samedi 22 décembre 2007

A l'approche des fêtes de fin d'année...

... une sorte de frénésie me saisit.

Nous avons fait des kilos de sablés de Noël avec la pounette, décoré le sapin et la maison, et j'ai bricolé certains des cadeaux de Noël.
Et puis ma mistouflette a maintenant le cou, les mains et la tête protégés du froid, grâce à la panoplie que je lui ai tricotée ("pas manuelle" disait ma mère, peut-être va-t-elle changer d'avis cette fois ?)
Et puis l'écriture est revenue, aussi, et c'est bien agréable.
J'ai aussi découvert que je savais nager vraiment, étonnant que ça vienne si tard, ça me redonne de l'énergie.
Après tous ces mois d'action, ou plutôt de réaction, un temps plus créatif est revenu, et ça me plait bien.

Un petit repos pendant que la fillette passe le weekend avec papa, et nous partirons quelques jours dans la famille.
Puis ce sera une nouvelle année. Chouette !

mardi 4 décembre 2007

Des soubressauts

Je suis toujours là, même si je n'écris pas. Je vous lis, même, chaque jour.
En fait, j'écris dans ma tête, au moins dix fois par jour. Et puis la journée passe (vite), et puis le soir arrive et je laisse la pénombre s'installer doucement.

La rentrée a amené une drôle de période, nous avons continué à courir pendant plusieurs semaines, avec Pounette, pour qu'elle voit son papa, weekend après weekend, dans cet endroit fait de sable, de mer, de ciel et de fauteuils roulants sur chaque mètre de trottoir.
On fait des rentrées à l'école élémentaire plus sereines et plus tendres.

Et puis ça a été le retour du papa.
J'avais tellement eu à prévoir tout pour nous trois pendant ces derniers mois que j'en ai perdu toute envie de planifier quoi que ce soit.
J'ai repris goût à passer du temps dans ma maison, sans rien de particulier à faire, sans but réel pour le jour-même ou le lendemain. Et sans m'occuper de personne d'autre que moi, une fois de temps en temps.
Passage d'un extrême à l'autre, avant de retrouver l'équilibre.
On fait des rentrées à l'école élémentaire plus sécurisantes et plus stables.

Je me demande dans quel sens va aller ce blog. Sûrement moins vers mon nombril et plus vers l'extérieur. Mais je ne sais pas encore comment.
Le nombre de gens qui tendent la main dans la rue augmente à vitesse folle et cela m'inquiète. Des enfants n'ont pas pu revenir à l'école à la rentrée. Les discours se radicalisent de toutes parts...
Je continue à m'impliquer où je peux, comme je peux, en faisant mon maximum pour que ce soit pour ma pounette en premier, mais pas que.

Un exemple plus ou moins drôle de ce qui me fait peur, ces temps-ci, un livre pour enfants vu dans une vitrine près de chez moi :



Autour de chez moi, dans le monde ultra-sécuritaire...

On fait des environnements plus joyeux, pour les pounettes de 6 ans tout juste.



Message personnel : Bon anniversaire Moukmouk, je ne t'ai pas oublié...

lundi 10 septembre 2007

La rentrée !

Pounette est entrée au CP.

Son papa se rééduque au bord de la mer

Le travail a recommencé.

L'ordi et l'appareil photo sont revenus.

Nous allons bien, et sommes de retour par ici.

Welcome back !


Bonus du lendemain : du nouveau en images !

jeudi 2 août 2007

En équilibre

Depuis quelques temps, je me réveille à 4h chaque nuit.
Puis je finis par me rendormir, plus tard.
Pourquoi 4h ? Je me le demande, mais ça devient un rendez-vous quotidien...

