Le premier miracle de Noel, c'est le retour de l'internet dans ma maison, et pour une droguée qui s'ignorait, c'est une sorte de replongée dans l'enfer de la blanche après un sevrage forcé de presque 2 mois.
D'où un retard de lecture à peine imaginable sur vos blogs à vous, mesdames et messieurs.
Comme un bonheur n'arrive jamais seul, nous partons ce soir en vacances pour quelques jours, je vous souhaite donc d'heureuses fêtes de fin d'année, joyeux Nowel, toussa, et je remercie déjà les envoyeurs de cadeaux qui ont eu la gentille idée de penser à exaucer certains de mes souhaits.
Et pour finir, si vous avez vu les vitrines des grands magasins parisiens, vous le savez, Angel est une star.
Le photoblog aussi a eu droit à son postage...
vendredi 23 décembre 2005
mercredi 21 décembre 2005
jeudi 15 décembre 2005
Questionnaire (ça faisait longtemps)
Stellou m'a refilé le bidule, alors j'obéis (avec plaisir, en plus).
7 choses que vous voulez faire avant de mourir
voir ma fille grandir
avoir encore des enfants
voyager vraiment
créer quelque chose (d’écrit, de visuel, ou je ne sais quoi)
partager plus
découvrir, toujours
me débarrasser de ma boule d’angoisse
7 choses que vous faites bien
aimer (j’aimerais le faire bien)
la confiture, les pâtes, la cuisine en général (en tout cas, j’aime faire ça)
sourire
ouvrir les yeux et les oreilles
réfléchir après avoir parlé
lire des histoires et chanter des chansons pour fillette, le soir
pratiquer l’ironie et l’auto-dérision
7 choses que vous ne pouvez pas/savez pas faire
me faire confiance
me taire
mettre mes neurones en mode « pause »
arrêter de m’inquiéter
voir tout en noir
marcher avec des talons
dessiner
7 choses qui vous attirent dans le sexe opposé
l’humour
la force et la faiblesse réunies
les mains
les yeux
le point de vue différent du mien et qui me fait avancer
l’ouverture et la curiosité
le magnétisme
7 choses que vous dites souvent
si tu veux / comme tu veux
pourquoi ?
j’aime...
peut-être
je ne sais pas
pardon / merci
‘tain (ou sa mère, aussi, parfois)
7 béguins pour des célébrités
(après ça, tout le monde saura que je suis une vraie midinette, et puis je n’ai pas en tête les vrais béguins, je dois manquer de concentration…)
Hugh Grant (je commence juste à assumer)
Bertrand Cantat
Dave Gahan
Romain Duris
Et puis...
Et puis....
Et puis.....
7 personnes dont vous aimeriez qu’elles répondent aussi à ce questionnaire (si elles passent ici).
Angel
Heidi
La jeune bergère
Ti rui
Princesse Capiton
Oulala
Chiboum
7 choses que vous voulez faire avant de mourir
voir ma fille grandir
avoir encore des enfants
voyager vraiment
créer quelque chose (d’écrit, de visuel, ou je ne sais quoi)
partager plus
découvrir, toujours
me débarrasser de ma boule d’angoisse
7 choses que vous faites bien
aimer (j’aimerais le faire bien)
la confiture, les pâtes, la cuisine en général (en tout cas, j’aime faire ça)
sourire
ouvrir les yeux et les oreilles
réfléchir après avoir parlé
lire des histoires et chanter des chansons pour fillette, le soir
pratiquer l’ironie et l’auto-dérision
7 choses que vous ne pouvez pas/savez pas faire
me faire confiance
me taire
mettre mes neurones en mode « pause »
arrêter de m’inquiéter
voir tout en noir
marcher avec des talons
dessiner
7 choses qui vous attirent dans le sexe opposé
l’humour
la force et la faiblesse réunies
les mains
les yeux
le point de vue différent du mien et qui me fait avancer
l’ouverture et la curiosité
le magnétisme
7 choses que vous dites souvent
si tu veux / comme tu veux
pourquoi ?
j’aime...
peut-être
je ne sais pas
pardon / merci
‘tain (ou sa mère, aussi, parfois)
7 béguins pour des célébrités
(après ça, tout le monde saura que je suis une vraie midinette, et puis je n’ai pas en tête les vrais béguins, je dois manquer de concentration…)
Hugh Grant (je commence juste à assumer)
Bertrand Cantat
Dave Gahan
Romain Duris
Et puis...
Et puis....
Et puis.....
7 personnes dont vous aimeriez qu’elles répondent aussi à ce questionnaire (si elles passent ici).
Angel
Heidi
La jeune bergère
Ti rui
Princesse Capiton
Oulala
Chiboum
vendredi 2 décembre 2005
Métro, le matin
Elle porte un pardessus de cuir rouge. Vif. Flamboyant.
Assise sur un strapontin, ses collants sont filés, juste au-dessus de la cheville un peu épaisse.
Elle porte des vêtements discrets, du marron, du bleu ciel.
Un maquillage passe-partout qui tente de cacher les cernes et de mettre des couleurs sur les joues blêmes. Un masque contre la fatigue.
Elle n’a pas l’air triste, ni fâchée, mais on ne voit pas ses lèvres, repliées en elles-mêmes pendant qu’elle lit un de ces journaux gratuits qu’on trouve devant les bouches du métro.
Elle se rend sûrement au bureau, simple et discrète. Presqu’effacée.
Elle a un petit air de célibataire attardée, déjà presque sans âge, mais une alliance brille à son annulaire.
Tout en air semble demander qu’on ne la regarde pas, tout semble respirer le discret ennui d’une vie trop conventionnelle.
Sauf son pardessus de cuir rouge.
Il y a aussi du nouveau sur le photoblog...
Toujours pas de téléphone et d'internet chez moi, le sevrage subi n'est cependant pas très concluant...
Assise sur un strapontin, ses collants sont filés, juste au-dessus de la cheville un peu épaisse.
Elle porte des vêtements discrets, du marron, du bleu ciel.
Un maquillage passe-partout qui tente de cacher les cernes et de mettre des couleurs sur les joues blêmes. Un masque contre la fatigue.
Elle n’a pas l’air triste, ni fâchée, mais on ne voit pas ses lèvres, repliées en elles-mêmes pendant qu’elle lit un de ces journaux gratuits qu’on trouve devant les bouches du métro.
Elle se rend sûrement au bureau, simple et discrète. Presqu’effacée.
Elle a un petit air de célibataire attardée, déjà presque sans âge, mais une alliance brille à son annulaire.
Tout en air semble demander qu’on ne la regarde pas, tout semble respirer le discret ennui d’une vie trop conventionnelle.
Sauf son pardessus de cuir rouge.
Il y a aussi du nouveau sur le photoblog...
Toujours pas de téléphone et d'internet chez moi, le sevrage subi n'est cependant pas très concluant...
vendredi 25 novembre 2005
Hibernitude
J'hiberne avec un peu d'avance.
Un peu forcée.
Un peu de mon plein gré.
Pas trop longtemps (j'espère).
Bon week-end à ceux qui passent (encore) par ici.
Un peu forcée.
Un peu de mon plein gré.
Pas trop longtemps (j'espère).
Bon week-end à ceux qui passent (encore) par ici.
mardi 15 novembre 2005
Dyptique - semaine 4
En retard, en retard, je publie quand même un petit texte, participation tardive à la quatrième semaine des dyptiques d'Akynou, inspirée par la jolie dame de Cali.
Elle attend, sereine.
Assise, les yeux mi-clos, comme tournés vers elle-même, un vague sourire aux lèvres.
Féminine au-delà de ses atours.
Peut-être attend-elle des enfants, les siens, et profite-t-elle d’un moment de repos solitaire.
Elle est entre deux, la plénitude de l’ensemble qu’elle fait avec eux, et celle de ses moments à elle.
C’est la sérénité du ressourcement.
Peut-être fait-elle une pause avant de se lancer dans un travail d’importance.
Elle pense à ce qui l’attend et à ce qu’on attend d’elle.
Elle se prépare à quelque chose d’important.
Peut-être attend-elle un amoureux qu’elle connaît encore à peine.
Elle ne sait pas quelle sera leur histoire et savoure cet instant.
L’instant d’avant les retrouvailles, presqu’aussi délectable qu’elles le sont elles-mêmes.
Peut-être observe-t-elle une autre, et imagine-t-elle.
Ce qu’elle est, ce qu’elle vit, ce qu’elle ressent.
Et elle ressent une complicité.
Nouvelles images
Elle attend, sereine.
Assise, les yeux mi-clos, comme tournés vers elle-même, un vague sourire aux lèvres.
Féminine au-delà de ses atours.
Peut-être attend-elle des enfants, les siens, et profite-t-elle d’un moment de repos solitaire.
Elle est entre deux, la plénitude de l’ensemble qu’elle fait avec eux, et celle de ses moments à elle.
C’est la sérénité du ressourcement.
Peut-être fait-elle une pause avant de se lancer dans un travail d’importance.
Elle pense à ce qui l’attend et à ce qu’on attend d’elle.
Elle se prépare à quelque chose d’important.
Peut-être attend-elle un amoureux qu’elle connaît encore à peine.
Elle ne sait pas quelle sera leur histoire et savoure cet instant.
L’instant d’avant les retrouvailles, presqu’aussi délectable qu’elles le sont elles-mêmes.
Peut-être observe-t-elle une autre, et imagine-t-elle.
Ce qu’elle est, ce qu’elle vit, ce qu’elle ressent.
Et elle ressent une complicité.
Nouvelles images
Le numéro que vous avez demandé n'est plus attribué...
Dududu... veuillez consulter les renseignements...
Alors, voilà, France Telecom est devenu une véritable entreprise privée, du coup, a plus téléphon et donc a plus internet à la maison, d'où blogage très allégé ces jours-ci.
Ajoutez à cela un anniversaire de mini-fée à organiser en plusieurs étapes (on ne se refait pas), des visites familiales (et repas qui vont avec) et du travail en-veux-tu en-voilà, ben voilà.
Mais du coup, vous aurez peut-être une journée multi-posts aujourd'hui (voire même du diptyque semaine 4 très en retard).
Alors, voilà, France Telecom est devenu une véritable entreprise privée, du coup, a plus téléphon et donc a plus internet à la maison, d'où blogage très allégé ces jours-ci.
Ajoutez à cela un anniversaire de mini-fée à organiser en plusieurs étapes (on ne se refait pas), des visites familiales (et repas qui vont avec) et du travail en-veux-tu en-voilà, ben voilà.
Mais du coup, vous aurez peut-être une journée multi-posts aujourd'hui (voire même du diptyque semaine 4 très en retard).
dimanche 6 novembre 2005
Le milieu du livre du milieu
Anitta me l'a demandé, alors je m'exécute.
Le propos est simple :
1) aller devant sa bibliothèque,
2) prendre le livre du milieu,
3) ouvrir le livre au milieu,
4) recopier la phrase du milieu.
Première difficulté : ma bibliothèque est très chargée, et il y a donc des livres partout chez moi, y compris en tas sur le sol.
Deuxième difficulté : la bibliothèque est remplie de livres (normal), mais aussi de CD et de DVD, divers et variés.
Troisième difficulté : le tout est plus ou moins mélangé.
Je me suis tout de même pliée tant bien que mal à la règle, et le livre approximativement au milieu est donc :
*roulements de tambour*
Ca tombe bien, j'aime l'auteur et le livre.
Et la phrase du milieu (environ) est la suivante :
"L'absolu de l'amour est en réalité un désir d'identité absolue : il faut que la femme que nous aimons nage aussi lentement que nous, il faut qu'elle n'ait pas de passé qui lui appartienne en propre et dont elle pourrait se souvenir avec bonheur."
La suite du paragraphe poursuit le propos :
"Mais dès que l'illusion de l'identité absolue est brisée (la jeune fille se souvient avec bonheur de son passé ou bien elle nage vite), l'amour devient une source permanente du grand tourment que nous appelons litost."
Je vous invite à découvrir dans le livre ce qu'est la notion de litost, mot tchèque difficilement traduisible.
Qui veut le relais ?
Le propos est simple :
1) aller devant sa bibliothèque,
2) prendre le livre du milieu,
3) ouvrir le livre au milieu,
4) recopier la phrase du milieu.
Première difficulté : ma bibliothèque est très chargée, et il y a donc des livres partout chez moi, y compris en tas sur le sol.
Deuxième difficulté : la bibliothèque est remplie de livres (normal), mais aussi de CD et de DVD, divers et variés.
Troisième difficulté : le tout est plus ou moins mélangé.
Je me suis tout de même pliée tant bien que mal à la règle, et le livre approximativement au milieu est donc :
*roulements de tambour*
Le livre du rire et de l'oubli de Kundera.
Ca tombe bien, j'aime l'auteur et le livre.
Et la phrase du milieu (environ) est la suivante :
"L'absolu de l'amour est en réalité un désir d'identité absolue : il faut que la femme que nous aimons nage aussi lentement que nous, il faut qu'elle n'ait pas de passé qui lui appartienne en propre et dont elle pourrait se souvenir avec bonheur."
La suite du paragraphe poursuit le propos :
"Mais dès que l'illusion de l'identité absolue est brisée (la jeune fille se souvient avec bonheur de son passé ou bien elle nage vite), l'amour devient une source permanente du grand tourment que nous appelons litost."
Je vous invite à découvrir dans le livre ce qu'est la notion de litost, mot tchèque difficilement traduisible.
Qui veut le relais ?
mercredi 2 novembre 2005
Rien ne brûle
Normalement, j'écoute Miossec, je comprends et je déprime.
Et en ce moment, j'écoute Miossec, je comprends et je ne déprime pas.
J'ai dû avancer, quelque part...
Et en ce moment, j'écoute Miossec, je comprends et je ne déprime pas.
J'ai dû avancer, quelque part...
samedi 29 octobre 2005
Page publicitaire
Ce week-end, je passe des vacances sans enfant à la maison, et donc, j'en profite pour sortir (un peu).
Ainsi, après la très chouette soirée cajun offerte par monsieur Zydeco, j'ai passé la soirée d'hier dans un endroit rempli d'âme que je connaissais grâce à Pennac.
Donc, pour résumer, si vous voulez dîner, mais surtout passer une soirée drôle et chaleureuse, être énervés par un magicien, souffrir en voyant un homme-grenouille se contorsionner intensément, voir des numéros de voltige poétiques et surtout rencontrer l'incroyablement expressive Nana Divina...
Allez au Zèbre de Belleville les jeudis, vendredis et samedis. Ca fait du bien !
Du rab d'image
Ainsi, après la très chouette soirée cajun offerte par monsieur Zydeco, j'ai passé la soirée d'hier dans un endroit rempli d'âme que je connaissais grâce à Pennac.
Donc, pour résumer, si vous voulez dîner, mais surtout passer une soirée drôle et chaleureuse, être énervés par un magicien, souffrir en voyant un homme-grenouille se contorsionner intensément, voir des numéros de voltige poétiques et surtout rencontrer l'incroyablement expressive Nana Divina...
Allez au Zèbre de Belleville les jeudis, vendredis et samedis. Ca fait du bien !
Du rab d'image
mercredi 26 octobre 2005
Tout sur ma mère
Ce titre est mensonger, mais comme je le dis illico, ne venez pas vous plaindre.
Ma mère, parfois, ses propos me font méditer.
L'exemple du jour : "en faisant comme ça, tu perds du temps sans en perdre".
Edit du lendemain : se réveiller façon insomnie à 4h44, est-ce un signe de bonheur et de félicité à venir ? hum ?
Ma mère, parfois, ses propos me font méditer.
L'exemple du jour : "en faisant comme ça, tu perds du temps sans en perdre".
Edit du lendemain : se réveiller façon insomnie à 4h44, est-ce un signe de bonheur et de félicité à venir ? hum ?
jeudi 20 octobre 2005
Mon cartable était rouge
... et c'était l'heure de partir à l'école.
La page des vacances se tournait, emportant le séjour chez les grands-parents, le goûter de pain et de chocolat, la sieste sous le pommier, la cueillette des mirabelles et les jeux au bord du ruisseau avec les cousins.
L'air frais piquait mes mollets et je me sentais un peu gauche dans ma robe toute neuve, comme à chaque rentrée. C'était la période où l'été n'est pas encore parti, mais attend le milieu de la journée pour se rappeler à notre souvenir, enfermés dans la classe.
On voyait souvent par la porte-fenêtre de petits lézards venir se réchauffer dans la cour, à distance suffisante pour entendre la leçon d'histoire de l'après-midi.
La rentrée, c'était à la fois ma peur et mon délice. La peur de l'inconnu, ce nouvel instituteur à la moustache sévère et au coeur d'or, la classe des plus grands, les nouvelles choses qu'il faudrait apprendre... mais le délice d'en savoir plus, l'automne qui arrive avec sa rousseur et l'odeur des châtaignes qui cuisent pendant le dîner. Tout un cortège de sensations.
Et puis les jeux dans la cour, Alexandre et ses graines de tournesol, les tables de multiplication lancées à la volée, les cris sous le préau l'hiver, les secrets de filles en rond dans la cour de récré, les petits amoureux cachés derrière les buissons, le chemin de l'école avec les copains, le jour où j'ai cassé la poignée de mon cartable rouge en en mettant un coup sur la tête d'un garçon trop désagréable...
Je ne le savais pas encore, c'était ma dernière rentrée au pied des montagnes.
Ca se passe chez Racontars...
mardi 18 octobre 2005
People are people so...
Je te préviens, ami lecteur, ce post est interrogatif, du style "et moi, qu'est-ce que j'aurais fait ?"
Parce qu'il m'est arrivé une mésaventure ce week-end qui m'interroge depuis 3 jours (mais j'aime me torturer l'esprit avec tout ce qui me passe sous la main, ceux qui me connaissent en vrai le subissent plus souvent qu'à leur tour (c'est peut-être ce quifait mon charme me permet de garder ma chère liberté que j'aime en faisant fuir durablement les importuns ?) brèfle, fermons la parenthèse, encore que, si je veux un jour battre les records de longueur de parenthèses de miss Cassiopée, il faut que je m'en donne les moyens).
Donc, voila.
Samedi matin, tralali, tralala, ma loulette et moi descendons gaiement et nous dirigeons d'un pas rapide et dynamique en direction de l'école où avait lieu la réunion de début d'années (commencée depuis quasi 10 minutes).
Tout à coup, je vois un type sortir en courant de la pharmacie d'en face.
"Tiens, voila un monsieur bien pressé de prendre ses médocs", me dis-je en mon for intérieur (pourquoi un for n'est-il jamais extérieur ? Tirui, as-tu la réponse, toi qui a du temps pour chercher, huhu ?)
Mais pendant que la pensée se formule dans mon esprit embrumé, je vois la pharmacienne sortir en criant.
"Ben qu'est-ce qu'elle a, elle ?", m'interroge-je in petto.
Le type grimpe dans une voiture, essaye de démarrer, sort de la voiture et recommence à courir. Là mes neurones se connectent : il vient de braquer la pharmacienne (à 10h, voilà une étrange idée).
Ni une, ni deux, je cours dans sa direction en lui criant d'arrêter et de rendre l'argent, évidemment, aucun risque que je le rattrappe, mais j'espérais que d'autres gens dans la rue (pas munis d'enfants, eux) feraient quelque chose.
En fait, personne n'a bougé, et j'ai fini par appeler le 17 voyant que la pharmacienne en état de choc ne le ferait sans doûte pas.
Et nous sommes parties à l'école.
Bien sûr, tout ça a provoqué plusieurs discussions pour rassurer ma fillette un peu choquée, et des remises en question de moi-même par moi-même (entre autres) en pagaille, parce que potentiellement, j'ai fait courir un risque à ma fille.
Oui, mais où vivons-nous ? Pourquoi tout le monde fait-il comme si de rien n'était ?
Je me dis qu'il vaut mieux apprendre à ma fille à ne pas détourner le regard et à aider quand elle pourra, sans se mettre en danger bien sûr, mais est-ce la bonne solution si personne ne le fait ?
Elle ne me plait pas toujours tellement, la société que nous construisons...
