).
Un morceau, en particulier
Ca m'a (entre autres, parce qu'il y a plusieurs thématiques dedans) rappelé ce livre, qui m'avait remuée, quand je l'ai lu, il y a déjà quelque temps :
Et puis, dans des moments comme celui où nous sommes, à mi-chemin entre émeutes hyper-médiatisées et élections à haute teneur en propos démagogiques, c'est pas si mal de tomber sur des gens qui sèment des graines de réflexion ici et là.
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