Les semaines se suivent rapidement depuis l'accident, quelques jours de travail, vite, tensions, nouvelle équipe managériale (vive le vocabulaire fourre-tout de l'entreprise) qui demande aux gens en place de faire à nouveau leurs preuves. Comme si on repartait d'une feuille blanche malgré des années de travail. Bien sûr, il y a toujours la tentation de dire "j'étais là avant vous et y serai encore après", mais ça n'avance à rien.
Concentrer le travail sur quelques jours en laissant les sales remarques glisser, puis prendre la voiture pour des weekends allongés qui passent quand même trop vite, pour voir le blessé qui se retape aussi vite qu'il le peut. Dommages collatéraux, à côtoyer de plus près les embrouilles de famille qu'on fuyait tranquillement en ne montrant son nez qu'une fois de temps en temps.

Pounette passe des tranches de vacances ici et là-bas. Maison et grands-parents. Environnement familier et visites à Papa. Chat et copines, cousins et cousines.
Elle voudrait déjà son cartable.
La rentrée lui fait pourtant peur, elle préfèrerait faire son CP à l'école maternelle.
Au téléphone, ma mère me dit qu'elle a la bouche abîmée, alors je dis à la fillette de faire attention à ne pas se mordre les joues. "Mes dents vont trop vite, maman !"
En réalité, elle ne se mord pas, ce sont ses dents qui poussent qui lui font mal.

L'été est enfin là, les vacances approchent, j'entends à nouveau les oiseaux. Si seulement mes cauchemars voulaient me laisser un peu tranquille maintenant...

lundi 9 juillet 2007

Des nouvelles

Alors voilà, j'ai fini par avoir 34 ans.
Sans trop savoir pourquoi, je me suis dit "35, ce sera mieux", mais quand même, j'avais vaguement envie de faire une fête, histoire de réunir des gens que j'aime. Et puis en même temps, je me disais que 35, ça claquerait plus pour organiser ce genre de chose.
Et puis les jours ont passé.
Et puis un matin, un coup de téléphone, et ce n'était plus du tout le moment de penser à cette fête.
Heureusement, la peur est passée, et ça s'arrange doucement.
Il faut prendre de nouvelles marques, pour un temps, nous organiser autrement, nous trouvons de nouveaux repères, faisons des kilomètres (moi qui esquivais toujours la voiture...), passons du temps dans une chambre à côté d'un papa de pounette qui doit se tenir tranquille pour de longues semaines.

J'ai des idées pour ce blog, mais pas beaucoup de temps pour m'y consacrer, et toujours pas mon ordi à moi. Et puis, même si vos mots en mon absence me font plaisir, ce n'est pas la priorité en ce moment, j'essaie de me reposer à chaque occasion dans cette période de course. Mais dès que je le peux, je passe vous lire, et s'il me reste du temps, vous laisser un mot ici.


(mon appareil photo est réparé, peut-être un été d'instantanés, qui sait ?)

lundi 18 juin 2007

Télégramme

*bonne humeur et ambiance chouette à la maison, vivement les grandes vacances !*

STOP

*ordi toujours en panne, le rapatriement pour solution de réparation alternative est imminent*

STOP

*mariage de cousine bien passé, conduit 1000 km en 3 jours, enfant charmante en société, moments agréables cousins et famille, une semaine pour récupérer (à moitié) de la fatigue*

STOP

*réparation de l'appareil photo prise en charge par l'assurance, wéééé !*

STOP

*trouver une idée pour le concours de gâteau le plus beau et le meilleur de la fête de l'école sur le thème "la petite abeille qui cherchait une planète accueillante" d'ici vendredi soir, tout va bien*

STOP

*travail, travail, fight, travail, inspirez, soufflez doucement...*

STOP

*fin du questionnaire Bouquinage à venir, et puis réaménagement de la colonne de droite du blog, aussi, bientôt (pas simple avec le vieil ordi, ceci dit)*

STOP

*je pense à vous les gens !*

dimanche 3 juin 2007

2 fois 2, 4

Début du questionnaire promis...

Des retouches à prévoir dedans...


Quatre livres de mon enfance

Avant de savoir lire, la série des Martine, parce que j'étais fan des illustrations (malgré les jupettes ultra courtes de Martine, hum...)