Malgré tout, ne pas oublier de garder le nez en l'air...
Parce qu'il m'est arrivé une mésaventure ce week-end qui m'interroge depuis 3 jours (mais j'aime me torturer l'esprit avec tout ce qui me passe sous la main, ceux qui me connaissent en vrai le subissent plus souvent qu'à leur tour (c'est peut-être ce qui
Donc, voila.
Samedi matin, tralali, tralala, ma loulette et moi descendons gaiement et nous dirigeons d'un pas rapide et dynamique en direction de l'école où avait lieu la réunion de début d'années (commencée depuis quasi 10 minutes).
Tout à coup, je vois un type sortir en courant de la pharmacie d'en face.
"Tiens, voila un monsieur bien pressé de prendre ses médocs", me dis-je en mon for intérieur (pourquoi un for n'est-il jamais extérieur ? Tirui, as-tu la réponse, toi qui a du temps pour chercher, huhu ?)
Mais pendant que la pensée se formule dans mon esprit embrumé, je vois la pharmacienne sortir en criant.
"Ben qu'est-ce qu'elle a, elle ?", m'interroge-je in petto.
Le type grimpe dans une voiture, essaye de démarrer, sort de la voiture et recommence à courir. Là mes neurones se connectent : il vient de braquer la pharmacienne (à 10h, voilà une étrange idée).
Ni une, ni deux, je cours dans sa direction en lui criant d'arrêter et de rendre l'argent, évidemment, aucun risque que je le rattrappe, mais j'espérais que d'autres gens dans la rue (pas munis d'enfants, eux) feraient quelque chose.
En fait, personne n'a bougé, et j'ai fini par appeler le 17 voyant que la pharmacienne en état de choc ne le ferait sans doûte pas.
Et nous sommes parties à l'école.
Bien sûr, tout ça a provoqué plusieurs discussions pour rassurer ma fillette un peu choquée, et des remises en question de moi-même par moi-même (entre autres) en pagaille, parce que potentiellement, j'ai fait courir un risque à ma fille.
Oui, mais où vivons-nous ? Pourquoi tout le monde fait-il comme si de rien n'était ?
Je me dis qu'il vaut mieux apprendre à ma fille à ne pas détourner le regard et à aider quand elle pourra, sans se mettre en danger bien sûr, mais est-ce la bonne solution si personne ne le fait ?
Elle ne me plait pas toujours tellement, la société que nous construisons...
Malgré tout, ne pas oublier de garder le nez en l'air...
dimanche 16 octobre 2005
Questionnaire (again)
Ma CassioP préférée que j'aime m'a transmis le cadeau empoisonné... Je m'y colle donc de bonne grâce, parce que ça me fait bien plaisir qu'elle ait pensé à moi, pour dire la vérité.
Quel metteur en scène filmerait le mieux votre vie ?
Ca commence super fort, là, non ?
Alors, un truc un peu monotone et prise de tête, ce serait un français ancienne génération... En fait, mon ego serait ravi d'inspirer un Jarmusch.
Quel peintre vous aurait pris pour modèle ?
Un impressionniste, sûrement, Degas, par exemple.
Ou Klimt, parce que c'est classe (et doré).
Quel auteur aurait écrit le roman de votre vie ?
J'ai du mal à croire que ma vie puisse faire un roman. Enfin, un roman lisible.
Ceci dit, j'aimerais bien être une héroïne de Barbara Kingsolver ou de Nikki Gemmell, voire de Kundera (une de ses filles insignifiantes mais fortes), à choisir.
Quel dessinateur de BD vous croquerait le mieux ?
Ca y est, j'ai compris l'idée : c'est un questionnaire qui permet d'être prétentieux sans en avoir l'air. Ok, alors Marjane Satrapi.
Quel chanteur pourrait faire une chanson sur vous ?
Mon prénom vient d'une chanson de Brel, alors bon.
Et puis il y a déjà plein de chansons où je trouve des bouts de moi.
Quel ustensile de cuisine seriez-vous ?
Un truc en rapport avec la pâtisserie, peut-être...
ou plutôt une petite cafetière Bialetti (mon ustensile indispensable du matin)
Quel ingrédient de plat unique seriez-vous ?
La pasta, quelle question ?
Quelle pièce de la maison seriez-vous ?
Un petit salon chaleureux et confortable, où on a plaisir à se détendre et discuter.
Et quel meuble ?
Un jour, pour un concours, j'ai répondu une table, pour la convivialité, le centre de la discussion.
Aujourd'hui j'aimerais plus de confort, comme un lit, un fauteuil, mais la table, c'est pas si mal.
Quel jeu de société seriez-vous ?
Le Trivial pursuit.
Quel moyen de transport seriez-vous ?
La téléportation. Si quelqu'un réussit à mettre ça au point, je suis prête à l'épouser (surtout qu'il va devenir riche à milliards).
Quelle ville seriez-vous ?
Une ville d'Italie, Rome par exemple, le soleil, les gens, le passé, l'animation (la nourriture, les glaces, et tout le reste).
Quel musée ?
Le musée d'Orsay (pas original du tout)
Quel pays rêvez-vous de visiter ?
Il y en a tellement.
Zanzibar pour l'imaginaire, l'Australie pour la réalité.
Quel objet emporteriez-vous sur une île déserte ?
Quelqu'un.
Si c'est pas possible, un téléphone et des batteries.
Mais ça me tente pas, l'île déserte.
C'est maintenant à angel de répondre au bidule (huhu).
Vous
Quel metteur en scène filmerait le mieux votre vie ?
Ca commence super fort, là, non ?
Alors, un truc un peu monotone et prise de tête, ce serait un français ancienne génération... En fait, mon ego serait ravi d'inspirer un Jarmusch.
Quel peintre vous aurait pris pour modèle ?
Un impressionniste, sûrement, Degas, par exemple.
Ou Klimt, parce que c'est classe (et doré).
Quel auteur aurait écrit le roman de votre vie ?
J'ai du mal à croire que ma vie puisse faire un roman. Enfin, un roman lisible.
Ceci dit, j'aimerais bien être une héroïne de Barbara Kingsolver ou de Nikki Gemmell, voire de Kundera (une de ses filles insignifiantes mais fortes), à choisir.
Quel dessinateur de BD vous croquerait le mieux ?
Ca y est, j'ai compris l'idée : c'est un questionnaire qui permet d'être prétentieux sans en avoir l'air. Ok, alors Marjane Satrapi.
Quel chanteur pourrait faire une chanson sur vous ?
Mon prénom vient d'une chanson de Brel, alors bon.
Et puis il y a déjà plein de chansons où je trouve des bouts de moi.
Intérieur
Quel ustensile de cuisine seriez-vous ?
Un truc en rapport avec la pâtisserie, peut-être...
ou plutôt une petite cafetière Bialetti (mon ustensile indispensable du matin)
Quel ingrédient de plat unique seriez-vous ?
La pasta, quelle question ?
Quelle pièce de la maison seriez-vous ?
Un petit salon chaleureux et confortable, où on a plaisir à se détendre et discuter.
Et quel meuble ?
Un jour, pour un concours, j'ai répondu une table, pour la convivialité, le centre de la discussion.
Aujourd'hui j'aimerais plus de confort, comme un lit, un fauteuil, mais la table, c'est pas si mal.
Quel jeu de société seriez-vous ?
Le Trivial pursuit.
Extérieur
Quel moyen de transport seriez-vous ?
La téléportation. Si quelqu'un réussit à mettre ça au point, je suis prête à l'épouser (surtout qu'il va devenir riche à milliards).
Quelle ville seriez-vous ?
Une ville d'Italie, Rome par exemple, le soleil, les gens, le passé, l'animation (la nourriture, les glaces, et tout le reste).
Quel musée ?
Le musée d'Orsay (pas original du tout)
Quel pays rêvez-vous de visiter ?
Il y en a tellement.
Zanzibar pour l'imaginaire, l'Australie pour la réalité.
Quel objet emporteriez-vous sur une île déserte ?
Quelqu'un.
Si c'est pas possible, un téléphone et des batteries.
Mais ça me tente pas, l'île déserte.
C'est maintenant à angel de répondre au bidule (huhu).
samedi 15 octobre 2005
Ca peut pas toujours aller mal partout...
Ce serait pas possible sinon.
Donc hier a marqué ma deuxième élection de l'année.
Après avoir été élue sur la liste majoritaire des représentants du personnel de mon entreprise aux merveilles, me voici élue sur la liste nouvellement majoritaire des parents d'élève de l'école.
Wéééé !
C'est donc officiel, je suis une chieuse qui se mêle de tout.
Rien à voir, mais il faut écouter Arno (le chanteur belge), parce que c'est bien quand il chante.
Donc hier a marqué ma deuxième élection de l'année.
Après avoir été élue sur la liste majoritaire des représentants du personnel de mon entreprise aux merveilles, me voici élue sur la liste nouvellement majoritaire des parents d'élève de l'école.
Wéééé !
C'est donc officiel, je suis une chieuse qui se mêle de tout.
Rien à voir, mais il faut écouter Arno (le chanteur belge), parce que c'est bien quand il chante.
mercredi 12 octobre 2005
Hasard (?) de la programmation
Pas sûre que ce soit volontaire, mais c'est chaud au cinéma du coin, cette semaine...
Vos commentaires me font plaisir. Ce n'est pas l'envie d'écrire qui me manque, juste le temps et l'état d'esprit aussi. Pas d'idées noires ou de déprime à proprement parler, juste une sorte de confusion. Ce qui va souvent avec des avancées, il suffit d'attendre un peu pour le rebond.
Petit edit du lendemain soir : un début de rebond se fait sentir (et oui), j'en ai profité pour repeindre le photoblog.
lundi 10 octobre 2005
mardi 4 octobre 2005
Taïwan, la revanche
Vous vous en souvenez peut-être, mais en juillet, j'ai été prise en défaut lors d'une réunion avec des grands dirigeants venus d'Extrême-Orient honorer les misérables clients que nous (mon entreprise) sommes pour eux de leur présence.
La semaine dernière, la réunion avec Monsieur Li*, Monsieur Chang* et Monsieur Vu* venus eux aussi du Levant était organisée par mes soins, et j'ai donc pu me préparer (un mimimum) et éviter la honte du jean-basket, hin hin hin.
Sinon, comme Angel me l'a gentimentimposé demandé, je joue le jeu lancé par Dame Racontars et me plie aux fouilles bloggesques.
Ainsi, donc, dans mon 23ème post, je vous proposais, entre autres sujets palpitants, de traiter prochainement d'un sujet hélas toujours d'actualité dans le monde qui m'entoure :
Restructuration discrète d'entreprise : effets sur les moeurs des différentes catégories de personnel (sujet peu sexy, mais potentiellement drôle).
Bon, ce qui est dommage, c'est que le 22ème post me tient vraiment à coeur, alors je vous le recommande davantage.
Pour finir, un petit teasing photo
* Pour des raisons de confidentialité évidentes, j'ai du changer les noms, et ça n'a pas été si simple...
La semaine dernière, la réunion avec Monsieur Li*, Monsieur Chang* et Monsieur Vu* venus eux aussi du Levant était organisée par mes soins, et j'ai donc pu me préparer (un mimimum) et éviter la honte du jean-basket, hin hin hin.
Sinon, comme Angel me l'a gentiment
Ainsi, donc, dans mon 23ème post, je vous proposais, entre autres sujets palpitants, de traiter prochainement d'un sujet hélas toujours d'actualité dans le monde qui m'entoure :
Restructuration discrète d'entreprise : effets sur les moeurs des différentes catégories de personnel (sujet peu sexy, mais potentiellement drôle).
Bon, ce qui est dommage, c'est que le 22ème post me tient vraiment à coeur, alors je vous le recommande davantage.
Pour finir, un petit teasing photo
* Pour des raisons de confidentialité évidentes, j'ai du changer les noms, et ça n'a pas été si simple...
dimanche 2 octobre 2005
Pensées d'automne
Il y a des jours où sans avoir commis d'excès, on se réveille la tête à l'envers.
Des jours où on a l'impression que tout va dans le mauvais sens, surtout ce qui nous passe par la tête.
On regarde dehors, on ne voit que du gris, on pense que c'est l'automne naissant qui fait ça.
On se dit qu'on exagère, qu'on pourrait vivre des choses bien plus graves, que ce serait bien de se bouger un peu, surtout le mental, d'ailleurs.
Mais ce serait trop simple d'y réussir en claquant des doigts.
Heureusement, parfois, ça tombe bien, on avait prévu de voir des gens qu'on apprécie avant de savoir qu'on n'irait pas bien, et on ne peut pas du tout annuler, alors on y va, et c'est comme un bouquet de sourires qui laveraient la tête.
Et du coup, on rentre chez soi avec de jolies fleurs.
Des jours où on a l'impression que tout va dans le mauvais sens, surtout ce qui nous passe par la tête.
On regarde dehors, on ne voit que du gris, on pense que c'est l'automne naissant qui fait ça.
On se dit qu'on exagère, qu'on pourrait vivre des choses bien plus graves, que ce serait bien de se bouger un peu, surtout le mental, d'ailleurs.
Mais ce serait trop simple d'y réussir en claquant des doigts.
Heureusement, parfois, ça tombe bien, on avait prévu de voir des gens qu'on apprécie avant de savoir qu'on n'irait pas bien, et on ne peut pas du tout annuler, alors on y va, et c'est comme un bouquet de sourires qui laveraient la tête.
Et du coup, on rentre chez soi avec de jolies fleurs.
mercredi 28 septembre 2005
Annonce
Bon, je comptais bien vous narrer ce soir un truc intéressant (enfin, aussi intéressant que possible), mais c'est raté, je me bats avec mon vieux portable pour qu'il daigne me laisser copier 3 ans de photos de ma pounette (presque 4 en fait, ça file trop vite), mais pour l'instant, il a le dessus.
Donc, si tu es un jeune homme charmant, gentil, regardable, voire musclé, célibataire, capable de triompher d'un ordinateur hostile et d'une clé usb, ça pourrait peut-être m'intéresser.
Sauf si je réussis toute seule à vaincre la conspiration informatique. Hum.
Rien à voir, mais suite des aventures du lion (de la jungle, terrible jungle) :
tout finit bien dans le village devenu tranquille, puisque :
"Plus de rage-euh, plus de carrelage-euh, le lion est mort ce soir"...
Bonus track
Donc, si tu es un jeune homme charmant, gentil, regardable, voire musclé, célibataire, capable de triompher d'un ordinateur hostile et d'une clé usb, ça pourrait peut-être m'intéresser.
Sauf si je réussis toute seule à vaincre la conspiration informatique. Hum.
Rien à voir, mais suite des aventures du lion (de la jungle, terrible jungle) :
tout finit bien dans le village devenu tranquille, puisque :
"Plus de rage-euh, plus de carrelage-euh, le lion est mort ce soir"...
Bonus track
mardi 27 septembre 2005
Une nouvelle question
Il y a environ un an, ma fillette me posait déjà des questions existencielles du type : "Pourquoi le monsieur ?"
Et la réponse n'était pas évidente et la satisfaisait rarement.
Aujourd'hui, on passe à la vitesse supérieure. Et oui.
Donc si quelqu'un peut répondre à l'interrogation du moment, qu'il m'aide (ou se taise à tout jamais, enfin non, j'aime bien les réponses, moi). Je précise que "je ne sais pas" est vigoureusement récusé par la demoiselle et ne pourra donc pas être accepté (je sais, c'est dur).
Posons donc le cadre : à l'école, la chanson du moment est "Le lion est mort ce soir" (owimbowé).
D'où un chantonnement en boucle, plutôt agréable.
Suivi de la question :
"Pourquoi ils ont tué le lion, les chasseurs ?"
Bon, déjà, vous noterez que les chasseurs, même s'ils n'ont rien à voir avec l'histoire a priori, sont immédiatement suspectés et, de surcroît, la miss ne croit pas du tout à une mort naturelle.
Donc, voilà, j'attends vos réponses. Constructives, évidemment.
Et la réponse n'était pas évidente et la satisfaisait rarement.
Aujourd'hui, on passe à la vitesse supérieure. Et oui.
Donc si quelqu'un peut répondre à l'interrogation du moment, qu'il m'aide (ou se taise à tout jamais, enfin non, j'aime bien les réponses, moi). Je précise que "je ne sais pas" est vigoureusement récusé par la demoiselle et ne pourra donc pas être accepté (je sais, c'est dur).
Posons donc le cadre : à l'école, la chanson du moment est "Le lion est mort ce soir" (owimbowé).
D'où un chantonnement en boucle, plutôt agréable.
Suivi de la question :
"Pourquoi ils ont tué le lion, les chasseurs ?"
Bon, déjà, vous noterez que les chasseurs, même s'ils n'ont rien à voir avec l'histoire a priori, sont immédiatement suspectés et, de surcroît, la miss ne croit pas du tout à une mort naturelle.
Donc, voilà, j'attends vos réponses. Constructives, évidemment.
dimanche 25 septembre 2005
Réserves de bonne humeur
Un week-end qui repose par les forces données par les sourires plutôt que par le sommeil, c'est quand même le meilleur moyen de retrouver vraiment le sourire.
Pour résumer :
* une excellente nouvelle (et du gâtisme en perspective, oui oui)
* une visite fraterno-belle-sorale
* une fillette enchantée
* un resto de quartier où on mange bien (et où ça sent vraiment l'Italie)
* un achat de forets (c'est l'occasion de s'équiper en accessoires indispensables)
* de la déco
* un porte-revue Skrissel accroché
* un après-midi de copines pour deux fillettes et deux mamans
* un post écrit sans effort, ni râleries (mais quand le clavier ne se fait pas prier, c'est plaisant, il faut l'avouer)
* et pour fêter ça, quelques images là
Pour résumer :
* une excellente nouvelle (et du gâtisme en perspective, oui oui)
* une visite fraterno-belle-sorale
* une fillette enchantée
* un resto de quartier où on mange bien (et où ça sent vraiment l'Italie)
* un achat de forets (c'est l'occasion de s'équiper en accessoires indispensables)
* de la déco
* un porte-revue Skrissel accroché
* un après-midi de copines pour deux fillettes et deux mamans
* un post écrit sans effort, ni râleries (mais quand le clavier ne se fait pas prier, c'est plaisant, il faut l'avouer)
* et pour fêter ça, quelques images là
vendredi 23 septembre 2005
Ca arrive...
La livraison est prévue ce week-end, par ailleurs un peu chargé.
Mais ça vient.
A part ça, je suis triste, parce que Lilou a rejoint sa dernière maison et elle n'a même pas connu la vie de vieux chat.
Mais ça vient.
A part ça, je suis triste, parce que Lilou a rejoint sa dernière maison et elle n'a même pas connu la vie de vieux chat.
mardi 20 septembre 2005
What about this new day on my way ?
Toujours pas de nouvel ordi à la maison, donc postage rapide from the wonderful world of the taf.
(dois-je avouer que poster de chez moi relève de la gageure vu le fonctionnement hasardeux des touches i, o, u, s et r, le blocage périodique du t et la paralysie définitive de la flèche haute et du retour ?)
Mais du coup, ça formate pas mal l'inspiration de ne pouvoir blouguer quand elle est là (ha ha ha).
Brèfle.
Tout ça me permet de changer de loisirs à la maison : rangement, déco, thermocollage d'ourlets de rideaux, lecture, voire même couchage avec les poules (et c'est pas du lusque).
Bon, l'élan ne m'a tout de même pas portée jusqu'au tri de paperasse, pas de miracle non plus.
Ceci dit, je devrais me dépêcher, la commande d'ordi tout neuf est sur les rails.
(dois-je avouer que poster de chez moi relève de la gageure vu le fonctionnement hasardeux des touches i, o, u, s et r, le blocage périodique du t et la paralysie définitive de la flèche haute et du retour ?)
Mais du coup, ça formate pas mal l'inspiration de ne pouvoir blouguer quand elle est là (ha ha ha).
Brèfle.
Tout ça me permet de changer de loisirs à la maison : rangement, déco, thermocollage d'ourlets de rideaux, lecture, voire même couchage avec les poules (et c'est pas du lusque).
Bon, l'élan ne m'a tout de même pas portée jusqu'au tri de paperasse, pas de miracle non plus.
Ceci dit, je devrais me dépêcher, la commande d'ordi tout neuf est sur les rails.
samedi 17 septembre 2005
Economise ton clavier
Je voulais juste prévenir que mon clavier approchant à grand pas de l'hémiplégie définitive et le disque dur de mon ordi étant au bord de la mort clinique, et m'étant fait griller par un collègue sur deux envois de note pendant les heures ouvrables cette semaine (si tu me lis...), le rythme et la longueur de mes passages ici risquent d'être réduits pendant quelques jours...
Jusqu'à l'arrivée céans de mon nouveau jouet, en tout cas.
Un APN et un ordinateur minutieusement choisis en moins de trois mois, je crois que je vais finir technophile, si ça continue.
Jusqu'à l'arrivée céans de mon nouveau jouet, en tout cas.
Un APN et un ordinateur minutieusement choisis en moins de trois mois, je crois que je vais finir technophile, si ça continue.
jeudi 15 septembre 2005
Enfantinages
Ce matin, un petit garçon qui n'a pas atteint les 2 ans tentait une tentative d'évasion devant la porte de la crèche.
Peut-être a-t-il compris qu'il en a pris pour au moins 18 ans de collectivité ?
Souvent, ma fillette et moi discutons dans son lit ou le mien, le lever et le coucher sont nos moments de papotage préférés.
Hier soir, elle me disait en pleurant qu'elle ne voudrait pas devenir vieille, plus tard.
Etre maman, oui, ça, elle en rêve déjà, mais vieille, pas question. Trop flippant.
Alors je lui ai expliqué que moi-même, je suis déjà un peu vieille, que ma mère l'est un peu plus encore, et ma grand-mère encore plus.
"Mais non, vous n'êtes pas vieilles !"
Ouf, alors.
Ca m'a fait tout drôle de m'inscrire dans une lignée féminine de manière aussi flagrante, pour la première fois, alors qu'on arrive doucement aux 4 ans de la pounette et que ses interrogations sur le passage du temps se font plus fréquentes.
Rien à voir, mais je continue à pester de découvrir les différentes choses qui ont disparu de ma maison. Ainsi, pas d'inhalations pour soigner ma crève, l'essence algérienne est partie avec les forets, et je pense que je ne suis pas au bout de mes découvertes. Et ça m'agace prodigieusement.
Peut-être a-t-il compris qu'il en a pris pour au moins 18 ans de collectivité ?
Souvent, ma fillette et moi discutons dans son lit ou le mien, le lever et le coucher sont nos moments de papotage préférés.
Hier soir, elle me disait en pleurant qu'elle ne voudrait pas devenir vieille, plus tard.
Etre maman, oui, ça, elle en rêve déjà, mais vieille, pas question. Trop flippant.
Alors je lui ai expliqué que moi-même, je suis déjà un peu vieille, que ma mère l'est un peu plus encore, et ma grand-mère encore plus.
"Mais non, vous n'êtes pas vieilles !"
Ouf, alors.
Ca m'a fait tout drôle de m'inscrire dans une lignée féminine de manière aussi flagrante, pour la première fois, alors qu'on arrive doucement aux 4 ans de la pounette et que ses interrogations sur le passage du temps se font plus fréquentes.
Rien à voir, mais je continue à pester de découvrir les différentes choses qui ont disparu de ma maison. Ainsi, pas d'inhalations pour soigner ma crève, l'essence algérienne est partie avec les forets, et je pense que je ne suis pas au bout de mes découvertes. Et ça m'agace prodigieusement.
lundi 12 septembre 2005
Ca promet
Aujourd'hui c'est lundi.
Vrai scoop, n'est-ce pas ?
Eh bien, je ne sais pas pourquoi, mais je me sens aussi fatiguée que vendredi soir dernier. Bon, ok, je suis enrhumée, comme certaines ont pu le juger en découvrant une voix de fumeuse intensive sexagénaire au lieu du chant mélodieux qui s'élève habituellement lorsque j'ouvre la bouche pour dire des choses toujours intelligentes et pleines de bon sens (près de chez vous).
Donc, voila, le réveil avec la tête comme une pastèque, le nez bouché mais qui coule, la toux inefficace mais fatigante, et la pounette dans un état proche du somnabulisme laisse augurer d'une semaine pour le moins facile.
Mais je saurai faire face !
Edit du soir : du nouveau sur le photoblog
Vrai scoop, n'est-ce pas ?
Eh bien, je ne sais pas pourquoi, mais je me sens aussi fatiguée que vendredi soir dernier. Bon, ok, je suis enrhumée, comme certaines ont pu le juger en découvrant une voix de fumeuse intensive sexagénaire au lieu du chant mélodieux qui s'élève habituellement lorsque j'ouvre la bouche pour dire des choses toujours intelligentes et pleines de bon sens (près de chez vous).
Donc, voila, le réveil avec la tête comme une pastèque, le nez bouché mais qui coule, la toux inefficace mais fatigante, et la pounette dans un état proche du somnabulisme laisse augurer d'une semaine pour le moins facile.
Mais je saurai faire face !
Edit du soir : du nouveau sur le photoblog
vendredi 9 septembre 2005
Attendre à la fenêtre
Ce soir, j'attendais ma fillette. En regardant par la fenêtre.
Un tas d'attentes me sont revenues d'un coup. Comme un boomerang (me reviennent les jours passés).
Toute petite, il m'arrivait chez ma grand-mère d'attendre le passage de mes parents, le soir, assise sur le petit radiateur carré et bas lorsqu'il était froid, après l'école et avant qu'ils ne rentrent dormir à la maison.
Plus tard, j'ai attendu à la porte d'entrée que ma mère remonte avec le courrier, et je l'appelais sans relâche jusqu'à son retour, criant son nom dans l'escalier.
Quand mes parents se sont séparés, je me suis mise à attendre à la fenêtre. Que ma mère rentre de ses entrevues avec mon père, durant de longues soirées. Que mon père vienne nous chercher, des journées entières à décompter le retard. Et j'oubliais cette attente inquiète dès qu'ils arrivaient.
Et puis, j'ai attendu le retour-éclair de l'amoureux, le guettant pour servir son dîner avant qu'il n'ait fini de garer le bus qu'il conduisait, pour ne pas perdre une seule minute de sa demi-heure de pause.
Plus tard, j'ai attendu la nuit à la fenêtre en espérant son retour, surveillant les voitures... jusqu'à la fois suivante.
Et ces temps-ci, j'attends ma fille, certains jours.
Ca peut sembler sinistre, et pourtant, on apprend toute une vie en regardant dehors.
On reconnait les gens qu'on croise dans la rue, l'homme au dalmatien, les enfants de l'école, la pharmacienne vietnamienne.
Il y a les pies qui nichent sur le toit d'en face, le nouveau type qui est mon vis-à-vis et fait sa prière du soir face à La Mecque, l'appartement vendu du voisin qui montrait son torse d'ébène chaque été (désolée, ma soeur), les plantes fleuries devant les baies vitrées, les fenêtres calfeutrées, le monsieur très âgé qui monte ses courses à pied au dixième étage.
Des visages qui deviennent familiers, jour après jour, des familles qu'on voit s'agrandir, et puis d'autres qu'on ne connaîtra pas.
Les voitures qui passent, qui se garent en double-file, qu'on charge ou décharge, les livraisons de courses, de meubles ou de fenêtres, les déménagements, les travaux dans les appartements, les trottoirs encombrés de bric à brac hétéroclite les veilles du passage de la benne des encombrants.
Et puis au loin, le Parc des Princes qui s'allume et tout au fond, le Mont St Valérien qui se dessine si on regarde bien.
Attendre à la fenêtre, et participer à la vie.
Muchacha asomada a ventana - Salvador Dali
Un tas d'attentes me sont revenues d'un coup. Comme un boomerang (me reviennent les jours passés).
Toute petite, il m'arrivait chez ma grand-mère d'attendre le passage de mes parents, le soir, assise sur le petit radiateur carré et bas lorsqu'il était froid, après l'école et avant qu'ils ne rentrent dormir à la maison.
Plus tard, j'ai attendu à la porte d'entrée que ma mère remonte avec le courrier, et je l'appelais sans relâche jusqu'à son retour, criant son nom dans l'escalier.
Quand mes parents se sont séparés, je me suis mise à attendre à la fenêtre. Que ma mère rentre de ses entrevues avec mon père, durant de longues soirées. Que mon père vienne nous chercher, des journées entières à décompter le retard. Et j'oubliais cette attente inquiète dès qu'ils arrivaient.
Et puis, j'ai attendu le retour-éclair de l'amoureux, le guettant pour servir son dîner avant qu'il n'ait fini de garer le bus qu'il conduisait, pour ne pas perdre une seule minute de sa demi-heure de pause.
Plus tard, j'ai attendu la nuit à la fenêtre en espérant son retour, surveillant les voitures... jusqu'à la fois suivante.
Et ces temps-ci, j'attends ma fille, certains jours.
Ca peut sembler sinistre, et pourtant, on apprend toute une vie en regardant dehors.
On reconnait les gens qu'on croise dans la rue, l'homme au dalmatien, les enfants de l'école, la pharmacienne vietnamienne.
Il y a les pies qui nichent sur le toit d'en face, le nouveau type qui est mon vis-à-vis et fait sa prière du soir face à La Mecque, l'appartement vendu du voisin qui montrait son torse d'ébène chaque été (désolée, ma soeur), les plantes fleuries devant les baies vitrées, les fenêtres calfeutrées, le monsieur très âgé qui monte ses courses à pied au dixième étage.
Des visages qui deviennent familiers, jour après jour, des familles qu'on voit s'agrandir, et puis d'autres qu'on ne connaîtra pas.
Les voitures qui passent, qui se garent en double-file, qu'on charge ou décharge, les livraisons de courses, de meubles ou de fenêtres, les déménagements, les travaux dans les appartements, les trottoirs encombrés de bric à brac hétéroclite les veilles du passage de la benne des encombrants.
Et puis au loin, le Parc des Princes qui s'allume et tout au fond, le Mont St Valérien qui se dessine si on regarde bien.
Attendre à la fenêtre, et participer à la vie.
Muchacha asomada a ventana - Salvador Dali
lundi 5 septembre 2005
Le jeu des 5 saveurs
Voici donc l'énoncé de l'exercice refilé par angel, laquelle l'avait reçu de dame Racontars :
Citez cinq aliments, plats ou autres, qui ont fait partie de votre enfance, et qui vous manquent, parfois, quand la nostalgie vous prend...
Comme toujours, je vais probablement sortir des cases pré-établies. Parce que cinq aliments, c'est peu pour la gourmande que je suis. Et aussi, parce que dans la mesure du possible, j'essaie de faire perdurer les trucs que j'aime, notamment dans ma cuisine.
Je pourrais commencer avec les cinq aliments dont je garde un mauvais souvenir (la macédoine de légumes en boîte, la forêt noire, les haricots verts à la crème servis froids au goûter, la crème du lait et le melon, et puis si vous m'invitez, pas de saumon fumé, ça me rend malade). Bon, j'avoue, je tourne autour du pot, j'ai du mal à faire un choix.
D'abord, il y a mes petits déjeuners et mes goûters d'enfance, chez ma grand-mère paternelle. J'habitais quasiment chez ma grand-mère jusqu'à mes 3 ans et demie, puis nous avons passé la moitié des grandes vacances chez elle pendant des années. Les souvenirs sucrés chez elle, ce sont aussi ceux des jeux avec mes frère, soeur et cousins, la petite-enfance puis les vacances, la présence de mon grand-père parti trop tôt, un temps de famille unie.
L'emblème du petit déjeuner, c'était la confiture de coings maison, enfin confiture n'est pas le terme exact, c'était presque de la pâte de coings un peu liquide, sombre et caramélisée, et qui faisait de longs fils entre le pot et la tartine. Rien à voir avec la gelée de coings du supermarché, donc.
Et puis au goûter, les tartines de beurre avec du sucre glace ou du chocolat en poudre ou le pain avec une barre de chocolat Meunier, et le verre de Tang.
Et puis, rarement, un croissant au chocolat avec un délicieux glaçage au sucre, un truc que je n'ai vu qu'en Lorraine.
Le deuxième souvenir alimentaire que j'ai, ce sont des dîners de petite-enfance quand je vivais chez ma grand-mère : la soupe blanche aux vermicelles et la Floraline au lait sucré.
La soupe blanche, j'ai trouvé comment la faire par hasard, en voulant la faire goûter à ma fille : du bouillon avec du lait et des vermicelles, pile le même goût. La pounette a aimé, et quel plaisir de retrouver un goût oublié.
La Floraline, en revanche, ma fillette n'a jamais adhéré. Elle a pourtant été mon aliment-réconfort attitré jusqu'à il y a quelques années. Epaisse et bien sucrée.
Les pâtes fraîches de ma grand-mère italienne m'ont aussi marquée pour toujours.
Parce qu'elle les fait (plus rarement maintenant) entièrement à l'oeil, sans mesurer précisément les proportions.
Parce qu'elle en faisait une quantité industrielle : minimum vingt personnes à table.
Parce qu'elle les étalait sur un drap, sur toute la longueur de la table avec un manche à balai et découpait les tagliatelles au couteau.
Parce qu'elle les laissait reposer sur leurs draps sur son lit, sur le canapé, sur la table, autant d'occasion d'en picorer en passant.
Parce que pendant ce temps, le ragù et les boulettes mijotaient, et que ça sentait bon.
Parce que c'était un joyeux désordre à table, avec les conversations des adultes et le chahut des enfants.
Parce que mes cousines mangeaient les pâtes blanches et pas nous.
Parce que râper le pecorino et manger la viande après la pasta, c'était comme le rituel du dimanche chez ma grand-mère.
Ensuite, les plats de ma mère, et en particulier, le trio mousse d'épinards-purée de pommes de terre-oeufs sur le plat. Bon, présenté comme ça, ça a l'air lourd, mais c'est délicieux, même les enfants aiment. Et puis, comparé au plat typique de Vendredi Saint qu'on mangeait dans la famille de mon père (pâtes à la béchamel-oeufs durs), c'est aérien.
Ma mère excelle aussi dans plein de trucs dont j'ai un souvenir eau-à-la-bouche : les pâtes au four (recette familiale surprenante, venez, je vous ferai goûter, mais je garde la recette) et les canellonis, le far breton recette tupperware (oui, je sais, mais c'est parfait pour le goûter), les gaufres et les crêpes...
Pour finir, ce n'est pas vraiment un souvenir d'enfance, mais je les mets dans le classement parce que j'en ai mangé pendant mes vacances en Calabre, et qu'on n'en trouve que là-bas.
Les frese (prononcer "frésé"), sont des demi-petits pains plats, séchés au four et souvent troués au centre. On les humidifie en versant un peu d'eau dessus, on y ajoute un filet d'huile d'olive, on les couvre de petits morceaux de tomate bien rustique et parfumée et de mozzarella (di buffala, c'est encore meilleur), et on parsème de basilic frais et d'origan. La préparation est presqu'aussi jubilatoire que la dégustation.
En rentrant de la plage en début d'après-midi, profitant de l'ombre quand le soleil tape fort, c'est un moment de perfection. Il ne manque plus qu'une tasse de moka ensuite, et c'est le régal total.
Ca me plairait bien de lire les émois alimentaires d'enfance de la jeune bergère, d'Ivan et d'Oulala et je suis curieuse de connaître aussi ceux d'India et de ceux qui voudront.
Citez cinq aliments, plats ou autres, qui ont fait partie de votre enfance, et qui vous manquent, parfois, quand la nostalgie vous prend...
Comme toujours, je vais probablement sortir des cases pré-établies. Parce que cinq aliments, c'est peu pour la gourmande que je suis. Et aussi, parce que dans la mesure du possible, j'essaie de faire perdurer les trucs que j'aime, notamment dans ma cuisine.
Je pourrais commencer avec les cinq aliments dont je garde un mauvais souvenir (la macédoine de légumes en boîte, la forêt noire, les haricots verts à la crème servis froids au goûter, la crème du lait et le melon, et puis si vous m'invitez, pas de saumon fumé, ça me rend malade). Bon, j'avoue, je tourne autour du pot, j'ai du mal à faire un choix.
D'abord, il y a mes petits déjeuners et mes goûters d'enfance, chez ma grand-mère paternelle. J'habitais quasiment chez ma grand-mère jusqu'à mes 3 ans et demie, puis nous avons passé la moitié des grandes vacances chez elle pendant des années. Les souvenirs sucrés chez elle, ce sont aussi ceux des jeux avec mes frère, soeur et cousins, la petite-enfance puis les vacances, la présence de mon grand-père parti trop tôt, un temps de famille unie.
L'emblème du petit déjeuner, c'était la confiture de coings maison, enfin confiture n'est pas le terme exact, c'était presque de la pâte de coings un peu liquide, sombre et caramélisée, et qui faisait de longs fils entre le pot et la tartine. Rien à voir avec la gelée de coings du supermarché, donc.
Et puis au goûter, les tartines de beurre avec du sucre glace ou du chocolat en poudre ou le pain avec une barre de chocolat Meunier, et le verre de Tang.
Et puis, rarement, un croissant au chocolat avec un délicieux glaçage au sucre, un truc que je n'ai vu qu'en Lorraine.
Le deuxième souvenir alimentaire que j'ai, ce sont des dîners de petite-enfance quand je vivais chez ma grand-mère : la soupe blanche aux vermicelles et la Floraline au lait sucré.
La soupe blanche, j'ai trouvé comment la faire par hasard, en voulant la faire goûter à ma fille : du bouillon avec du lait et des vermicelles, pile le même goût. La pounette a aimé, et quel plaisir de retrouver un goût oublié.
La Floraline, en revanche, ma fillette n'a jamais adhéré. Elle a pourtant été mon aliment-réconfort attitré jusqu'à il y a quelques années. Epaisse et bien sucrée.
Les pâtes fraîches de ma grand-mère italienne m'ont aussi marquée pour toujours.
Parce qu'elle les fait (plus rarement maintenant) entièrement à l'oeil, sans mesurer précisément les proportions.
Parce qu'elle en faisait une quantité industrielle : minimum vingt personnes à table.
Parce qu'elle les étalait sur un drap, sur toute la longueur de la table avec un manche à balai et découpait les tagliatelles au couteau.
Parce qu'elle les laissait reposer sur leurs draps sur son lit, sur le canapé, sur la table, autant d'occasion d'en picorer en passant.
Parce que pendant ce temps, le ragù et les boulettes mijotaient, et que ça sentait bon.
Parce que c'était un joyeux désordre à table, avec les conversations des adultes et le chahut des enfants.
Parce que mes cousines mangeaient les pâtes blanches et pas nous.
Parce que râper le pecorino et manger la viande après la pasta, c'était comme le rituel du dimanche chez ma grand-mère.
Ensuite, les plats de ma mère, et en particulier, le trio mousse d'épinards-purée de pommes de terre-oeufs sur le plat. Bon, présenté comme ça, ça a l'air lourd, mais c'est délicieux, même les enfants aiment. Et puis, comparé au plat typique de Vendredi Saint qu'on mangeait dans la famille de mon père (pâtes à la béchamel-oeufs durs), c'est aérien.
Ma mère excelle aussi dans plein de trucs dont j'ai un souvenir eau-à-la-bouche : les pâtes au four (recette familiale surprenante, venez, je vous ferai goûter, mais je garde la recette) et les canellonis, le far breton recette tupperware (oui, je sais, mais c'est parfait pour le goûter), les gaufres et les crêpes...
Pour finir, ce n'est pas vraiment un souvenir d'enfance, mais je les mets dans le classement parce que j'en ai mangé pendant mes vacances en Calabre, et qu'on n'en trouve que là-bas.