La Fortune de Gaspard, de la Comtesse de Ségur, parce que c'est le 1er livre que j'ai lu seule. Je l'ai même récupéré pour ma fille.

La série des Alice que je dévorais jusque tard le soir ou pour lesquels je me réveillais tôt le matin.

Vingt mille lieues sous les mers, parce que (et j'ai très honte), je n'en ai jamais passé la page 10, malgré près de 10 ans d'essai...

Quatre écrivains que je lirai encore et encore

Djian, Christiane Rochefort, Hemingway, Laferrière...
et plein d'autres, en fait (Fante, Desproges, Hornby, et aussi, et aussi, et aussi...) !

Quatre auteurs que je ne lirai plus

Il ne faut pas dire fontaine, mais raisonnablement, je peux avancer que je ne lirai certainement plus ce qui sort de l'esprit torturé de Queffelec, ni ne m'endormirai sur les lignes pseudo-philosophiques de Paolo Coelho, que les polars marketing de Mary Higgins Clark (et de quelques autres de la même trempe) ne me feront plus dépenser un centime... De manière générale, j'ai beaucoup de mal avec les faiseurs de best-sellers.

Quatre bouquins que j'emporterai sur une île déserte

Seulement 4 ?
Choix difficile... Peut-être les Fortune de France ou les Rois Maudits, à moins de choisir les Rougon-Macquart pour assurer le quota littéraire (oui, je triche).
Un livre sur le Tao.
Le Pendule de Foucault, d'Umberto Eco, parce qu'il est long et touffu et on peut le lire dans tous les sens.
Et puis quelque chose de drôle et humain, l'intégrale de Christiane Rochefort ou Zazie dans le métro, peut-être.

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Help needed :
Si quelqu'en connaît un réparateur d'ordi de confiance et pratiquant des tarifs raisonnables sur Paris, je prends nom et coordonnées... Merci !

mercredi 30 mai 2007

Il y a des oiseaux dans ma rue

Comme je le disais à FD, j'ai un peu exagéré en répondant à Ivan, il y a des oiseaux qui chantent dans ma rue.

Le matin, et le soir, dans la journée aussi. Mais surtout la nuit.

Je le sais, parce que je me réveille assez souvent vers 2 ou 3 heures du matin, et j'ai du mal à me rendormir, quelquefois.
Alors, à l'heure où la rue est calme, ils s'en donnent à coeur joie.
Mais comme je n'ai pas le savoir de Moukmouk, je ne les reconnais pas grâce à leur chant, je ne sais pas ce qu'ils se disent. D'ailleurs, je crois que je ne les reconnaitrais même pas en les voyant, fille des villes que je suis.
A part, la pie, mais elle, c'est différent, je reconnais son chant (si l'on peut l'appeler ainsi), et ses belles plumes, blanches et noires. Et puis j'aime qu'elle ne soit jamais seule, cette pie, elle a toujours une copine dans les parages...

La nuit, j'entends les oiseaux sans savoir lesquels, et je me demande pourquoi ils ne dorment pas, et pourquoi on n'en voit si peu le jour, dans les rues des villes, à part les pigeons dégénérés, les moineaux, les corbeaux, les hirondelles et les dames pies... Il y en a forcément d'autres pour entendre tous ces chants ?

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A la fête des voisins, je me rends compte qu'on a de la chance d'être quelques uns à apprécier de se voir, de discuter, de partager, de s'impliquer ensemble pour nos enfants qui profitent de la soirée autant que nous.
Et ça se retrouve un peu à la réunion des parents d'élèves ce soir, malgré les nouvelles pas rassurantes, les bras qu'il ne faudra pas baisser, surtout pas dans les temps qui viennent...

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A part ça, les nouvelles du front de l'ordinateur en réparation, on me demande 480€ pour changer une pièce minuscule, ça me sidère (et je ne parle pas même pas de la tête de mon compte en banque...)
Vraiment, il y a des périodes, hein...