Les frese (prononcer "frésé"), sont des demi-petits pains plats, séchés au four et souvent troués au centre. On les humidifie en versant un peu d'eau dessus, on y ajoute un filet d'huile d'olive, on les couvre de petits morceaux de tomate bien rustique et parfumée et de mozzarella (di buffala, c'est encore meilleur), et on parsème de basilic frais et d'origan. La préparation est presqu'aussi jubilatoire que la dégustation.
En rentrant de la plage en début d'après-midi, profitant de l'ombre quand le soleil tape fort, c'est un moment de perfection. Il ne manque plus qu'une tasse de moka ensuite, et c'est le régal total.
Ca me plairait bien de lire les émois alimentaires d'enfance de la jeune bergère, d'Ivan et d'Oulala et je suis curieuse de connaître aussi ceux d'India et de ceux qui voudront.
samedi 3 septembre 2005
Verdâtre
Ce matin, profitant de 36 heures sans enfant (sa rentrée s'est bien passée, merci), je comptais bien déranger mes voisins et installer dans mes toilettes l'accessoire qui va changer ma vie, j'ai nommé le fameux porte-revue mural Skrissel de chez Ikeya (pardon ma soeur et mon frère, je vous ai copié, mais bon, comment se passer d'un tel accessoire, hum ?).
J'ai tout bien préparé : pris des mesures précises (et vérifié que le truc ne serait pas de travers sur le mur), trouvé des vis et des chevilles pour éviter le vissage direct dans le mur qui fût ma spécialité, sorti la perceuse.
Las, c'était sans compter avec l'esprit contrariant des éléments puisque de boîte à forets, point il n'y avait. En revanche, celui qui l'a embarquée m'a laissé un tas de bidules aussi volumineux qu'inutiles... Heureusement que je n'ai pas l'esprit vengeur, hin hin hin.
J'ai tout bien préparé : pris des mesures précises (et vérifié que le truc ne serait pas de travers sur le mur), trouvé des vis et des chevilles pour éviter le vissage direct dans le mur qui fût ma spécialité, sorti la perceuse.
Las, c'était sans compter avec l'esprit contrariant des éléments puisque de boîte à forets, point il n'y avait. En revanche, celui qui l'a embarquée m'a laissé un tas de bidules aussi volumineux qu'inutiles... Heureusement que je n'ai pas l'esprit vengeur, hin hin hin.
mercredi 31 août 2005
Le retour
Il fallait que ça arrive, bien sûr.
Après 3 semaines de périple, les deux tiers de la famille visitée, plus de 1500 kilomètres parcourus, des couleurs prises sur le visage (mais pas que), des repas et des repas, des sourires d'enfants et de grands, de la fatigue un peu, des discussions et des chansons avec la pounette, il a bien fallu rentrer.
Le blog-anniversaire a été décalé, mais pour le fêter, tadaaaaa !
Voici le petit frère de mon blog, avec qui il va désormais cohabiter. Sûr qu'ils vont s'entendre...
Après 3 semaines de périple, les deux tiers de la famille visitée, plus de 1500 kilomètres parcourus, des couleurs prises sur le visage (mais pas que), des repas et des repas, des sourires d'enfants et de grands, de la fatigue un peu, des discussions et des chansons avec la pounette, il a bien fallu rentrer.
Le blog-anniversaire a été décalé, mais pour le fêter, tadaaaaa !
Voici le petit frère de mon blog, avec qui il va désormais cohabiter. Sûr qu'ils vont s'entendre...
mardi 23 août 2005
Entre deux
Avant de repartir, un mot de la pounette :
"Tu sais, quand les bâteaux se seront bien reposés, ils repartiront dans la mer."
Les vacances, même improvisées, ça fait du bien.
(et puis, dans 3 jours, c'est mon blogversaire, déjà...)
vendredi 12 août 2005
mardi 9 août 2005
Meine Berliner Zeitung
Il y a 10 ans, Michaël Jackson était au top, notre président fraîchement élu reprenait les essais nucléaires à Mururoa, Juppé se tenait droit dans ses bottes, des bombes explosaient dans le métro et au RER St-Michel, la guerre en ex-Yougoslavie touchait à sa fin et la radio passait Sheryl Crow et les Cranberries en boucle.
Et moi, cette année-là, j'ai passé l'été à Berlin.
C'était un de ces moments qu'on oublie pas, une parenthèse qui sans rien changer change quand même la vie, imperceptiblement. La mienne, mais pas seulement.
Tout s'est passé à l'improviste : mon départ de Toulouse, avec un stage trouvé 2 semaines avant son début, le lieu pas tout-à-fait choisi, la recherche d'un logement, l'apprentissage de l'allemand quasiment sur le tas, vu mes bases scolaires ridicules, les sorties, les rencontres. Tout était de la joyeuse improvisation.
Je me souviens des premiers jours difficiles : mon porte-feuille disparu le premier jour et miraculeusement réapparu le lendemain, une brouille avec mon père qui durera presqu'un an à s'éviter, le gérant de foyer étudiant tentant de m'escroquer et moi argumentant, mon dico allemand à la main (il m'a lâché une chambre à prix normal quand j'ai pleuré), le jeune hébergeur à qui j'ai offert ses vacances en lui payant ma première semaine berlinoise dans une chambre pourtant gracieusement prêtée par ses parents...
Et puis les rencontres : Helen, l'anglaise qui connaissait Toulouse et riait de ne pas savoir prononcer "grenouille", mais "grenouy" et aimait dire "il me casse les couys", ses copines : la blonde Nicola, Nadia la timide, devenue ma copine, et la rigolote brunette qui était avec elle.
Et Tim, auto-surnommé "anglais de m*erde !".
Les garçons de la résidence universitaire : le berlinois et le bavarois qui s'évitaient, les camerounais arrivés à l'Est avant la chute du Mur, trop contents de pouvoir parler français, et l'étudiant chypriote, "de la partie grecque de l'île".
Dave Willis, aussi, l'anglais so british dont je partageais le bureau et mon autre collègue, hollandais de Groniguen ("quoi, tu sais qu'on produit du gaz chez moi?").
Et puis mes 3 amis : Roman, l'autrichien qui me rappelait mon pote Guillaume, Eric l'américain qui découvrait un autre monde, et Alan, l'irlandais du nord, dont j'arrivais à peine à comprendre le prénom quand on s'est rencontrés.
Il y a eu les sorties nombreuses, le Reichstag emballé par Christo, les visites d'Alexanderplatz, Postdamer Platz, le musée égyptien et le château de Charlottenbourg, Check Point Charlie, Potsdam, les après-midi au lac, Pulp Fiction en VO sous-titrée en allemand et en plein air, les boîtes improbables, Tacheles comme point de ralliement un jour sur deux, le Ku'Damm et Europacenter. Une soirée d'incruste en jeans usés et t-shirts de l'armée informes parmi les smokings et les robes du soir dans une réception fêtant la mise en orbite d'un satellite. Notre kebab de Friedrichstrasse à n'importe quelle heure du jour ou de la nuit.
Les discussions à n'en plus finir, les rires, les traductions hasardeuses, l'échange, les rendez-vous d'avant le téléphone portable et sans téléphone du tout, on se voit chaque jour, on attend les absents et s'ils ne viennent pas, on se retrouve le lendemain, même heure, même endroit. Ne pas se perdre déjà surtout.
Trouver des français du même coin que soi au milieu d'une foule de milliers de personnes venues voir Nina Hagen dans un festival où elle n'apparaîtra pas. Les entraîner dans le tourbillon pendant leurs 3 jours de visites.
Des moments seule dans la cuisine commune pour entendre la France, tôt le matin ou tard le soir, écouter RFI, entendre NTM chanter "La Fièvre", Solaar et sa voix qui danse, laisser couler une larme dans les céréales quand Nougaro lance son "Ô Toulouse". La voix de Bertrand Cantat dans mes oreilles, au creux du petit lit, juste avant de glisser dans le sommeil.
Aller au match au stade olympique de 1936 avec Tim et sa bande, ne pas répondre quand ils chambrent JPP qui s'échauffe, apprendre des chants de supporters anglais.
Faire la folle en dansant le rock au milieu des gens étranges, sourire quand on s'entend définir comme telle, calmer l'ami irlandais bagarreur, l'aider à rentrer, l'empêcher encore de se battre et surveiller son sommeil avant qu'il ne retourne à sa vraie vie. L'accompagner à l'aéroport et avoir envie de rentrer aussi, tout de suite, puisque ce ne sera plus pareil, être surprise que ce soit si difficile de se dire au revoir. Mais rester quand même et savourer jusqu'à la fin.
Au moment du retour, ne pas avoir vu passer les 2 mois tant redoutés, se dire que les 3 garçons avaient raison, qu'il faut changer quelque chose de soi pour que cet été reste en nous, ne pas opter pour le soleil tatoué dans un endroit impossible, mais se couper les cheveux. Et retenir les bribes d'accent de Belfast qui se sont insinuées quand on parle anglais dans les mois qui suivent, en rire intérieurement.
C'est sans doûte pour tout cela que Lost in translation ou L'auberge espagnole me parlent d'une voix spéciale...
Edit d'après la nuit : Quelques petits ajouts ce matin.
Et moi, cette année-là, j'ai passé l'été à Berlin.
C'était un de ces moments qu'on oublie pas, une parenthèse qui sans rien changer change quand même la vie, imperceptiblement. La mienne, mais pas seulement.
Tout s'est passé à l'improviste : mon départ de Toulouse, avec un stage trouvé 2 semaines avant son début, le lieu pas tout-à-fait choisi, la recherche d'un logement, l'apprentissage de l'allemand quasiment sur le tas, vu mes bases scolaires ridicules, les sorties, les rencontres. Tout était de la joyeuse improvisation.
Je me souviens des premiers jours difficiles : mon porte-feuille disparu le premier jour et miraculeusement réapparu le lendemain, une brouille avec mon père qui durera presqu'un an à s'éviter, le gérant de foyer étudiant tentant de m'escroquer et moi argumentant, mon dico allemand à la main (il m'a lâché une chambre à prix normal quand j'ai pleuré), le jeune hébergeur à qui j'ai offert ses vacances en lui payant ma première semaine berlinoise dans une chambre pourtant gracieusement prêtée par ses parents...
Et puis les rencontres : Helen, l'anglaise qui connaissait Toulouse et riait de ne pas savoir prononcer "grenouille", mais "grenouy" et aimait dire "il me casse les couys", ses copines : la blonde Nicola, Nadia la timide, devenue ma copine, et la rigolote brunette qui était avec elle.
Et Tim, auto-surnommé "anglais de m*erde !".
Les garçons de la résidence universitaire : le berlinois et le bavarois qui s'évitaient, les camerounais arrivés à l'Est avant la chute du Mur, trop contents de pouvoir parler français, et l'étudiant chypriote, "de la partie grecque de l'île".
Dave Willis, aussi, l'anglais so british dont je partageais le bureau et mon autre collègue, hollandais de Groniguen ("quoi, tu sais qu'on produit du gaz chez moi?").
Et puis mes 3 amis : Roman, l'autrichien qui me rappelait mon pote Guillaume, Eric l'américain qui découvrait un autre monde, et Alan, l'irlandais du nord, dont j'arrivais à peine à comprendre le prénom quand on s'est rencontrés.
Il y a eu les sorties nombreuses, le Reichstag emballé par Christo, les visites d'Alexanderplatz, Postdamer Platz, le musée égyptien et le château de Charlottenbourg, Check Point Charlie, Potsdam, les après-midi au lac, Pulp Fiction en VO sous-titrée en allemand et en plein air, les boîtes improbables, Tacheles comme point de ralliement un jour sur deux, le Ku'Damm et Europacenter. Une soirée d'incruste en jeans usés et t-shirts de l'armée informes parmi les smokings et les robes du soir dans une réception fêtant la mise en orbite d'un satellite. Notre kebab de Friedrichstrasse à n'importe quelle heure du jour ou de la nuit.
Les discussions à n'en plus finir, les rires, les traductions hasardeuses, l'échange, les rendez-vous d'avant le téléphone portable et sans téléphone du tout, on se voit chaque jour, on attend les absents et s'ils ne viennent pas, on se retrouve le lendemain, même heure, même endroit. Ne pas se perdre déjà surtout.
Trouver des français du même coin que soi au milieu d'une foule de milliers de personnes venues voir Nina Hagen dans un festival où elle n'apparaîtra pas. Les entraîner dans le tourbillon pendant leurs 3 jours de visites.
Des moments seule dans la cuisine commune pour entendre la France, tôt le matin ou tard le soir, écouter RFI, entendre NTM chanter "La Fièvre", Solaar et sa voix qui danse, laisser couler une larme dans les céréales quand Nougaro lance son "Ô Toulouse". La voix de Bertrand Cantat dans mes oreilles, au creux du petit lit, juste avant de glisser dans le sommeil.
Aller au match au stade olympique de 1936 avec Tim et sa bande, ne pas répondre quand ils chambrent JPP qui s'échauffe, apprendre des chants de supporters anglais.
Faire la folle en dansant le rock au milieu des gens étranges, sourire quand on s'entend définir comme telle, calmer l'ami irlandais bagarreur, l'aider à rentrer, l'empêcher encore de se battre et surveiller son sommeil avant qu'il ne retourne à sa vraie vie. L'accompagner à l'aéroport et avoir envie de rentrer aussi, tout de suite, puisque ce ne sera plus pareil, être surprise que ce soit si difficile de se dire au revoir. Mais rester quand même et savourer jusqu'à la fin.
Au moment du retour, ne pas avoir vu passer les 2 mois tant redoutés, se dire que les 3 garçons avaient raison, qu'il faut changer quelque chose de soi pour que cet été reste en nous, ne pas opter pour le soleil tatoué dans un endroit impossible, mais se couper les cheveux. Et retenir les bribes d'accent de Belfast qui se sont insinuées quand on parle anglais dans les mois qui suivent, en rire intérieurement.
C'est sans doûte pour tout cela que Lost in translation ou L'auberge espagnole me parlent d'une voix spéciale...
Edit d'après la nuit : Quelques petits ajouts ce matin.
dimanche 7 août 2005
vendredi 5 août 2005
En chemin, le matin
Il n'y a pas toujours foule...
Les mots ne se bousculent pas ces jours-ci, enfin, pas ailleurs que dans ma tête en tout cas.
Les mots ne se bousculent pas ces jours-ci, enfin, pas ailleurs que dans ma tête en tout cas.
samedi 30 juillet 2005
jeudi 28 juillet 2005
Funambulisme
Faut savoir s'étendre
Sans se répandre, pauvre Lola
Faut s'avoir s'étendre
Sans se répandre, c'est délicat
(Serge Gainsbourg)
mercredi 27 juillet 2005
Hasta la vista, baby
Bon, j'exagère un peu. Ca va plutôt bien.
Sauf que j'aimerais bien réussir à me dépêtrer de ce qui m'encombre et prendre un peu de recul pour pouvoir avancer (et oué).
D'ailleurs, j'ai très envie de faire des notes souriantes, de poster des images qui parlent, mais bon, là tout de suite je suis plutôt dans une spirale de toupie folle (hum)... Faudra attendre un peu, quoi.
A part ça, j'ai trouvé la solution pour voyager sans importun sur le siège d'à côté : en 1ère classe et avec une fillette en pleine forme.
Sauf que j'aimerais bien réussir à me dépêtrer de ce qui m'encombre et prendre un peu de recul pour pouvoir avancer (et oué).
D'ailleurs, j'ai très envie de faire des notes souriantes, de poster des images qui parlent, mais bon, là tout de suite je suis plutôt dans une spirale de toupie folle (hum)... Faudra attendre un peu, quoi.
A part ça, j'ai trouvé la solution pour voyager sans importun sur le siège d'à côté : en 1ère classe et avec une fillette en pleine forme.
lundi 25 juillet 2005
Atrophie corticale
Dans la veine des perles de (p) relevées par Fredoche, de l'entendu hier à la radio :
"C'est l'une des trois jumelles d'Armstrong"
Bien sûr, aucun des 3 autres journalistes-commentateurs n'a relevé...
"C'est l'une des trois jumelles d'Armstrong"
Bien sûr, aucun des 3 autres journalistes-commentateurs n'a relevé...
samedi 23 juillet 2005
jeudi 21 juillet 2005
Et si... et si...
Hier, je lisais les états d'âme de Miss Lulu, et ça remue des choses de mon côté.
En particulier, quand ça va pas bien, que je suis obligée de tourner des pages plus ou moins contre mon gré, plus ou moins violemment, reviennent les souvenirs des gens pas vus depuis longtemps, ceux avec qui on aurait pu faire un bout de chemin mais on n'a pas pu ou voulu le faire. Pour des raisons bonnes ou moins bonnes.
Parfois, je me demande ce qu'ils sont devenus, les quelques uns dont je garde un souvenir ému. Quelle est leur vie maintenant ? Où sont-ils ? Est-ce que je les reconnaîtrais si je les croisais ? Et eux ?
Il y a la tentation d'en retrouver certains, et puis au final, l'idée que ce serait bien étrange, et qu'on ne déboule pas dans la vie des gens comme ça, que ça ne se fait pas.
Mais cette note de miss Lulu, ça me donne à penser que ce n'est pas si simple en fait, et qu'il faudrait oser, de temps en temps, arrêter de se donner des bonnes raisons de ne pas faire les choses.
Parfois, la vie a ce petit goût-là
En particulier, quand ça va pas bien, que je suis obligée de tourner des pages plus ou moins contre mon gré, plus ou moins violemment, reviennent les souvenirs des gens pas vus depuis longtemps, ceux avec qui on aurait pu faire un bout de chemin mais on n'a pas pu ou voulu le faire. Pour des raisons bonnes ou moins bonnes.
Parfois, je me demande ce qu'ils sont devenus, les quelques uns dont je garde un souvenir ému. Quelle est leur vie maintenant ? Où sont-ils ? Est-ce que je les reconnaîtrais si je les croisais ? Et eux ?
Il y a la tentation d'en retrouver certains, et puis au final, l'idée que ce serait bien étrange, et qu'on ne déboule pas dans la vie des gens comme ça, que ça ne se fait pas.
Mais cette note de miss Lulu, ça me donne à penser que ce n'est pas si simple en fait, et qu'il faudrait oser, de temps en temps, arrêter de se donner des bonnes raisons de ne pas faire les choses.
Parfois, la vie a ce petit goût-là
lundi 18 juillet 2005
I'm on a plain train, I can't complain
Cette fois-ci, j'avais pris mes précautions.
Better have an extra bag
Than an ugly guy
Sitting next to me...
Merci pour le bout de slam, Zydeco
Better have an extra bag
Than an ugly guy
Sitting next to me...
Merci pour le bout de slam, Zydeco
jeudi 14 juillet 2005
So french, la suite
Imaginez un vendredi ordinaire.
Vous arrivez au bureau en pensant que le week-end arrive, que la pounette est en vacances et que c'est chouette, vous pensez à vos occupations du lendemain, à la fête que vous organisez le dimanche... Bref, une journée tranquille s'annonce.
En général, j'aime bien observer le moment où le grain de sable va gêner le fonctionnement de l'engrenage, mais chez les autres. Genre le chanteur du bal du 14 juillet qui tente d'embraser la foule en chantant Born to be alive, braille dès la dernière note que le retour est mauvais, puis, déconcentré, se met à massacrer Cette année-là.
En revanche, en ce qui me concerne, j'adore qu'un plan se déroule sans accroc (et pourtant je ne travaille pas à l'agence tourix).
Mais ce vendredi-là, le destin en avait décidé autrement, puisqu'on (je n'entre pas plus dans le détail de qui et pourquoi, à moins que quelqu'un souhaite vraiment savoir avec quel genre de créatures je travaille), donc on m'avertît (au subjonctif, à moins qu'on m'avertissat ?) qu'il me fallait participer à une réunion sur le champ.
Et quelle réunion : la signature d'un gros contrat avec un fournisseur, qui compte parmi les leaders de l'informatique et l'électronique grand-public.
Bon, me voici donc entre "on", mon directeur général, le représentant en France du fournisseur et 3 quadragénaires taïwanais munis de lunettes carrées et de stylos Mont-Blanc, respectivement président d'une division en Europe, président de la même division pour le monde et directeur de la recherche de cette division pour le monde.