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Moune et Alix m'ont transmis un questionnaire sur des livres, promis je m'y colle d'ici dimanche, surtout que ça parle des livres de l'enfance, et qu'il y a matière.

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Tiens et puis pour finir sur une note légère, cette chanson est retombée dans mes oreilles, j'aimais bien que ce soit la sonnerie de mon ancien téléphone...



mercredi 23 mai 2007

Sarcastisme

(oh le joli barbarisme...)

Bon.
Tous les matins, j'entends cette publicité insupportable à la radio... Notre président a écrit un livre (oui, oui) dans lequel il nous annonce ce qu'il entend faire à la tête de l'Etat. Y parle-t-il de sa retraite qui lui a permis de prendre la mesure de la fonction suprême ? Y donne-t-il des conseils sportifs ? Y trouve-t-on la dernière lettre de Guy Môquet ?
Je ne sais pas.

Ce que je sais, c'est qu'entre les bulletins sur ce que fait notre bon président matin, midi et soir, ce qui fait furieusement penser à une période de monarchie absolue, je trouve (oui, je sais, j'ai qu'à pas écouter Radio Président), entendre la publicité pour le livre où il nous ouvre ses pensées et "exprime son coeur" (sic), ça commence à faire beaucoup.

Et puis, "exprimer son coeur", euh... ?
Cette expression me questionne... A-t-elle été imposée par l'auteur ? Ou est-ce une blague de l'agence de pub ? Où est-ce que ça n'a choqué personne, ni l'annonceur, ni les gens de l'agence ?

J'ai vraiment des interrogations métaphysiques, le matin, je sais...

vendredi 11 mai 2007

Images d'un vendredi soir

Il y avait des images, des mondes différents, sur mon chemin, ce soir...

... les petits amoureux adolescents fâchés, qui se tenaient serrés l'un contre l'autre, chacun d'un côté du tourniquet du métro, les yeux dans les yeux, elle en larmes, jolie comme un coeur, lui peiné de la voir pleurer, déjà droit comme l'homme qu'il va devenir, certainement. Sentiment qu'ils posent les bases de leur relation à cet instant précis

... un de ceux qui attendent la soupe populaire sur la place, comme chaque soir. Mais lui, il essaie les deux roues garés là, dans son costume élimé, avec ses longs cheveux collés, il monte sur une moto et semble en route pour un ailleurs lointain

... sur le quai du métro, une fillette mignonnette qui saute au cou de son papa pour un calin joyeux, l'oeil qui brille du père

... le présentateur du journal régional, qui vient de rendre l'antenne et est déjà dehors, en jean sous son parapluie et son regard qui a l'air de demander si on l'a reconnu

... un autre couple adolescent, finissant celui-là. Elle, petite fille de famille, pleure et proteste, lui, prince charmant de quartier, lui dit qu'il comprend ce qu'elle ressent, vraiment... envie de rester avec eux, un peu, mais je suis mon chemin, je n'en saurai pas plus

... la fillette qui se cache derrière la porte quand je vais la chercher chez la nounou, nos discussions du soir, sa manière bien à elle de demander comment ça va (tu as mangé quoi ce midi ?), sa main dans la mienne, la petite grande

... le moment où le silence revient dans ma maison, et la semi-pénombre, apaisante.

mercredi 9 mai 2007

Voilà, voilà

(que ça recommence, a dit Rachid Taha dimanche soir...)
(d'ailleurs, cette chanson a été interdite en France, il a dit)