Tout le monde est honoré d'être là et de travailler ensemble, d'ailleurs chacun apprécie réellement la manière dont le dossier avance, les efforts de l'autre et tout ce qui va avec. Limite courbettes.
Je me tiens bien, je ne fais pas de blague au second degré, et j'apprécie ma chance d'être là, même.
Sauf qu'il y a juste un tout petit problème.
Oui, parce que je suis la seule femme au milieu de ces messieurs encostumés.
Et donc un peu responsable d'être une ambassadrice de la parisienne, de véhiculer une certaine image d'élégance et de charme auprès de ces représentants de l'Asie, de transmettre l'image glamour du chic français, quoi.
Sauf qu'on ne m'a prévenu que quelques minutes avant la réunion...
Donc voila, ils sont repartis avec une image un peu moins cliché de la femme française finalement.
Vous arrivez au bureau en pensant que le week-end arrive, que la pounette est en vacances et que c'est chouette, vous pensez à vos occupations du lendemain, à la fête que vous organisez le dimanche... Bref, une journée tranquille s'annonce.
En général, j'aime bien observer le moment où le grain de sable va gêner le fonctionnement de l'engrenage, mais chez les autres. Genre le chanteur du bal du 14 juillet qui tente d'embraser la foule en chantant Born to be alive, braille dès la dernière note que le retour est mauvais, puis, déconcentré, se met à massacrer Cette année-là.
En revanche, en ce qui me concerne, j'adore qu'un plan se déroule sans accroc (et pourtant je ne travaille pas à l'agence tourix).
Mais ce vendredi-là, le destin en avait décidé autrement, puisqu'on (je n'entre pas plus dans le détail de qui et pourquoi, à moins que quelqu'un souhaite vraiment savoir avec quel genre de créatures je travaille), donc on m'avertît (au subjonctif, à moins qu'on m'avertissat ?) qu'il me fallait participer à une réunion sur le champ.
Et quelle réunion : la signature d'un gros contrat avec un fournisseur, qui compte parmi les leaders de l'informatique et l'électronique grand-public.
Bon, me voici donc entre "on", mon directeur général, le représentant en France du fournisseur et 3 quadragénaires taïwanais munis de lunettes carrées et de stylos Mont-Blanc, respectivement président d'une division en Europe, président de la même division pour le monde et directeur de la recherche de cette division pour le monde.
Tout le monde est honoré d'être là et de travailler ensemble, d'ailleurs chacun apprécie réellement la manière dont le dossier avance, les efforts de l'autre et tout ce qui va avec. Limite courbettes.
Je me tiens bien, je ne fais pas de blague au second degré, et j'apprécie ma chance d'être là, même.
Sauf qu'il y a juste un tout petit problème.
Oui, parce que je suis la seule femme au milieu de ces messieurs encostumés.
Et donc un peu responsable d'être une ambassadrice de la parisienne, de véhiculer une certaine image d'élégance et de charme auprès de ces représentants de l'Asie, de transmettre l'image glamour du chic français, quoi.
Sauf qu'on ne m'a prévenu que quelques minutes avant la réunion...
Donc voila, ils sont repartis avec une image un peu moins cliché de la femme française finalement.
lundi 11 juillet 2005
Mais pourquoi ?
Oui pourquoi, alors que je prends une pauvre fois par an le train à 7h15 et que le wagon est à demi-vide, pourquoi c'est à côté de moi qu'il vient s'installer, le monsieur pas joli ni sympathique ?
Hein ? Alors que je suis semi-allongée sur les 2 sièges, et que plein de gens ne dorment pas et se tiennent droit et laissent la place libre à côté d'eux ?
C'est juste pour que je ne dorme pas ? Ou pour ne pas être le seul à ne pas se rendormir ?
Pfff.
Hein ? Alors que je suis semi-allongée sur les 2 sièges, et que plein de gens ne dorment pas et se tiennent droit et laissent la place libre à côté d'eux ?
C'est juste pour que je ne dorme pas ? Ou pour ne pas être le seul à ne pas se rendormir ?
Pfff.
mercredi 6 juillet 2005
mardi 5 juillet 2005
Le cercle
C'est l'histoire d'une petite abeille qui se cogne toujours à la même vitre et ça lui fait mal.
Elle voudrait faire autrement, mais la vitre est toujours là, et à chaque fois, elle s'écrase dessus.
Heureusement, elle voit presque toujours le bon côté des choses, elle a des ressources de sourire, mais toujours cette saleté de vitre dans laquelle elle fonce tête la première.
Alors aujourd'hui, la petite abeille a décidé qu'elle en avait assez de se faire mal, et qu'elle devait sortir du cercle contre lequel elle se cogne.
C'est très bête, j'avais des notes drôles à écrire, mais aujourd'hui, je manque un peu de force.
Elle voudrait faire autrement, mais la vitre est toujours là, et à chaque fois, elle s'écrase dessus.
Heureusement, elle voit presque toujours le bon côté des choses, elle a des ressources de sourire, mais toujours cette saleté de vitre dans laquelle elle fonce tête la première.
Alors aujourd'hui, la petite abeille a décidé qu'elle en avait assez de se faire mal, et qu'elle devait sortir du cercle contre lequel elle se cogne.
C'est très bête, j'avais des notes drôles à écrire, mais aujourd'hui, je manque un peu de force.
samedi 2 juillet 2005
Tenue d'été
Bon, voilà, ce blog est rhabillé à neuf.
Un grand merci à Angel pour sa contribution en tant que Directrice Artistique, de nombreux yeux vont être soulagés grâce à elle.
Un grand merci à Angel pour sa contribution en tant que Directrice Artistique, de nombreux yeux vont être soulagés grâce à elle.
vendredi 1 juillet 2005
La phrase du matin
Je vous ai déjà que j'étais fan de ma copine Gluglu (celle qui donne des recettes-qui tchuent et qui sont très bonnes, surtout après une journée de plage avec deux mini-poulettes puis une virée au bien-nommé Funnyland, lieu de débauche des 10 ans et moins).
Donc, je vous le dis si c'est pas fait : je suis présidente de son fan club. Entre autres pour des trucs comme ça :
"hier soir J'ai ete voir Douches froides
la piscine etait fermee"
Donc, je vous le dis si c'est pas fait : je suis présidente de son fan club. Entre autres pour des trucs comme ça :
"hier soir J'ai ete voir Douches froides
la piscine etait fermee"
mercredi 29 juin 2005
Je vous en pose, des questions ?
Chose promise, chose due, c'est mon tour...
1 - Comment tu butes les moustiques :
Pas assez vite, puisque je me fais dévorer. Et comme je mange plein de trucs sucrés, ça les attire. D'ailleurs, on peut me prendre en vacances, je suis un vrai paramoustique, les autres peuvent dormir tranquilles.
2 - simple, double ou triple ?
Simple comme un coup de fil...
Double : i gelati nella coppetta per la passeggiatta (nocciola e caffé, forcément)
Triple-salto : j'adorerais savoir faire ça
3 - La vie la mort les vaches, oui mais toi?
La vie, l'amour, mais pas l'amour-vache, si c'est possible.
4 - quel rayon ?
Livres, souvent.
5 - Cite quelqu’un que tu trouves médiocre, voire pourri des fesses (sauf moi, sinon, baffe!)
J'essaie de ne pas m'encombrer de gens comme ça, j'ai déjà assez à faire.
6 - Faim bordel, mais de quoi?
De trucs qui donnent le sourire et un joli teint : de joues de pounette, de tendresse, d'émotions fortes, de bonne nourriture, de beauté, de soleil, de gens vrais, de chocolat, souvent. Et puis de sentir la vie.
7 - Un mot pas joli mais qui fait plaisir à dire
Raclure (oui, c'est moche, hein ? surtout "l'autre raclure-là")
8 - Qu’est ce que tu vois ?
Mon écran (je tourne le dos au tas de linge à repasser, nonméo)
9 - Tout(e) seul(e) sur une île déserte…
Un téléphone, internet, des livres, je m'exerce à la télépathie ou je fais venir du monde.
Faudrait pas que ça dure, quoi.
10 - Un navet, un qui est moisi dedans, grave
C'est nul de l'avoir oublié, c'est délicieux, le navet (surtout en purée, sauté-caramélisé, dans la soupe, avec des patates...)
11 - Un enfer ?
Me taire
12 - Un secret (bon ok après tout le monde sera au courant, mais faut savoir payer de sa personne)
La seule fois où j'ai tenté de voler des bonbons dans une boulangerie, je me suis fait prendre et j'avais 16 ans, grosse honte.
13 - Fais un bisou
Smoutch !
14 - T’as fini didon, tu te sens….
Tranquille. Même que finalement, c'était pas si terrible.
D'ailleurs, on demande Madame Alizarine, Monsieur Pintel et Monsieur Jid.
De rien, vraiment.
1 - Comment tu butes les moustiques :
Pas assez vite, puisque je me fais dévorer. Et comme je mange plein de trucs sucrés, ça les attire. D'ailleurs, on peut me prendre en vacances, je suis un vrai paramoustique, les autres peuvent dormir tranquilles.
2 - simple, double ou triple ?
Simple comme un coup de fil...
Double : i gelati nella coppetta per la passeggiatta (nocciola e caffé, forcément)
Triple-salto : j'adorerais savoir faire ça
3 - La vie la mort les vaches, oui mais toi?
La vie, l'amour, mais pas l'amour-vache, si c'est possible.
4 - quel rayon ?
Livres, souvent.
5 - Cite quelqu’un que tu trouves médiocre, voire pourri des fesses (sauf moi, sinon, baffe!)
J'essaie de ne pas m'encombrer de gens comme ça, j'ai déjà assez à faire.
6 - Faim bordel, mais de quoi?
De trucs qui donnent le sourire et un joli teint : de joues de pounette, de tendresse, d'émotions fortes, de bonne nourriture, de beauté, de soleil, de gens vrais, de chocolat, souvent. Et puis de sentir la vie.
7 - Un mot pas joli mais qui fait plaisir à dire
Raclure (oui, c'est moche, hein ? surtout "l'autre raclure-là")
8 - Qu’est ce que tu vois ?
Mon écran (je tourne le dos au tas de linge à repasser, nonméo)
9 - Tout(e) seul(e) sur une île déserte…
Un téléphone, internet, des livres, je m'exerce à la télépathie ou je fais venir du monde.
Faudrait pas que ça dure, quoi.
10 - Un navet, un qui est moisi dedans, grave
C'est nul de l'avoir oublié, c'est délicieux, le navet (surtout en purée, sauté-caramélisé, dans la soupe, avec des patates...)
11 - Un enfer ?
Me taire
12 - Un secret (bon ok après tout le monde sera au courant, mais faut savoir payer de sa personne)
La seule fois où j'ai tenté de voler des bonbons dans une boulangerie, je me suis fait prendre et j'avais 16 ans, grosse honte.
13 - Fais un bisou
Smoutch !
14 - T’as fini didon, tu te sens….
Tranquille. Même que finalement, c'était pas si terrible.
D'ailleurs, on demande Madame Alizarine, Monsieur Pintel et Monsieur Jid.
De rien, vraiment.
lundi 27 juin 2005
Le cauchemard continue
L'image parle d'elle-même.
Naïve, j'ai cru que l'arrêt de couvaison pendant 12 heures stopperait la croissance du rejeton, mais argh quoi... D'autant qu'ils amènent des bidules pour faire le nid après avoir pondu, ces crétins.
Naïve, j'ai cru que l'arrêt de couvaison pendant 12 heures stopperait la croissance du rejeton, mais argh quoi... D'autant qu'ils amènent des bidules pour faire le nid après avoir pondu, ces crétins.
dimanche 26 juin 2005
Moteur... Action !
Grâce à Heidi, mon inculture cinématographique va enfin pouvoir éclater à la face du monde, wéééé !
Hop, c'est parti !
Combien de films vois-je par an ?
Aucune idée... Je dirais entre 50 et 100, mais c'est totalement approximatif, surtout que voir plus loin. En plus, je vais trop rarement au cinema et le loueur de dvd est pas sur mon chemin, donc voila, quoi...
Quel est le dernier film que j'ai vu ?
En DVD : Gothika, au ciné : Million Dollar Baby, à la télé : la moitié de Polly et moi.
Un film que j'ai vu petite et que j'aimerais bien revoir ?
Un truc rigolo que ma mère adorait et qui a un petit côté Diabolo et Satanas et une distribution étonnante :
Comment je me comporte quand je regarde un film ?
Alors là commence la confession douloureuse : j'ai beaucoup de mal à regarder un film d'une traite sans dormir.
La raison est simple : si je me pose, c'est que je suis fatiguée, donc boum. Si, j'avoue en plus que je peux dormir n'importe où : en boîte, dans un bar animé en prenant un pot, chez les beaux-parents, dans le métro... My Own Private Idaho, c'est un peu moi, en fait.
Au cinéma, ça m'arrive très rarement, une seule fois en fait, mais pour le bon film : Usual Suspects. Endormie au bout de 20 minutes, le temps que l'intrigue soit posée, je me suis réveillée à 10 minutes de la fin, juste pour comprendre qui est Keyser Söze, et donc réduire pas mal l'intérêt des visionnages ultérieurs.
En bref, j'évite au maximum les positions confortables quand j'ai envie de voir un film à la maison.
Mes 5 films préférés :
Comme d'habitude, ça va dépasser... 5 catégories alors (bien sûr, la liste est non exhaustive et certains films pourraient se classer dans 2 catégories ou plus)
Catégorie humour
Le Magnifique, La Cité de la Peur, Quand Harry rencontre Sally, Bernie, Down by Law, The Big Lebowski
Catégorie derrière l'humour, ça grince :
Le Péril Jeune, Cuisine et dépendances, Mes meilleurs copains, Un air de famille, L'emmerdeur, L'été en pente douce, Les Valseuses, Le Dictateur
Catégorie Gangsterisme
Les Affranchis, Il était une fois dans le Bronx, Scarface, Le Parrain, Usual Suspects, Les Tontons Flingueurs, tout Tarantino
Catégorie sortez-vos-mouchoirs:
La vie est belle, La chambre du Fils, 21 Grammes, Tout sur ma mère, Lost in Translation
Catégorie moments spéciaux : les films qui correspondent à des souvenirs particuliers et/ou qui m'ont fait grandir
La Vie rêvée des Anges, Million Dollar Baby, Pulp Fiction, Beetlejuice, Le Manège enchanté, Good Bye Lenin, The Doors, Ghost Dog, Night on Earth, Trainspotting
Et hop, des idées pour la ouichliste et un questionnaire rempli. (et le relais à qui veut : tiens hop tirui, Princesse Capiton et Stellou, ne me remerciez pas.)
Hop, c'est parti !
Combien de films vois-je par an ?
Aucune idée... Je dirais entre 50 et 100, mais c'est totalement approximatif, surtout que voir plus loin. En plus, je vais trop rarement au cinema et le loueur de dvd est pas sur mon chemin, donc voila, quoi...
Quel est le dernier film que j'ai vu ?
En DVD : Gothika, au ciné : Million Dollar Baby, à la télé : la moitié de Polly et moi.
Un film que j'ai vu petite et que j'aimerais bien revoir ?
Un truc rigolo que ma mère adorait et qui a un petit côté Diabolo et Satanas et une distribution étonnante :
Comment je me comporte quand je regarde un film ?
Alors là commence la confession douloureuse : j'ai beaucoup de mal à regarder un film d'une traite sans dormir.
La raison est simple : si je me pose, c'est que je suis fatiguée, donc boum. Si, j'avoue en plus que je peux dormir n'importe où : en boîte, dans un bar animé en prenant un pot, chez les beaux-parents, dans le métro... My Own Private Idaho, c'est un peu moi, en fait.
Au cinéma, ça m'arrive très rarement, une seule fois en fait, mais pour le bon film : Usual Suspects. Endormie au bout de 20 minutes, le temps que l'intrigue soit posée, je me suis réveillée à 10 minutes de la fin, juste pour comprendre qui est Keyser Söze, et donc réduire pas mal l'intérêt des visionnages ultérieurs.
En bref, j'évite au maximum les positions confortables quand j'ai envie de voir un film à la maison.
Mes 5 films préférés :
Comme d'habitude, ça va dépasser... 5 catégories alors (bien sûr, la liste est non exhaustive et certains films pourraient se classer dans 2 catégories ou plus)
Catégorie humour
Le Magnifique, La Cité de la Peur, Quand Harry rencontre Sally, Bernie, Down by Law, The Big Lebowski
Catégorie derrière l'humour, ça grince :
Le Péril Jeune, Cuisine et dépendances, Mes meilleurs copains, Un air de famille, L'emmerdeur, L'été en pente douce, Les Valseuses, Le Dictateur
Catégorie Gangsterisme
Les Affranchis, Il était une fois dans le Bronx, Scarface, Le Parrain, Usual Suspects, Les Tontons Flingueurs, tout Tarantino
Catégorie sortez-vos-mouchoirs:
La vie est belle, La chambre du Fils, 21 Grammes, Tout sur ma mère, Lost in Translation
Catégorie moments spéciaux : les films qui correspondent à des souvenirs particuliers et/ou qui m'ont fait grandir
La Vie rêvée des Anges, Million Dollar Baby, Pulp Fiction, Beetlejuice, Le Manège enchanté, Good Bye Lenin, The Doors, Ghost Dog, Night on Earth, Trainspotting
Et hop, des idées pour la ouichliste et un questionnaire rempli. (et le relais à qui veut : tiens hop tirui, Princesse Capiton et Stellou, ne me remerciez pas.)
Colombophobie, épisode II
Les saletés volantes essaient de couver leur oeuf pondu dans ma jardinière.
Que faire ?
C'est vraiment ma période de chance, hein.
Que faire ?
C'est vraiment ma période de chance, hein.
mardi 21 juin 2005
Oh, déjà ?
Oui, déjà, plus qu'un an et j'en serais à un double chiffre (je n'en dit pas plus, tirui ne me laisse pas le loisir d'être plus coquette que ça sur mon âge)
C'est drôle, parce que comme Sophie en parlait hier à propos de son anniversaire, je navigue désormais à vue avec mon âge. Depuis mes 30 ans, en fait.
Oui, c'est drôle, il y a quelque temps à peine, tout était à faire, et maintenant, tout se construit jour après jour : la vie avec une fillette qui (à mon grand desespoir) connait déjà des chansons à texte (mais pas que, ouf...) et qui me chante Joyeuziversaire, notamment.
Et puis l'âge, finalement, c'est un état d'esprit, tout dépend de ce qu'on a dans la tête et de qui on s'entoure, et du coup, j'évite ce type de jeunes-vieux que je croise régulièrement pour leur préférer des gens qui ont une identité et qui l'assument. Et avec qui on rit. Qui sont vivants et le savent.
En fait, je n'aurais jamais cru ça, mais c'est plutôt agréable d'avancer en âge, parce qu'on avance en tout, et, tout compte fait, même si mon anniversaire ne se passe pas comme je l'imaginais, il est chouette (et pas fini de toute façon).
Surtout, merci à vous pour les mots et attentions reçus ici, sur mon mail et ailleurs, c'est évanescent et précieux.
Edit : merci Heidi :) (c'est d'autant plus drôle quand on connait ma vie de taf)
C'est drôle, parce que comme Sophie en parlait hier à propos de son anniversaire, je navigue désormais à vue avec mon âge. Depuis mes 30 ans, en fait.
Oui, c'est drôle, il y a quelque temps à peine, tout était à faire, et maintenant, tout se construit jour après jour : la vie avec une fillette qui (à mon grand desespoir) connait déjà des chansons à texte (mais pas que, ouf...) et qui me chante Joyeuziversaire, notamment.
Et puis l'âge, finalement, c'est un état d'esprit, tout dépend de ce qu'on a dans la tête et de qui on s'entoure, et du coup, j'évite ce type de jeunes-vieux que je croise régulièrement pour leur préférer des gens qui ont une identité et qui l'assument. Et avec qui on rit. Qui sont vivants et le savent.
En fait, je n'aurais jamais cru ça, mais c'est plutôt agréable d'avancer en âge, parce qu'on avance en tout, et, tout compte fait, même si mon anniversaire ne se passe pas comme je l'imaginais, il est chouette (et pas fini de toute façon).
Surtout, merci à vous pour les mots et attentions reçus ici, sur mon mail et ailleurs, c'est évanescent et précieux.
Edit : merci Heidi :) (c'est d'autant plus drôle quand on connait ma vie de taf)
Bonne question
Comptine du soir, qui rebondit sur la lecture de ce livre :
Oh, grand Guillaume, as-tu bien déjeuné ?
Mais oui, madame, j'ai mangé du pâté
Du pâté d'alouette
Guillaume, Guillaumette,
Chacun s'embrassera
Guillaume restera
"où ?" me demande la fillette, très logiquement.
C'est vrai, ça, où ?
Oh, grand Guillaume, as-tu bien déjeuné ?
Mais oui, madame, j'ai mangé du pâté
Du pâté d'alouette
Guillaume, Guillaumette,
Chacun s'embrassera
Guillaume restera
"où ?" me demande la fillette, très logiquement.
C'est vrai, ça, où ?
dimanche 19 juin 2005
vendredi 17 juin 2005
Quand ça veut pas, ça veut pas.
Je sais pas d'où viennent les ondes pourrites, mais il va falloir faire quelque chose, parce que là, ((loi de Murphy²)²)², ça commence à bien faire.
Alors, le mauvais karma, on prend ses petites jambes et on va faire un tour, et vite !
A moins que ça ne se calme tout seul à mon anniversaire ?
Edit du soir : finalement, un coup de colère pour extérioriser un peu, une pounette-arc-en-ciel, des amis chouettes, et une fée qui tape dans ma ouichliste pour mon anniv, je garde mon karma.
Alors, le mauvais karma, on prend ses petites jambes et on va faire un tour, et vite !
A moins que ça ne se calme tout seul à mon anniversaire ?
Edit du soir : finalement, un coup de colère pour extérioriser un peu, une pounette-arc-en-ciel, des amis chouettes, et une fée qui tape dans ma ouichliste pour mon anniv, je garde mon karma.
mercredi 15 juin 2005
Si c'est elle qui le dit...
Finalement, à lire ça, on se sent moins seule... (spéciale dédicace à angel)
BERLIN (AFP) - 15/06/2005 - L'ancienne championne allemande de tennis Steffi Graf, mère de deux enfants avec le joueur américain Andre Agassi, estime mercredi dans un entretien au magazine Gala qu'élever des enfants, "c'est quasiment du sport à haut niveau".
"Les enfants m'occupent beaucoup, c'est quasiment du sport à haut niveau" mais "je profite d'une vie plus détendue aujourd'hui", a confié l'ancienne joueuse, numéro un mondial huit années durant.
"Il y avait toujours une pression de l'extérieur en jouant au tennis, et surtout on se mettait beaucoup de pression pour être la meilleure possible. Cette pression, je ne l'ai plus", a-t-elle dit. Mais "je ne peux pas dire que je mène une existence complètement calme, bien au contraire!", a-t-elle affirmé.
BERLIN (AFP) - 15/06/2005 - L'ancienne championne allemande de tennis Steffi Graf, mère de deux enfants avec le joueur américain Andre Agassi, estime mercredi dans un entretien au magazine Gala qu'élever des enfants, "c'est quasiment du sport à haut niveau".
"Les enfants m'occupent beaucoup, c'est quasiment du sport à haut niveau" mais "je profite d'une vie plus détendue aujourd'hui", a confié l'ancienne joueuse, numéro un mondial huit années durant.
"Il y avait toujours une pression de l'extérieur en jouant au tennis, et surtout on se mettait beaucoup de pression pour être la meilleure possible. Cette pression, je ne l'ai plus", a-t-elle dit. Mais "je ne peux pas dire que je mène une existence complètement calme, bien au contraire!", a-t-elle affirmé.
mardi 14 juin 2005
Sur le fil du rasoir
Parfois je suis fatiguée de devoir faire avec un équilibre précaire.
Parfois un pas de plus est un pas de trop, mais ne pas le faire est aussi risqué.
Souvent, j'ai envie de plus de sécurité, mais quand elle est là, elle ne dure jamais assez longtemps. Ca lui donne toute sa saveur, mais son goût passe trop vite.
Avancer, encore.
Se dire que demain sera meilleur, toujours.
Sourire de voir ceux qu'on aime et qui ne connaissent plus le fil du rasoir.
Espérer qu'un jour, il s'élargira, et qu'on pourra s'y poser sans risquer de tomber à chaque mouvement.
Petite forme aujourd'hui, ça ira mieux demain ;)
Parfois un pas de plus est un pas de trop, mais ne pas le faire est aussi risqué.
Souvent, j'ai envie de plus de sécurité, mais quand elle est là, elle ne dure jamais assez longtemps. Ca lui donne toute sa saveur, mais son goût passe trop vite.
Avancer, encore.
Se dire que demain sera meilleur, toujours.
Sourire de voir ceux qu'on aime et qui ne connaissent plus le fil du rasoir.
Espérer qu'un jour, il s'élargira, et qu'on pourra s'y poser sans risquer de tomber à chaque mouvement.
Petite forme aujourd'hui, ça ira mieux demain ;)
jeudi 9 juin 2005
La chanson qui trotte en ce moment dans ma tête
Les gens raisonnables se lèvent toujours à l'heure
Ils n'oublient jamais leur cartable, font bien gaffe de rien abîmer
Ils mettent toujours une ou deux pièces de plus dans les horodateurs
Alors ça énerve les autres, qui les traitent souvent de PD
Les gens raisonnables n'ont pas la belle vie
Ils regardent les gens pas raisonnables et bien souvent ils les envient
Les gens raisonnables ne font jamais comme bon leur semble
Ils ne traitent personne de minable,
Ne s'agacent pas dans leur voiture
Et si jamais quelqu'un les blâme,
Même si ils savent qu'ils ont raison
Pour ne pas risquer l'incartade,
Ils s'excusent ou bien ils s'en vont
Les gens raisonnables n'ont pas la belle vie
Ils regardent les gens pas raisonnables et bien souvent ils les envient
Les gens raisonnables se prennent la tête des mauvais jours
Et des années insupportables passées à se faire oublier
Ils font toujours tout dans les règles et quand les règles sont injustes
Ils frappent du poing sur la table et se rassoient pour se calmer
Les gens raisonnables n'ont pas la belle vie
Ils regardent les gens pas raisonnables et bien souvent ils les envient
Les gens raisonnables ont plein de doutes, trop de soucis
Donc moins de souvenirs dans leur sac, à la fin de leur vie
C'est de Mickey 3D dont le nouvel album vient de sortir.
Ils n'oublient jamais leur cartable, font bien gaffe de rien abîmer
Ils mettent toujours une ou deux pièces de plus dans les horodateurs
Alors ça énerve les autres, qui les traitent souvent de PD
Les gens raisonnables n'ont pas la belle vie
Ils regardent les gens pas raisonnables et bien souvent ils les envient
Les gens raisonnables ne font jamais comme bon leur semble
Ils ne traitent personne de minable,
Ne s'agacent pas dans leur voiture
Et si jamais quelqu'un les blâme,
Même si ils savent qu'ils ont raison
Pour ne pas risquer l'incartade,
Ils s'excusent ou bien ils s'en vont
Les gens raisonnables n'ont pas la belle vie
Ils regardent les gens pas raisonnables et bien souvent ils les envient
Les gens raisonnables se prennent la tête des mauvais jours
Et des années insupportables passées à se faire oublier
Ils font toujours tout dans les règles et quand les règles sont injustes
Ils frappent du poing sur la table et se rassoient pour se calmer
Les gens raisonnables n'ont pas la belle vie
Ils regardent les gens pas raisonnables et bien souvent ils les envient
Les gens raisonnables ont plein de doutes, trop de soucis
Donc moins de souvenirs dans leur sac, à la fin de leur vie
C'est de Mickey 3D dont le nouvel album vient de sortir.
mardi 7 juin 2005
Too busy today
Ca vous arrive d'avoir tellement de trucs différents à faire que :
1- vous ne savez plus par quoi commencer
2- vous ne savez plus où vous en êtes pour chaque truc
3- vous avez l'impression de tout faire à moitié
4- vous ne voyez plus le temps passer
5- vous vous couchez le soir avec la sensation qu'il vous en reste autant à faire pour le lendemain
6- vous négligez votre pauvre bloug et votre fidèle lectorat (qui augmente, merci !)
Non, ça ne vous arrive jamais ?
Ben moi, si... mais le temps de m'organiser, ça ira mieux. (et puis c'est plus sympa que de se ronger les sangs sur son avenir et/ou s'ennuyer en attendant qu'un truc semi-palpitant vous tombe dessus).
1- vous ne savez plus par quoi commencer
2- vous ne savez plus où vous en êtes pour chaque truc
3- vous avez l'impression de tout faire à moitié
4- vous ne voyez plus le temps passer
5- vous vous couchez le soir avec la sensation qu'il vous en reste autant à faire pour le lendemain
6- vous négligez votre pauvre bloug et votre fidèle lectorat (qui augmente, merci !)
Non, ça ne vous arrive jamais ?
Ben moi, si... mais le temps de m'organiser, ça ira mieux. (et puis c'est plus sympa que de se ronger les sangs sur son avenir et/ou s'ennuyer en attendant qu'un truc semi-palpitant vous tombe dessus).
vendredi 3 juin 2005
Duralex, sed lex
D'abord je vais vous rassurer, j'ai retrouvé mes clés (et ma tête), que j'avais laissées (les clés, pas la tête), dans le placard que j'avais retourné avant de partir précipitamment au boulot dans le but de prendre un baladeur cd (oui, je suis vieille, j'ai pas de baladeur MP3) pour pouvoir somnoler dans le métro en écoutant mon cd (même pas gravé par mes soins) de Bashung, le sublime Fantaisie Militaire (des années après sa sortie, je ne m'en lasse toujours pas).
Le but de cette note est néanmoins de rendre hommage aux salariés de Duralex, dont la société vient d'être mise en cessation de paiement. C'est la fin d'une époque, celle où les enfants se demandent à la cantine : "et toi, t'as quel âge ?" "92 ! hin hin hin !" répond-on après avoir retourné son verre.
Triste, triste...
Une petite touche de gaité néanmoins, ça crée des quiproquos savoureux, cette histoire :
Le but de cette note est néanmoins de rendre hommage aux salariés de Duralex, dont la société vient d'être mise en cessation de paiement. C'est la fin d'une époque, celle où les enfants se demandent à la cantine : "et toi, t'as quel âge ?" "92 ! hin hin hin !" répond-on après avoir retourné son verre.
Triste, triste...
Une petite touche de gaité néanmoins, ça crée des quiproquos savoureux, cette histoire :
mercredi 1 juin 2005
Votre nouvelle mission, si vous l'acceptez...
... sera de retrouver votre trousseau de clés.
Et la tête, alouette !
Et la tête, alouette !
lundi 30 mai 2005
Mother of the week
Comme toutes les mamans ou presque, j'ai reçu hier un joli cadeau fait des petites mains de ma poulette.
Déjà, l'institutrice nous a épargné collier de nouilles ou la broche où l'enfant s'auto-représente au moyen d'un bonhomme de plâtre avec sa photo en guise de visage (véridique), classe !
Dimanche matin, au sortir de ma douche, j'ai donc pu garnir deux vases de fleurs gentiment offertes par mes chéris et ouvrir d'une main émue le papier crépon garni de gommettes qui entourait mon cadeau : un joli marque-(ta-)page grenouille fait main.
Ca tombe très bien, je lis pas mal.
Après une petite hésitation (le ranger dans une boîte à trésor ou le consommer tout de suite ?), ma nouvelle grenouille fétiche intègre donc illico mon livre du moment, grâce à une pounette empressée.
Mais, car il y a un mais, décider d'utiliser un cadeau (et vouloir frimer au boulot avec son cadeau de fête des mères) peut se révéler dangereux pour qui souhaite ne souhaite pas devenir une mère indigne.
Hier, donc, comme tous les lundis normaux, je prends le métro, mon livre à la main, la grenouille plastifiée dedans, afin de me rendre dans ce lieu de délices qu'est mon bureau (quoi j'en fais trop ?).
J'avise un strapontin devant la porte donnant sur le quai et m'y installe, tout en me disant à part moi que c'est une très mauvaise idée de m'assoir là avec mon livre et mon cadeau. Les stations défilent, et à Champs-Elysées, ça commence à être tassé dans la rame, alors je me lève avec un autre pré-sentiment genre "tu devrais pas faire ça", je lis encore 30 secondes, je jette un oeil machinal à mon cadeau.
AAAAAAARRRGGGHHHH
Il n'est plus là.
Il a dû tomber quand je me suis levée.
Je regarde par terre : rien.
Je cherche sous les sièges : rien.
Gloups
Il y a beaucoup de monde, mais je cherche comme je peux : sous les sièges, dans les interstices entre le stranpontin et tout ce qui l'entoure, dans la structure du strapontin.
Certaines personnes me regardent en se demandant pourquoi on laisse en liberté une furie à 4 pattes dans le métro qui cherche on ne sait quoi fébrilement.
Intérieurement, je bous, je suis le pire des mauvaises mères, qui perd le cadeau que sa fillette lui a fait dès le lendemain de la fête des mères.
La machine à superstitions est lancée, je reste dans le métro quand il s'arrête à l'endroit où je descends normalement, et je continue mes fouilles en implorant St Antoine de Padoue, comme on le fait depuis des générations dans ma famille.
Presqu'au bout de la ligne, c'est plié, mon cadeau n'est pas dans la rame.
Bouhouhouhou.
Oui, mais c'est pas possible que je laisse tomber, non mais.
Hop, je fais demi-tour direction Champs-Elysées.
Imploration de St-Antoine again.
Je prépare des plans dans ma tête : si je ne le vois pas, j'appellerai le responsable de ligne à la RATP pour lancer les recherches ; s'il est sur la voie, je demanderai au guichet qu'on vienne m'aider à le récupérer.
Arrivée à Champs-Elysées.
Scrutage de la voie.
Rien.
Gloups.
Balayage visuel du quai... Il est LA, un peu râpé sur le côté, mais là !
Ouéééé, 2 cadeaux de fête des mères en un, une heure de retard au boulot et une réputation de wondermum sauvée, qui dit mieux ?
(La photo est mal éclairée, j'en fais une meilleure dès que possible)
Déjà, l'institutrice nous a épargné collier de nouilles ou la broche où l'enfant s'auto-représente au moyen d'un bonhomme de plâtre avec sa photo en guise de visage (véridique), classe !
Dimanche matin, au sortir de ma douche, j'ai donc pu garnir deux vases de fleurs gentiment offertes par mes chéris et ouvrir d'une main émue le papier crépon garni de gommettes qui entourait mon cadeau : un joli marque-(ta-)page grenouille fait main.
Ca tombe très bien, je lis pas mal.
Après une petite hésitation (le ranger dans une boîte à trésor ou le consommer tout de suite ?), ma nouvelle grenouille fétiche intègre donc illico mon livre du moment, grâce à une pounette empressée.
Mais, car il y a un mais, décider d'utiliser un cadeau (et vouloir frimer au boulot avec son cadeau de fête des mères) peut se révéler dangereux pour qui souhaite ne souhaite pas devenir une mère indigne.
Hier, donc, comme tous les lundis normaux, je prends le métro, mon livre à la main, la grenouille plastifiée dedans, afin de me rendre dans ce lieu de délices qu'est mon bureau (quoi j'en fais trop ?).
J'avise un strapontin devant la porte donnant sur le quai et m'y installe, tout en me disant à part moi que c'est une très mauvaise idée de m'assoir là avec mon livre et mon cadeau. Les stations défilent, et à Champs-Elysées, ça commence à être tassé dans la rame, alors je me lève avec un autre pré-sentiment genre "tu devrais pas faire ça", je lis encore 30 secondes, je jette un oeil machinal à mon cadeau.
AAAAAAARRRGGGHHHH
Il n'est plus là.
Il a dû tomber quand je me suis levée.
Je regarde par terre : rien.
Je cherche sous les sièges : rien.
Gloups
Il y a beaucoup de monde, mais je cherche comme je peux : sous les sièges, dans les interstices entre le stranpontin et tout ce qui l'entoure, dans la structure du strapontin.
Certaines personnes me regardent en se demandant pourquoi on laisse en liberté une furie à 4 pattes dans le métro qui cherche on ne sait quoi fébrilement.
Intérieurement, je bous, je suis le pire des mauvaises mères, qui perd le cadeau que sa fillette lui a fait dès le lendemain de la fête des mères.
La machine à superstitions est lancée, je reste dans le métro quand il s'arrête à l'endroit où je descends normalement, et je continue mes fouilles en implorant St Antoine de Padoue, comme on le fait depuis des générations dans ma famille.
Presqu'au bout de la ligne, c'est plié, mon cadeau n'est pas dans la rame.
Bouhouhouhou.
Oui, mais c'est pas possible que je laisse tomber, non mais.
Hop, je fais demi-tour direction Champs-Elysées.
Imploration de St-Antoine again.
Je prépare des plans dans ma tête : si je ne le vois pas, j'appellerai le responsable de ligne à la RATP pour lancer les recherches ; s'il est sur la voie, je demanderai au guichet qu'on vienne m'aider à le récupérer.
Arrivée à Champs-Elysées.
Scrutage de la voie.
Rien.
Gloups.
Balayage visuel du quai... Il est LA, un peu râpé sur le côté, mais là !
Ouéééé, 2 cadeaux de fête des mères en un, une heure de retard au boulot et une réputation de wondermum sauvée, qui dit mieux ?
(La photo est mal éclairée, j'en fais une meilleure dès que possible)
dimanche 29 mai 2005
Colombophobie et câblo-addiction
A l'épisode précédent, la courageuse Isadora luttait contre l'invasion de son logis par le péril urbain volant.
Au moyen de diverses armes (coccinelle à hélice de la pounette, piques à brochettes entortillés de papier alu, secouage de rideaux), une guérilla s'est mise en marche. Les volatiles ont marqué un point quand la grâcieuse Isadora s'avançant de sa démarche chaloupée dut rebrousser chemin alors qu'elle se dirigeait vers le havre de quiétude et d'ordre qu'est la chambre de sa fillette afin d'yjeter ranger les sandales fuschia et néanmoins fleuries de l'enfant.
Résumé de la scène : ouverture de porte
AAAAAAAHHHHHHAAAAAAAAAHHHHHHHHHHAAAAAAAAAAA
claquage de porte
traversée de l'appartement à toute allure
jet de sandales dans un endroit non identifié
AAAAAAAHHHHHHAAAAAAAAAHHHHHHHHHHAAAAAAAAAAA
regards interloqués
tremblements
"Maman, qu'est-ce que tu fais ?"
Reprise de conscience
"Ils sont entrés dans la chambre !!!!!!"
Les deux crétins étaient en effet perchés sur le sommet de la fenêtre ouverte, dans la chambre.
Ceci dit, les solutions moukmoukiennes nous ont bien aidés (merci encore), et elles sont écologiques, la classe.
Cette mésaventure m'a permis de m'instruire (on est monomaniaque ou on ne l'est pas) et de découvrir que :
1- les nourrisseurs de pigeons se sentent rejetés et créent des groupes de parole webesques pour aller mieux (il faut dire que la chanson de Goldman ne les a pas aidés à améliorer leur réputation)
2- la ville de Paris a mis en service un pigeonnier à quelques centaines de mètres d'ici à vol d'oiseau (hin hin), alors pourquoi les deux crétins préfèrent-ils ma fenêtre, hein ?
3- il n'y aurait qu'un pigeon pour 25 parisiens
4- les pigeons sont porteurs de chlamydiae
5- à Barcelone, le faucon pélerin a été réintroduit pour réguler la démographie chez les pigeons, et ça parait être une excellente idée.
De toute manière, s'ils persistent, j'installe une moustiquaire sur la fenêtre, nonméo.