Donc voilà.
Je lis ici et là, beaucoup, depuis quelques semaines, et je ne suis pas rassurée. "5 ans ferme", titrait je ne sais plus qui.
Bon, je n'aurais pas forcément été tellement plus à l'aise si nous avions eu une présidente, je dois bien l'avouer, parce que je ne me reconnaissais dans aucun des projets proposés. Enfin, surtout, il ne m'a pas semblé qu'il y en ait vraiment, des projets. A part accéder au pouvoir, bien sûr.
Je lis, ici et là, donc. Des histoires d'enfants à qui on veut relever les empreintes génétiques pour un vol de tamagotchis, aux tentatives de passer des décrets pour fliquer encore mieux l'internaute, en passant par l'agence bancaire qui appelle la police pour faire embarquer une sans-papier gardée à l'agence en lui laissant croire à une ouverture de compte dans les minutes à venir... Il y en a d'autres, toutes aussi édifiantes, il suffit d'ouvrir le journal (même pro-parti au pouvoir) pour prendre peur et se demander vers quel monde on se dirige et on prépare à nos enfants.
Est-ce donc cela que la majorité d'entre nous souhaite ? La méfiance, le fliquage, la dénonciation ? Je m'interroge beaucoup. Et j'ai parfois du mal à répondre à certaines questions de ma fille...
Donc voilà, maintenant il va falloir se retrousser les manches, et puis surtout être vigilants. Dans un sens, peut-être que ça va réveiller les gens ?
Je n'y crois qu'à moitié, mais je l'espère vraiment.


A part ça, la vraie vie.
Pounette nous ravit avec son premier spectacle de danse (un théâtre rempli, et ma timidette qui assure, dans son tutu blanc à paillettes, et c'était classe, et pourtant, j'étais sceptique en le voyant, ledit tutu). Si, si, je suis objective.
Enfin, je me régale à la voir éclore, jour après jour.
Un vrai plaisir de chaque jour, du matin où elle arrive, le visage frais, les joues arrondies de sommeil, souriante, au soir avec les calins et nos petits secrets murmurés pour l'accompagner vers ses rêves. Elle s'affirme, ce n'est pas toujours facile, mais c'est quand même un régal.
Et heureusement que ses yeux rieurs, sa curiosité, sa gourmandise de vivre me disent qu'il y a encore des choses à faire pour qu'on arrange les choses.


Un peu d'air d'ailleurs, pas vraiment en rapport avec le reste (mais y en a besoin, non ?)




mardi 24 avril 2007

Un titre, mais pourquoi ?

Nous sommes revenues après quelques jours de vacances. Ecourtées par une alerte à la méningite qui nous a obligées à repousser notre départ de quelques jours en attendant la fin du traitement prophylactique (j'aime bien écrire des mots compliqués).

Contre toute attente, malgré le rythme soutenu des quelques jours passés en famille, nous sommes rentrées reposées. Et pourtant, visite paternelle, journée avec ma mère et ma nièce-la-plus-petite, journée avec mes deux mini-nièces-jolies, patisserie pour l'anniversaire de mon frère et sa chérie, repas de famille, terrasse au soleil, des après-midi sur la pelouse du parc, entre Vialatte et carambar à la barbapapa (invention diabolique) et puis quand même rédaction de tract puis réunion de travail par téléphone avec les oiseaux qui chantent dans le lilas blanc comme fond sonore (et ça valait la peine, après le goût amer des dernières semaines, ma bande et moi avons eu gain de cause)...

Quelques jours pour recharger les batteries, donc. Le retour n'est pas si évident, mais avec le soleil, ça devrait aller.
Quelques jours aussi pour relativiser le sentiment de devoir plus se battre quand on est une fille. Peut-être que j'en reparlerai ici, plus tard, mais je n'ai pas aimé cette impression, nouvelle pour moi, du moins sous cette forme.

Le retour du soleil, des envies de promenade sans but...



samedi 7 avril 2007

Panne temporaire

Bon, bon, bon...

Quelques idées de posts en tête (pas forcément toutes hyper (simples et) funky, mais des trucs qui me tienne à coeur), le soleil qui revient, les vacances qui approchent. Et là, paf, c'est le drame : mon ordi à moi que j'ai me boude.