A part ça, ma journée a été marquée par une découverte : mon addiction au câble, que je n'avais pas remarquée...
Extrait de dialogue instantané :
isadora: j'ai plus le cable :-(
angel: comment ça t'as plus le câble ?
isadora: ça marche plus
isadora: je passais l'aspi, je reviens, plus rien
isadora: :-angel: le cable pour la télé?
isadora: dire qu'on vient de changer le fil
isadora: oui
angel: si ca se trouve c eux qui deconnent?
isadora: c repassé en traditionnel
angel: je veux dire c une coupure?
isadora: 6 chaines
isadora: ben on dirait
angel: uhuhuhu on sent la deseperance là
angel: ben ca va peut etre revenir non?
angel: tu as quoi? noos?
isadora: j'espère
isadora: :-$
isadora: numericable
angel: tu eux pas les appeler?
isadora: comment vivre sans l'équipetv ??
angel: spice de malade
isadora: ben non, je paye pas
isadora: :-D
angel: comment c tu paies pas?
angel: tu pirates le cable ?
isadoraaa: je suis pas abonnée
isadoraaa: non
angel: GN ?
isadora: les gens d'avant avaient résilié en partant
isadora: mais ça marchait qd mm
isadora: dps 3 ans 1/2
isadora: on s'habitue
Au moyen de diverses armes (coccinelle à hélice de la pounette, piques à brochettes entortillés de papier alu, secouage de rideaux), une guérilla s'est mise en marche. Les volatiles ont marqué un point quand la grâcieuse Isadora s'avançant de sa démarche chaloupée dut rebrousser chemin alors qu'elle se dirigeait vers le havre de quiétude et d'ordre qu'est la chambre de sa fillette afin d'y
Résumé de la scène : ouverture de porte
AAAAAAAHHHHHHAAAAAAAAAHHHHHHHHHHAAAAAAAAAAA
claquage de porte
traversée de l'appartement à toute allure
jet de sandales dans un endroit non identifié
AAAAAAAHHHHHHAAAAAAAAAHHHHHHHHHHAAAAAAAAAAA
regards interloqués
tremblements
"Maman, qu'est-ce que tu fais ?"
Reprise de conscience
"Ils sont entrés dans la chambre !!!!!!"
Les deux crétins étaient en effet perchés sur le sommet de la fenêtre ouverte, dans la chambre.
Ceci dit, les solutions moukmoukiennes nous ont bien aidés (merci encore), et elles sont écologiques, la classe.
Cette mésaventure m'a permis de m'instruire (on est monomaniaque ou on ne l'est pas) et de découvrir que :
1- les nourrisseurs de pigeons se sentent rejetés et créent des groupes de parole webesques pour aller mieux (il faut dire que la chanson de Goldman ne les a pas aidés à améliorer leur réputation)
2- la ville de Paris a mis en service un pigeonnier à quelques centaines de mètres d'ici à vol d'oiseau (hin hin), alors pourquoi les deux crétins préfèrent-ils ma fenêtre, hein ?
3- il n'y aurait qu'un pigeon pour 25 parisiens
4- les pigeons sont porteurs de chlamydiae
5- à Barcelone, le faucon pélerin a été réintroduit pour réguler la démographie chez les pigeons, et ça parait être une excellente idée.
De toute manière, s'ils persistent, j'installe une moustiquaire sur la fenêtre, nonméo.
A part ça, ma journée a été marquée par une découverte : mon addiction au câble, que je n'avais pas remarquée...
Extrait de dialogue instantané :
isadora: j'ai plus le cable :-(
angel: comment ça t'as plus le câble ?
isadora: ça marche plus
isadora: je passais l'aspi, je reviens, plus rien
isadora: :-angel: le cable pour la télé?
isadora: dire qu'on vient de changer le fil
isadora: oui
angel: si ca se trouve c eux qui deconnent?
isadora: c repassé en traditionnel
angel: je veux dire c une coupure?
isadora: 6 chaines
isadora: ben on dirait
angel: uhuhuhu on sent la deseperance là
angel: ben ca va peut etre revenir non?
angel: tu as quoi? noos?
isadora: j'espère
isadora: :-$
isadora: numericable
angel: tu eux pas les appeler?
isadora: comment vivre sans l'équipetv ??
angel: spice de malade
isadora: ben non, je paye pas
isadora: :-D
angel: comment c tu paies pas?
angel: tu pirates le cable ?
isadoraaa: je suis pas abonnée
isadoraaa: non
angel: GN ?
isadora: les gens d'avant avaient résilié en partant
isadora: mais ça marchait qd mm
isadora: dps 3 ans 1/2
isadora: on s'habitue
jeudi 26 mai 2005
Voilà l'été
D'abord, le titre, destiné à vous mettre dans la tête l'air des Négresses Vertes que je chantonne non-stop en mon for intérieur depuis hier matin.
Ensuite le retour des tongs (roses à paillettes), quand les travailleuses parisiennes cachent encore leurs orteils.
Et puis, le retour des couleurs et des joyeux imprimés à fleurs ou à rayures dans le métro.
Les oiseaux-dont-il-ne-faut-pas-dire-le-nom qui ne veulent pas quitter la fenêtre et tentent de faire des trucs sexuels dans les jardinières, malgré les dispositifs sensés leur faire peur (soupir).
Bien sûr, le soleil bien avant le réveil.
La pounette qui se lève plus tôt, souriante, et peut se mettre en robe, t-shirt fleuri à paillettes et sandales.
Un homme déjà bronzé.
De la ciboulette qui repousse dans une jardinière (pas celle où les saletés nous narguent) alors qu'on ne l'attendait plus, puisqu'elle ne s'était pas montrée l'an dernier.
La recherche des vacances (non, je ne suis pas du tout monomaniaque).
Bientôt le prétexte de prendre un an, pour réunir du monde chez moi.
C'est bon l'été qui vient...
Ensuite le retour des tongs (roses à paillettes), quand les travailleuses parisiennes cachent encore leurs orteils.
Et puis, le retour des couleurs et des joyeux imprimés à fleurs ou à rayures dans le métro.
Les oiseaux-dont-il-ne-faut-pas-dire-le-nom qui ne veulent pas quitter la fenêtre et tentent de faire des trucs sexuels dans les jardinières, malgré les dispositifs sensés leur faire peur (soupir).
Bien sûr, le soleil bien avant le réveil.
La pounette qui se lève plus tôt, souriante, et peut se mettre en robe, t-shirt fleuri à paillettes et sandales.
Un homme déjà bronzé.
De la ciboulette qui repousse dans une jardinière (pas celle où les saletés nous narguent) alors qu'on ne l'attendait plus, puisqu'elle ne s'était pas montrée l'an dernier.
La recherche des vacances (non, je ne suis pas du tout monomaniaque).
Bientôt le prétexte de prendre un an, pour réunir du monde chez moi.
C'est bon l'été qui vient...
mardi 24 mai 2005
Façon puzzle
C'est le mot d'ordre du jour.
Oui, parce qu'alterner 3 jours de repos et 3 jours de travail, ça m'irait très bien, mais que du coup, bizarrement, je suis toute décalée... D'où l'état décrit dans le titre.
D'abord, comme me l'a demandé la jolie et talentueuse Princesse Capiton (oui, elle est les 2 pour de vrai, et c'est même le genre de copines que tout le monde aime avoir et avec qui c'est un plaisir de partager une terrasse même si on ne boit pas de biérasse), voici mes réponses au questionnaire littéraire
Sinon, la lutte anti-rats volants avance bien, des photos du dispositif trè prochainement.
Allez hop, au boulot !
Oui, parce qu'alterner 3 jours de repos et 3 jours de travail, ça m'irait très bien, mais que du coup, bizarrement, je suis toute décalée... D'où l'état décrit dans le titre.
D'abord, comme me l'a demandé la jolie et talentueuse Princesse Capiton (oui, elle est les 2 pour de vrai, et c'est même le genre de copines que tout le monde aime avoir et avec qui c'est un plaisir de partager une terrasse même si on ne boit pas de biérasse), voici mes réponses au questionnaire littéraire
Sinon, la lutte anti-rats volants avance bien, des photos du dispositif trè prochainement.
Allez hop, au boulot !
vendredi 20 mai 2005
Isadora 1 - carte USB 0
Eh oui !
Je remets mon titre en jeu contre mon challenger officiel : j'ai nommé les volatiles qui veulent coloniser mes fenêtres*.
Comme le grand Ali, je vous attends, sales bêtes :
« If you sign to fight me, increase your insurance.
Ali's got a left, Ali's got a right.
If he hits you once, you're asleep for the night. »
Pouf pouf.
* comme Angel me l'a judicieusement conseillé, j'évite de les nommer directement désormais...
Je remets mon titre en jeu contre mon challenger officiel : j'ai nommé les volatiles qui veulent coloniser mes fenêtres*.
Comme le grand Ali, je vous attends, sales bêtes :
« If you sign to fight me, increase your insurance.
Ali's got a left, Ali's got a right.
If he hits you once, you're asleep for the night. »
Pouf pouf.
* comme Angel me l'a judicieusement conseillé, j'évite de les nommer directement désormais...
jeudi 19 mai 2005
Le retour de la vengeance
Bon, voilà, j'aurais pas dû vous parler de mes soucis pigeonnesques...
Non. Parce que :
1- ils sont toujours là bien qu'ils aient mangé du répulsif
2- un de leurs saletés de congénères s'est vengé sur mon pull hier.
Pour la première fois depuis 3 ans que je fréquente ce parc.
Saleté !
Une de mes tantes dit que ça porte bonheur, n'empêche je suis rentrée en vitesse pour une douche et une lessive, parce que eurk, quoi.
Et puis sinon, toujours pas de connexion possible à la maison et des congés deci-delà pour liquider mon stock de congés, ça ne nourrit pas tellement son blog...
Non. Parce que :
1- ils sont toujours là bien qu'ils aient mangé du répulsif
2- un de leurs saletés de congénères s'est vengé sur mon pull hier.
Pour la première fois depuis 3 ans que je fréquente ce parc.
Saleté !
Une de mes tantes dit que ça porte bonheur, n'empêche je suis rentrée en vitesse pour une douche et une lessive, parce que eurk, quoi.
Et puis sinon, toujours pas de connexion possible à la maison et des congés deci-delà pour liquider mon stock de congés, ça ne nourrit pas tellement son blog...
mardi 17 mai 2005
Vas-y, roucoule, saleté
Madame la maladie m'a offert un week-end de 5 jours, wéééé.
Ca fait un bien fou, surtout quand votre ordi décide de vous mettre vraiment au vert, en décidant que non, non, non, tu n'iras pas sur le web, et oui, tu vas pouvoir enfin déblayer le bronx ambiant, celui qui s'est accumulé depuis notre aménagement dans notre appart quand la pounette est née (no comment, ça fait pas si longtemps... si ? ah...).
Donc, c'est classe, ma maison ne ressemble plus à un petit Bagdad aux grandes heures de la révolte, ni à un Beyrouth entre bombardement et reconstruction.
Et même, ça ressemble à quelque chose désormais.
Finis la pièce à stockage de désordre-buanderie et le salon-salle à manger doublement encombré, bonjour le petit salon agréable et la grande salle à manger clair et spacieuse où l'on a plaisir à recevoir (d'ailleurs, on peut maintenant dire "passons au salon/à la salle à manger", huhuhu).
Adieu paperasse et accumulations d'objets inutiles et pourtant indispensables, bienvenue l'écho (et oui, si c'est pas la preuve d'un rangement efficace, ça...).
Donc, on va pouvoir inviter du monde et aussi faire de la déco, bref, merci monsieur l'ordinateur qui boude (et le chéri qui lance le grand rangement de printemps lui-même ce qui est une motivation évidente, pas possible de rester assise à le regarder faire, surtout pendant le démontage-remontage de canapé).
Là où c'était plus gênant, c'est que sans internet, quand on a vendu des meubles sur e-chose, il faut courir au cybertruc du coin pour savoir combien doivent vous donner les acheteurs de vos meubles qui ont vécu et que ça fait tout drôle d'abandonner à leur destinée de meubles de récup et à quelle heure lesdits témoins de votre passé vous partir de votre maisonnée (oui, je suis une irrécupérable accumulatrice nostalgique).
Le très ennuyeux, c'est de courir au cybermachin le dimanche à 21h30 à cause de moults contre-temps pour déclarer ses revenus comme une citoyenne honnête (si vous souhaitez savoir si j'ai réussi, faudra patienter, j'ai du taf qui m'attend, là, oui, je sais, je procrastine encore, mais ça peut pas durer, en plus, je suis en congé demain, il faut donc que je liquide un minimum d'urgences avant ce soir, et oui).
Le pire, c'est que sans internet, donc sans gougueule, comment trouver une solution pour empêcher un couple de pigeons de nicher dans les jardinières qui ornent les fenêtres de la chambre de la pounette, et roucoulent à pas d'heure, et défèquent sur les appuis de fenêtre, et font des trucs sexuels dégoûtants sous le regard innocent de mon enfant, et me font cauchemarder (j'ai trop la trouille des pigeons, en plus, c'est plein de maladies), hein ? comment je fais ?
D'autant qu'un toquement au carreau ne leur fait plus peur, ils s'y habituent, les fourbes. Les "partez les pizons !" de la fillette quand elle les prend sur le fait, les leçons qu'elle donne aux pigeons de dehors ("il faut pas venir faire sa maison sur la femêtre de ma chambre, votre maison, vous la faites dehors !") et le regard goguenard du chat n'y font rien...
Pourtant, le 8ème étage, c'est trop haut, non ?
Pfff, tiens. Heureusement que je suis de bonne humeur.
Ca fait un bien fou, surtout quand votre ordi décide de vous mettre vraiment au vert, en décidant que non, non, non, tu n'iras pas sur le web, et oui, tu vas pouvoir enfin déblayer le bronx ambiant, celui qui s'est accumulé depuis notre aménagement dans notre appart quand la pounette est née (no comment, ça fait pas si longtemps... si ? ah...).
Donc, c'est classe, ma maison ne ressemble plus à un petit Bagdad aux grandes heures de la révolte, ni à un Beyrouth entre bombardement et reconstruction.
Et même, ça ressemble à quelque chose désormais.
Finis la pièce à stockage de désordre-buanderie et le salon-salle à manger doublement encombré, bonjour le petit salon agréable et la grande salle à manger clair et spacieuse où l'on a plaisir à recevoir (d'ailleurs, on peut maintenant dire "passons au salon/à la salle à manger", huhuhu).
Adieu paperasse et accumulations d'objets inutiles et pourtant indispensables, bienvenue l'écho (et oui, si c'est pas la preuve d'un rangement efficace, ça...).
Donc, on va pouvoir inviter du monde et aussi faire de la déco, bref, merci monsieur l'ordinateur qui boude (et le chéri qui lance le grand rangement de printemps lui-même ce qui est une motivation évidente, pas possible de rester assise à le regarder faire, surtout pendant le démontage-remontage de canapé).
Là où c'était plus gênant, c'est que sans internet, quand on a vendu des meubles sur e-chose, il faut courir au cybertruc du coin pour savoir combien doivent vous donner les acheteurs de vos meubles qui ont vécu et que ça fait tout drôle d'abandonner à leur destinée de meubles de récup et à quelle heure lesdits témoins de votre passé vous partir de votre maisonnée (oui, je suis une irrécupérable accumulatrice nostalgique).
Le très ennuyeux, c'est de courir au cybermachin le dimanche à 21h30 à cause de moults contre-temps pour déclarer ses revenus comme une citoyenne honnête (si vous souhaitez savoir si j'ai réussi, faudra patienter, j'ai du taf qui m'attend, là, oui, je sais, je procrastine encore, mais ça peut pas durer, en plus, je suis en congé demain, il faut donc que je liquide un minimum d'urgences avant ce soir, et oui).
Le pire, c'est que sans internet, donc sans gougueule, comment trouver une solution pour empêcher un couple de pigeons de nicher dans les jardinières qui ornent les fenêtres de la chambre de la pounette, et roucoulent à pas d'heure, et défèquent sur les appuis de fenêtre, et font des trucs sexuels dégoûtants sous le regard innocent de mon enfant, et me font cauchemarder (j'ai trop la trouille des pigeons, en plus, c'est plein de maladies), hein ? comment je fais ?
D'autant qu'un toquement au carreau ne leur fait plus peur, ils s'y habituent, les fourbes. Les "partez les pizons !" de la fillette quand elle les prend sur le fait, les leçons qu'elle donne aux pigeons de dehors ("il faut pas venir faire sa maison sur la femêtre de ma chambre, votre maison, vous la faites dehors !") et le regard goguenard du chat n'y font rien...
Pourtant, le 8ème étage, c'est trop haut, non ?
Pfff, tiens. Heureusement que je suis de bonne humeur.
samedi 14 mai 2005
En panne
Non, non, ce n'est pas la flemme qui m'a eue, juste une conjonction d'éléments informatico-maladifs qui ont eu raison de moi et de ma connexion internet (qui marche).
D'ailleurs qui pourra m'aider à faire fonctionner la carte PCMCIA double port USB qui devrait remplacer le port USB décédé de mon PC gagnera toute ma considération... (ça s'installe en boucle sans fonctionner, wééé).
A bientôt (et oui, je suis en congé jusque mardi).
D'ailleurs qui pourra m'aider à faire fonctionner la carte PCMCIA double port USB qui devrait remplacer le port USB décédé de mon PC gagnera toute ma considération... (ça s'installe en boucle sans fonctionner, wééé).
A bientôt (et oui, je suis en congé jusque mardi).
mardi 10 mai 2005
C'est pas gagné
Alors que :
* je tente désespérement de me pousser le matin pour aller bosser, puis sur place pour le faire vraiment (bouhouhouhou)
* ma maison est un squat que je ferai bien de déblayer
* j'ai des tas d'idées pour occuper le temps libre que je n'ai pas
* j'ai l'équivalent d'une semaine de congés à liquider avant la fin du mois, donc une perspective de travail au 3 ou 4/5ème pour les 3 semaines à venir (ce qui n'augmente pas ma productivité pour l'instant)
ma pounette ne m'aide pas.
Pire, elle semble lutter pour me pousser à la faute... Si, si.
La preuve ?
Hier, jour de rentrée, elle dort 12 heures d'affilée pour la première fois depuis... hum... qu'elle est née, si je compte bien. Obligée de la réveiller en catastrophe pour arriver (les dernières) avant la fermeture des portes de l'école.
Ce matin, elle s'est réveillée plus tôt. Mais... "non, je ne veux pas aller à l'école, je veux les grandes vacances !" (avec roulage par terre pour une crédibilité parfaite).
Oui, ben moi aussi, hein.
* je tente désespérement de me pousser le matin pour aller bosser, puis sur place pour le faire vraiment (bouhouhouhou)
* ma maison est un squat que je ferai bien de déblayer
* j'ai des tas d'idées pour occuper le temps libre que je n'ai pas
* j'ai l'équivalent d'une semaine de congés à liquider avant la fin du mois, donc une perspective de travail au 3 ou 4/5ème pour les 3 semaines à venir (ce qui n'augmente pas ma productivité pour l'instant)
ma pounette ne m'aide pas.
Pire, elle semble lutter pour me pousser à la faute... Si, si.
La preuve ?
Hier, jour de rentrée, elle dort 12 heures d'affilée pour la première fois depuis... hum... qu'elle est née, si je compte bien. Obligée de la réveiller en catastrophe pour arriver (les dernières) avant la fermeture des portes de l'école.
Ce matin, elle s'est réveillée plus tôt. Mais... "non, je ne veux pas aller à l'école, je veux les grandes vacances !" (avec roulage par terre pour une crédibilité parfaite).
Oui, ben moi aussi, hein.
lundi 9 mai 2005
Tout près, mais pas encore vraiment présente
Revenue de mini-vacances (d'aération de tête, plutôt), certes, mais pas encore opérationnelle, enfin pas tout-à-fait.
Peut-être une vraie note ce soir ?