Ca couvait depuis un moment, mais là, ça y est, le connecteur de l'alimentation ne veut plus faire son boulot, donc a plus, l'allumage de la bestiole.

Et ce qui m'ennuie, c'est que je risque de me récolter une réparation d'environ 200€ (sa mère), pour une pièce qui coûte 8€ sur ebay. Joie, bonheur, exaltation et zen absolus.
Lalala.
Je vais avoir du mal à vendre à ma banquière qui commence à m'appeler à 8h du matin pour me dire que ça va pas du tout que la réparation est indispensable, hein ?

Du coup, me voilà contrainte d'écrire depuis un portable qui n'a pas servi depuis 2005, avec toutes les applications et la mémoire saturée d'époque, je ne cause même pas de l'absence de wi-fi et donc de l'obligation de rester collée au modem en usb (argh, argh, argh) et du clavier rajouté pour pallier à la grève de la moitié des touches du clavier d'origine. Mais c'est mieux que rien, quand même.

Je passe sur mon appareil photo tombé de la hauteur vertigineuse de 5 cm dont l'objectif ressemble maintenant à la tour de Pise...

Donc je vous parlerai de la place des dames dans l'entreprise une autre fois, pareil pour l'état de santé des aborigènes. Vous l'avez échappée belle, on dirait. Et puis les illustrations, on verra quand elles reviendront.



samedi 31 mars 2007

Une semaine en instantanés

Les bribes de la semaine.




Du soleil pour commencer, le sourire qui va avec.


***


Des discussions de parents d'élèves sans fin, ni début d'ailleurs, loin du sujet qui devait être débattu... Une drôle d'impression qu'ici aussi, on va vers une sorte de règne de la terreur. Au final, on n'aura quasiment parlé que du collège public, de la déliquescence de l'école républicaine, et du souhait de tous de mettre son enfant à l'abri dans le privé.
Comment va-t-on reconstruire si chacun voit sa protection immmédiate ?
Pas très rassurée sur ce qu'on construit pour nos enfants, la fille, le premier soir de la semaine.


***


Deux jours après, menacée d'être frappée parce qu'on est une fille et qu'on ne laisse pas dire n'importe quoi. Etonnée de croiser encore ça, ici et maintenant, entre adultes (censément).
Encore deux jours plus tard, écoeurée d'être maintenant sûre que tout a un prix, même (surtout) la défense des intérêts des autres.
Un sale goût qui reste dans la bouche, tout ce temps pour pas grand chose.


***


Un ami qui s'apprête à partir quelques mois loin. Heureuse qu'il réalise un projet important pour lui, et en même temps, les amis qui s'en vont...
Tous mes souhaits avec lui.


***


Au long de la semaine, des moments de rire avec pounette, de la musique beaucoup, des discussions tantôt pleines d'espoir, d'abattement, de sourire, aussi.
C'est bon, mais fatigant, d'être vivant, parfois.


Et puis où aller en vacances, quand on n'a grillé ses économies mais qu'on a besoin d'air ?

Musique de la semaine




lundi 26 mars 2007

Spring is coming

Le printemps revient, et peut-être l'envie d'écrire un peu aussi.
Faudra voir si ça tient et où ça va.

Je n'ai jamais été vraiment loin, en tout cas, j'ai continué à vous suivre jour après jour, même en silence.

Les derniers temps ont été pleins, il faut que ça décante pour que j'en fasse quelque chose.
Ma pounette grandit, elle prend des petits envols réguliers, je la vois prendre la mesure du nid et du monde qui l'entoure.

L'heure d'été semble chasser le froid et la grisaille, tant mieux...

mardi 23 janvier 2007

2 ou 3 choses...

Aller à la mer, même s'il fait froid, ça régénère.
Rouler deux heures, en chantant, ça vide la tête.
Quelques heures de vagues, de vent, de sourires, ça repose, même sans dormir.

Parfois j'aimerais avoir une voiture et pouvoir partir quand ça me prend.

retour des images sur le photoblog, du coup...

***



Ca faisait longtemps que je n'avais pas récupérer de questionnaire-qui-fait-le-tour-de-la-blogosphère, alors Stellou, telle une bonne fée, s'est chargée de m'en filer un, comme on fait un voeu.

Donc, voila, 5 choses que vous ne connaissez (peut-être) pas de moi.

1- Comme Stellou et Zinedine Zidane (on a les modèles qu'on peut), non seulement je petit-déjeune dans un certain ordre, mais en suivant certaines règles : d'abord la tartine de beurre, toujours, puis le café au lait (dans le bol en faïence jaune ou le bleu et blanc avec une fleur) touillé avec la cuillère A (sinon, c'est moins bien), ensuite la tartine de confiture (tartinée avec la cuillère B), puis le jus de fruit... Pendant des années, le papa de la pounette m'a appelée Rainman, allez comprendre pourquoi...

2- Petite, j'adorais me poster devant chez ma grand-mère, sur la place, et guetter mon grand-père qui rentrait du chantier où il travaillait, sa caisse de maçon sur l'épaule. Ca n'est pas arrivé très souvent, nous avons déménagé avant mes quatre ans et il nous a quitté un an plus tard, mais j'en garde un sentiment de fête.

3- J'ai attendu mes 33 ans pour m'offrir ma 1ère paire de chaussures à vrais talons, et je les ai même portées !

4- Souvent, je me demande ce que deviennent Dita, Alan, Jacky, Alcide, Corinne, Graziella, Amandine, et d'autres encore. Je me dis qu'il faudrait essayer de les trouver, de leur écrire, et puis finalement, que c'est peut-être mieux de garder ce qu'on a vécu ensemble, que le "aujourd'hui" pourrait être décevant.

5- Parfois j'ai des pannes de cerveau, mais il parait que ce n'est pas grave, alors...


A qui le tour ?

- Anne (pour voir si on a d'autres points communs)
- angel (parce qu'elle va en faire un truc troussé comme il faut)
- FD (chacun son tour)
- Alex-andra (parce qu'elle est incroyable)
- Moukmouk (parce que c'est un ours)


lundi 15 janvier 2007

Même si les fleurs sont multiples, l'eau est une

J'aime bien que le titre d'une note paraisse cryptique, un peu.
Et puis l'ambivalence qu'on trouve dans le texte (et puis que la musique vienne d'un morceau de Serge Lama, le décalage que ça crée).
Bref.
Il y a d'autres trucs dans mes oreilles qu'Abd Al Malik, ne vous inquiétez pas, mais j'aurais aimé écrire un peu comme ça.





mercredi 10 janvier 2007

Mamma mia

Quand j'étais moi-même une pounette, j'avais appris un petit poème de Maurice Carême, pour la fête des mères.

Il y a plus de fleurs
Pour ma mère en mon coeur
Que dans tous les vergers
Plus de merles rieurs
Pour ma mère en mon coeur
Que dans le monde entier
Et bien plus de baisers
Pour ma mère en mon coeur
Qu'on en pourrait donner


Et pour son anniversaire, c'est tout-à-fait ce que j'ai envie de lui dire, aujourd'hui, toutes ces années après.
(Comme Miss Stellou, je crois que je suis moëlleuse, ces temps-ci.)

vendredi 5 janvier 2007

2007

Pas de flemme, enfin si quand même un peu... Mais la fin d'année m'a poussée dans mon cocon, et j'en sors, comme on frôle l'eau du pied pour s'assurer de sa température avant d'y aller vraiment. Mais j'ai un peu de mal à bien percevoir la température, en ce début d'année, alors j'y vais doucement.

En tout cas, je vous souhaite une année douce et rieuse, piquante et soyeuse, sucrée et rêveuse. Le tout avec une peinture de ma pounette :)



Merci de continuer à venir malgré mes absences, à vrai dire, je ne suis jamais vraiment loin...