Peut-être une vraie note ce soir ?
mardi 3 mai 2005
Pas loin, mais pas là
Non, je ne suis pas au fond du gouffre comme pourrait le laisser penser la note précédente. Au contraire même, dire que ça va pas, ça aide à repartir vers du mieux.
Ce blog est un peu en vacances cette semaine, alors n'hésitez pas à me laisser des petits mots avant mon retour.
Bonne semaine !
Ce blog est un peu en vacances cette semaine, alors n'hésitez pas à me laisser des petits mots avant mon retour.
Bonne semaine !
samedi 30 avril 2005
Strange days
Il y a des moments où tout se goupille de travers, où on devrait être content, mais non, on traîne sa mauvaise humeur sans pouvoir s'en débarrasser, en se disant que non, décidément, rien ne se passe comme on voudrait.
Personne ne voit ce qui cloche, pendant qu'on se chante en boucle "Rien qui va", comme Clarika (chanteuse pas très connue, qui écrit des perles drôles et/ou émouvantes et que je vous conseille).
Mais on se doûte, qu'au fond, c'est probablement un de ces moments qui font avancer, alors on accepte sa mauvaise humeur, on finit de lire Blonde, qui est quand même déprimant, et on passe à quelque chose de plus léger, on s'accorde du sommeil, on ressort ses jupettes et on sourit au soleil.
Et on se fait un coup de Clarika pour retrouver la pêche (pas "non, ça s'peut pas" parce que c'est larmoiement assuré).
Personne ne voit ce qui cloche, pendant qu'on se chante en boucle "Rien qui va", comme Clarika (chanteuse pas très connue, qui écrit des perles drôles et/ou émouvantes et que je vous conseille).
Mais on se doûte, qu'au fond, c'est probablement un de ces moments qui font avancer, alors on accepte sa mauvaise humeur, on finit de lire Blonde, qui est quand même déprimant, et on passe à quelque chose de plus léger, on s'accorde du sommeil, on ressort ses jupettes et on sourit au soleil.
Et on se fait un coup de Clarika pour retrouver la pêche (pas "non, ça s'peut pas" parce que c'est larmoiement assuré).
jeudi 28 avril 2005
La phrase de la semaine
D'un de mes collègues :
"Ah mais c'est vrai que tu as fait une école de commerce. J'oublie tout le temps. On dirait pas : tu n'es pas formatée."
C'est idiot, mais ça me fait plaisir.
"Ah mais c'est vrai que tu as fait une école de commerce. J'oublie tout le temps. On dirait pas : tu n'es pas formatée."
C'est idiot, mais ça me fait plaisir.
mardi 26 avril 2005
Y a des détails qui trompent pas
Je ne suis pas un garçon et il n'y a pas de grande fille qui habite chez moi, mais quand même...
samedi 23 avril 2005
Merci qui ?
Vous ne savez pas ?
Merci Mamie Nova, enfin !
J'ai encore craqué... Dans mon supermarché tout rénové qui donne l'impression qu'on habite dans l'avenir. Où ils ont mis des chants de cigale au rayon fruits et légumes. Où les caddies de mamies attendent sagement à la sortie. Où les sacs grande capacité vendus sont jolis.
Un pur délire de marketing. Ca a brainstormé dur chez Champion, pour sortir de l'image pouilleuse des pubs dites par Chevallier et Laspallès. (Tiens, il y avait un footballeur du PSG il y a quelques années que tout le monde appelait "Laspalles", mais je suis sûre que c'était le neveu de l'autre. Bref.)
L'équipe marketing de Champion s'est fait un gros plaisir, et pouf, ça marche.
J'ai donc craqué, en me disant que j'étais décidément une vraie victime du marketing, quoique j'en dise.
Mais j'ai pas pu m'empêcher quand j'ai vu ça :
Eh bien, c'est délicieux (meilleur que celui au chocolat blanc), ça fond dans la bouche avec un goût délicieux qui rappelle ces bonbons qui s'appelaient des têtes de nègre à une époque qui semble révolue (un jour, je ferai une note sur les souvenirs bonbonnesques et les traditions familiales qui vont avec, tiens).
Merci Mamie Nova, enfin !
J'ai encore craqué... Dans mon supermarché tout rénové qui donne l'impression qu'on habite dans l'avenir. Où ils ont mis des chants de cigale au rayon fruits et légumes. Où les caddies de mamies attendent sagement à la sortie. Où les sacs grande capacité vendus sont jolis.
Un pur délire de marketing. Ca a brainstormé dur chez Champion, pour sortir de l'image pouilleuse des pubs dites par Chevallier et Laspallès. (Tiens, il y avait un footballeur du PSG il y a quelques années que tout le monde appelait "Laspalles", mais je suis sûre que c'était le neveu de l'autre. Bref.)
L'équipe marketing de Champion s'est fait un gros plaisir, et pouf, ça marche.
J'ai donc craqué, en me disant que j'étais décidément une vraie victime du marketing, quoique j'en dise.
Mais j'ai pas pu m'empêcher quand j'ai vu ça :
Eh bien, c'est délicieux (meilleur que celui au chocolat blanc), ça fond dans la bouche avec un goût délicieux qui rappelle ces bonbons qui s'appelaient des têtes de nègre à une époque qui semble révolue (un jour, je ferai une note sur les souvenirs bonbonnesques et les traditions familiales qui vont avec, tiens).
vendredi 22 avril 2005
Carrément méchant, jamais content...
Vous le croyez si je vous dis que les gens qui étaient le plus hostile aux actions que mes amis représentants et moi avons menées pour obtenir des garanties pour notre futur il y a quelques semaines, ces gens-là qui nous trouvaient extrêmistes, inconscients et tout, aujourd'hui, ce sont eux qui trouvent qu'on n'a pas obtenu assez. (hé bé, j'ai cru que je la finirai jamais cette phrase, d'ailleurs il doit manquer un point d'interrogation)
J'avoue, j'apprécie à sa juste valeur le culot de la personne qui vous sort un truc pareil. Ca tient un peu de la performance, tout de même.
Vous le croyez, si je vous raconte l'histoire d'un type qui, lors du rachat précédent, s'est rendu indispensable pour être sûr d'avoir une belle progression, puis a changé d'avis parce que le chèque du plan social lui aurait bien plu ?
Bien sûr, il n'a pas été licencié, il était indispensable. Alors, comme il attend un prochain plan social, il est parti en congé longue durée, travailler ailleurs. Et après l'avoir eu sur le dos de longs mois il y a bientôt 2 ans pour que je l'aide à être licencié (!), il attend avec espoir que notre nouvel actionnaire le vire (ce dont il n'est pas question pour l'instant).
La nouvelle économie, c'est plein d'enfants gâtés, quand même...
Edit : Heidi aussi trouve qu'il y a de l'abus !
J'avoue, j'apprécie à sa juste valeur le culot de la personne qui vous sort un truc pareil. Ca tient un peu de la performance, tout de même.
Vous le croyez, si je vous raconte l'histoire d'un type qui, lors du rachat précédent, s'est rendu indispensable pour être sûr d'avoir une belle progression, puis a changé d'avis parce que le chèque du plan social lui aurait bien plu ?
Bien sûr, il n'a pas été licencié, il était indispensable. Alors, comme il attend un prochain plan social, il est parti en congé longue durée, travailler ailleurs. Et après l'avoir eu sur le dos de longs mois il y a bientôt 2 ans pour que je l'aide à être licencié (!), il attend avec espoir que notre nouvel actionnaire le vire (ce dont il n'est pas question pour l'instant).
La nouvelle économie, c'est plein d'enfants gâtés, quand même...
Edit : Heidi aussi trouve qu'il y a de l'abus !
mercredi 20 avril 2005
Aide-toi, le ciel t'aidera
Non, je ne parlerai pas du pape.
C'est pas l'envie qui m'en manque, mais non.
Pas la peine d'insister.
La grande nouvelle, le seul truc que mon cerveau passablement embrumé ait retenu ce matin dans le ronronnement du snooze de mon réveil, c'était ça :
"blablabla Benoît Seize blalblablabla Vatican blablablabla un pape traditionnaliste ? blablabla date-limite des télédéclarations de revenus repoussée au 15 mai blablabla Benoît seize, 265ème pape blablabla quelle politique envers les autres religions blablabla parfois la fonction change l'homme blablabla merci Monseigneur Machin"
Avez-vous trouvé l'intrus ?
Et bien, tout bien vérifié, ce n'était pas un message subliminal au milieu des émissions de Radio Vatican.
Non, non, non.
La procrastination fiscale est récompensée, c'est officiel ! (wééé, je vais attendre ce week-end pour m'en occuper du coup)
C'est pas l'envie qui m'en manque, mais non.
Pas la peine d'insister.
La grande nouvelle, le seul truc que mon cerveau passablement embrumé ait retenu ce matin dans le ronronnement du snooze de mon réveil, c'était ça :
"blablabla Benoît Seize blalblablabla Vatican blablablabla un pape traditionnaliste ? blablabla date-limite des télédéclarations de revenus repoussée au 15 mai blablabla Benoît seize, 265ème pape blablabla quelle politique envers les autres religions blablabla parfois la fonction change l'homme blablabla merci Monseigneur Machin"
Avez-vous trouvé l'intrus ?
Et bien, tout bien vérifié, ce n'était pas un message subliminal au milieu des émissions de Radio Vatican.
Non, non, non.
La procrastination fiscale est récompensée, c'est officiel ! (wééé, je vais attendre ce week-end pour m'en occuper du coup)
mardi 19 avril 2005
Pensée du jour
* arrêter de me droguer aux haribos *
Edit du soir : merci beaucoup à Din qui me prête son ours pour stopper ma crève.
Edit du soir : merci beaucoup à Din qui me prête son ours pour stopper ma crève.
lundi 18 avril 2005
C'est pas bien, oh non...
Faire des montages photos de la séance de rouleurs avec sourires inclus inside d'hier au lieu de bosser, c'est mal.
Diffuser ledit montage et en profiter pour bavarder par mail ou messenger au lieu de travailler, on fait mieux.
Se chanter en boucle " faut qu'j'travaille" depuis 9h30 sans réussir à s'y mettre, c'est vraiment pas terrible.
Grignoter des pasta frutta pour se donner du courage mais ne pas commencer concrètement son boulot, c'est pas beau.
Faire une tournée de blogs au lieu d'attaquer le compte-rendu qu'on aurait du faire jeudi dernier (et qu'un collègue a réclamé), il y a de quoi ne pas être fier.
Chercher une image de hamac pour illustrer cette note (ne pas en trouver) et se soustraire à la tâche, ça devrait donner mauvaise conscience.
Voir la réunion de 15h30 approcher à grands pas et se dire que c'est peut-être un bon prétexte pour sécher le compte-rendu, vraiment, c'est pas bien du tout.
Chercher des infos sur les bonnes raisons de dire au directeur des ressources humaines (ad interim) qu'on souhaite au nom de son organisation syndicale que la journée de solidarité soit offerte aux salariés et ne pas rédiger cette saleté de compte-rendu, c'est pas très courageux.
Se cacher derrière sa crève et les possibles traumatismes crâniens causés par les éternuements pour tourner au ralenti, ça n'a rien de reluisant.
Avoir fait le tour des principales sources de procrastination à 14h, ça oblige à s'y mettre. Non ?
Diffuser ledit montage et en profiter pour bavarder par mail ou messenger au lieu de travailler, on fait mieux.
Se chanter en boucle " faut qu'j'travaille" depuis 9h30 sans réussir à s'y mettre, c'est vraiment pas terrible.
Grignoter des pasta frutta pour se donner du courage mais ne pas commencer concrètement son boulot, c'est pas beau.
Faire une tournée de blogs au lieu d'attaquer le compte-rendu qu'on aurait du faire jeudi dernier (et qu'un collègue a réclamé), il y a de quoi ne pas être fier.
Chercher une image de hamac pour illustrer cette note (ne pas en trouver) et se soustraire à la tâche, ça devrait donner mauvaise conscience.
Voir la réunion de 15h30 approcher à grands pas et se dire que c'est peut-être un bon prétexte pour sécher le compte-rendu, vraiment, c'est pas bien du tout.
Chercher des infos sur les bonnes raisons de dire au directeur des ressources humaines (ad interim) qu'on souhaite au nom de son organisation syndicale que la journée de solidarité soit offerte aux salariés et ne pas rédiger cette saleté de compte-rendu, c'est pas très courageux.
Se cacher derrière sa crève et les possibles traumatismes crâniens causés par les éternuements pour tourner au ralenti, ça n'a rien de reluisant.
Avoir fait le tour des principales sources de procrastination à 14h, ça oblige à s'y mettre. Non ?
jeudi 14 avril 2005
C'est une fille !
Oui, oui, ma pounette est une fille.
Elle aime le rose, demande une jupe tous les matins, a des tas de poupées, des petits poneys.
Elle aime les bijoux, rêve de se maquiller.
Limite, c'est plus une fille que moi.
Mais elle a des intérêts de son âge, aussi. Alors quand elle m'attire vers cette vitrine, j'ai un peu peur.
Parce que Winnie n'est pas mon ami. Surtout depuis qu'il est arrivé ici muni d'une boîte à musique (pénible).
Mais elle insiste : "Mamaaaan, regarde !"
Et en fait, Winnie peut aller se rhabiller (ouf !)
Elle aime le rose, demande une jupe tous les matins, a des tas de poupées, des petits poneys.
Elle aime les bijoux, rêve de se maquiller.
Limite, c'est plus une fille que moi.
Mais elle a des intérêts de son âge, aussi. Alors quand elle m'attire vers cette vitrine, j'ai un peu peur.
Parce que Winnie n'est pas mon ami. Surtout depuis qu'il est arrivé ici muni d'une boîte à musique (pénible).
Mais elle insiste : "Mamaaaan, regarde !"
Et en fait, Winnie peut aller se rhabiller (ouf !)
mardi 12 avril 2005
Un peu décalée...
Je croyais que c'était l'hiver qu'on était sensé hiberner ?
A moins que j'ai commencé une cure de sommeil à l'insu de mon plein gré ou que quelqu'un s'amuse à mettre des trucs dans ma nourriture, je crois qu'il y a un petit problème.
A moins que ce ne soit ce qu'on appelle un contre-coup ?
Edit de début d'aprèm : dans la famille Follette, je voudrais la soeur : eh oui, ma soeur à moi que j'ai est l'heureuse gagnante de "trouvez la culotte Wonder Woman". Merci, merci !
jeudi 7 avril 2005
Décompression
En zyeutant Cosmopolitan par-dessus l'épaule de ma voisine de métro (mais aussi maman d'un camarade de classe de ma pounette), j'ai vu qu'on peut désormais trouver des culottes WonderWoman.
Pile l'accessoire qui me manque !
Lectrices de Cosmo égarées, pouvez-vous me dire où trouver cette perle rare ?
Pile l'accessoire qui me manque !
Lectrices de Cosmo égarées, pouvez-vous me dire où trouver cette perle rare ?
mardi 5 avril 2005
Yes !
Oui, ça y est.
* presque 9 mois d'efforts
* 3 grèves
* des tas de tracts
* des heures de réunion et de bras-de-fer
* de l'incertitude, des doûtes, des prises à partie, des reproches parfois
* de la volonté, beaucoup
* de la solidarité, et même de l'amitié, heureusement
Mais nous avons obtenu l'accord qui nous donne un minimum de garanties sur nos avenirs une fois notre entreprise rachetée.
Et finalement, des mercis, même de gens qui n'y croyaient pas ou nous prenaient pour de dangereux psychopathes briseurs d'entreprise.
Ca fait du bien, tiens.
* presque 9 mois d'efforts
* 3 grèves
* des tas de tracts
* des heures de réunion et de bras-de-fer
* de l'incertitude, des doûtes, des prises à partie, des reproches parfois
* de la volonté, beaucoup
* de la solidarité, et même de l'amitié, heureusement
Mais nous avons obtenu l'accord qui nous donne un minimum de garanties sur nos avenirs une fois notre entreprise rachetée.
Et finalement, des mercis, même de gens qui n'y croyaient pas ou nous prenaient pour de dangereux psychopathes briseurs d'entreprise.
Ca fait du bien, tiens.
dimanche 3 avril 2005
Truc de fille
Nous les filles, quand on n'a pas le moral, rien de tel qu'une virée chez hic&ha pour nous rendre le sourire.
Aujourd'hui, me voila partie, laissant l'enfant et le père siester et s'oxygéner au parc de conserve.
Youpitralala, après 45 minutes de feintages pour éviter les embouteillages, j'arrive au paradis de la dépense inconsidérée.
C'était la première fois que je voyais des vendeurs dans les rayons, et, franchement, c'est un boulot à part entière d'être capable de reconnaitre un produit de la gamme Skruvsta (ou Leksvisk) et d'être capable de le dire sans hésiter, ni pouffer de rire et avec un grand naturel.
Il faut toujours faire atttention à ne pas se laisser emporter par l'enthousiasme et le piège du "oh-mais-c'est-pas-cher-ce-truc!" qui augure en général :
1- d'une addition plus salée que prévu
2- d'une foule d'articles qu'on n'utilisera jamais.
Mais je reconnais qu'on trouve toujours au moins un article imprévu ET pas cher ET utile. Cette fois-ci, c'est le pèse-personne Kilån (pas la peine de chercher sur leur site ouèbe, il n'y est pas encore, vous êtes obligés de me croire). Bon, la précision scandinave ne vaut pas son homologue suisse, mais pour 5,95€, on fera avec.
Dilemne du soir : déclaration d'impôts ou nettoyage de fraises pour confiture ?
Aujourd'hui, me voila partie, laissant l'enfant et le père siester et s'oxygéner au parc de conserve.
Youpitralala, après 45 minutes de feintages pour éviter les embouteillages, j'arrive au paradis de la dépense inconsidérée.
C'était la première fois que je voyais des vendeurs dans les rayons, et, franchement, c'est un boulot à part entière d'être capable de reconnaitre un produit de la gamme Skruvsta (ou Leksvisk) et d'être capable de le dire sans hésiter, ni pouffer de rire et avec un grand naturel.
Il faut toujours faire atttention à ne pas se laisser emporter par l'enthousiasme et le piège du "oh-mais-c'est-pas-cher-ce-truc!" qui augure en général :
1- d'une addition plus salée que prévu
2- d'une foule d'articles qu'on n'utilisera jamais.
Mais je reconnais qu'on trouve toujours au moins un article imprévu ET pas cher ET utile. Cette fois-ci, c'est le pèse-personne Kilån (pas la peine de chercher sur leur site ouèbe, il n'y est pas encore, vous êtes obligés de me croire). Bon, la précision scandinave ne vaut pas son homologue suisse, mais pour 5,95€, on fera avec.
Dilemne du soir : déclaration d'impôts ou nettoyage de fraises pour confiture ?
jeudi 31 mars 2005
Le match du soir
Ma pounette est bien vue dans sa classe. Donc elle est invitée à des anniversaires.
La difficulté, c'est d'apprendre à faire un cadeau... En général, nous choisissons ensemble sur ses idées (donc souvent quelque chose qu'elle a déjà).
Mais cette fois, j'ai du choisir seule. Alors j'ai opté pour ça :
parce que :
1- la pounette a déjà 3 jeux de domino
2- elle a aussi un puzzle Oui-Oui (ouin)
Malgré tout, pour faire diversion, je lui ai choisi ce puzzle-là :
Elle a pleuré quand même... ben oui, elle aurait bien aimé les 2 cadeaux. Mais comme sa copine l'a "invouitée à son niversaire", elle a séché ses larmes.
La difficulté, c'est d'apprendre à faire un cadeau... En général, nous choisissons ensemble sur ses idées (donc souvent quelque chose qu'elle a déjà).
Mais cette fois, j'ai du choisir seule. Alors j'ai opté pour ça :
parce que :
1- la pounette a déjà 3 jeux de domino
2- elle a aussi un puzzle Oui-Oui (ouin)
Malgré tout, pour faire diversion, je lui ai choisi ce puzzle-là :
Elle a pleuré quand même... ben oui, elle aurait bien aimé les 2 cadeaux. Mais comme sa copine l'a "invouitée à son niversaire", elle a séché ses larmes.
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