mercredi 29 décembre 2004

Féminité relative


Ca ne se voit pas tout le temps (surtout quand j'explique que les albums panini foot du championnat de France, c'était mieux avant, parce qu'avec le mercato d'hiver, l'équipe de l'album qui sort en janvier, c'est pas celle qu'on voit jouer sur le terrain (si tu m'as comprise, chère lectrice, on peut émettre des doûtes sur ta féminité à toi aussi)), mais je suis une vraie fille (en plus d'une vraie maman, mais ça, on le constate assez vite en général).

Où j'en étais ?
Ah oui, une vraie fille.

Donc une vraie fille quand elle a deux places de cinéma pour elle toute seule à utiliser avant demain, qu'est-ce qu'elle fait ?
Elle va voir 2 films de filles pour le prix d'un, oui madame, oui monsieur. Reste à choisir le quartier, han, trop dur...

Comme ça, elle trépigne moins en attendant le retour de sa fillette (wééééé, elle rentre demain).
Et puis, ça lui évite le tri de paperasses accumulées et le rangement d'armoires qui deviennent urgents.
Ben oui, il faut se donner matière à résolutions par ces temps de changement d'année imminent.
Ceci dit, elle ferait quand même bien de méditer rapidement sur les menus de fête qui approchent à grand pas...


Trêve de futilités (du moins pour le moment), allez faire un tour ici, , ou encore , des tas de gens ont besoin de notre aide.

lundi 27 décembre 2004

Miracle de Noël


Opération Père Noël : réussie.
Opération marathon de Noël (400 km en train + 130 km en voiture en 4 jours) : réussie.

Le Père Noël :
- est venu embrasser la pounette pendant le réveillon
- a amené les cadeaux partout où il le devait à l'heure dite
- a mangé les chocolats et donné les carottes à ses rennes (qui n'ont pas sali mon salon, ouf)
- a laissé une chouette lettre à la fillette (dingue, il fait les mêmes fautes que le papa...)
- s'est parfois un peu embrouillé dans les cadeaux pour moi, mais comme il a super-assuré pour le reste, et assure le SAV, c'est pas grave.

Et puis, mon clavier fonctionne mieux sans que je le bidouille, ma fillette semble contente de rester en vacances chez son papy, pas de cessation de paiement proche au travail...

Il est trop fort le Père Noël (et son orchestre) !

mercredi 22 décembre 2004

Libérations


Journée chargée aujourd'hui :
* libération d'otages (enfin, c'est pas moi)
* libération de lutins du Père Noël après qu'ils aient fini leur travail pour mon compte
* libération d'un poids en voyant arriver le dernier colissimo de la liste de la pounette
* libération de connaître le vainqueur de la starac (ahum, j'avais pas regardé cette année...),
* libération de dire ce qu'on a sur le coeur, aussi.

La lettre au Père Nowel est partie, ma fillette est doublement maline : elle promet du chocolat et demande "des jouets" en fin de liste...

Toutes ces libérations, ça fait du bien.
Et Flo m'a donné une idée de sujet pour après les vacances...

Joyeuses fêtes !

mardi 21 décembre 2004

Hiver




21 décembre, jour de l'hiver.

"maman, regarde, il pleut !
- non, chérie, c'est de la neige.
- de la neige ? ça, c'est de la chance, maman !"

dimanche 19 décembre 2004

Ca sent bon !



Contrairement à l'affirmation d'un collègue il y a quelques jours quant à notre avenir professionnel proche ("ça sent le merisier", me glissait-il), à la maison, ça sent le sapin de la fête et des lumières qui brillent dans les yeux. Il ne me reste plus qu'à donner un coup de main aux lutins du Père Noël (et vite)...

vendredi 17 décembre 2004

De bonne humeur


Pourquoi ? Parce que !

* ce soir, c'est les vacances pour la pounette et sa maman
* aujourd'hui, le CE nous fait des cadeaux
* ce soir, on décore le sapin et la maison
* ce midi, j'ai shopping de Nowel
* mon travail de plusieurs semaines est enfin concret
* j'ai ri sur au moins 3 blogs ce matin
* Patricia Mulloche is back
* une de mes collègues a rempli la boîte à chocolat
* le pessimisme qui m'entoure m'indiffère ce matin
* j'ai envie, et c'est tout !

Wéééé !

Et vous ?

mercredi 15 décembre 2004

La question du jour


Jusque là, je croyais naïvement qu'il n'y avait pas réellement d'ordre pour décorer le sapin...

Or, ce week-end, j'ai été investie de la mission ô combien importante et périlleuse de décorer l'arbre de Noël de mon papa, nantie de 2 assistantes de charme (et surtout de choc), âgées de 2 et 3 ans, pour m'aider dans cette tâche ô combien importante et périlleuse.

Nous déballons donc (enfin, elles vident à toute allure) le carton de décorations et nous commençons à placer les boules sur l'arbre (ndlr : elles chargent au maximum 3 branches puis je rééquilibre). Ensuite, elles se garnissent copieusement de guirlandes que nous plaçons plus tard sur le sapin.

Résultat : 1 seule boule cassée, un sapin pas artistique, mais plutôt joli et surtout décoré par des mains enfantines ravies (je résume, hein).

Après un instant de perplexité devant le carton (que fait mon père avec 10 guirlandes luminaises allant de 30 à 150 ampoules ???), je décide de lui laisser la tâche ô combien importante et périlleuse de parachever notre oeuvre en mettant la touche scintillante de mille éclats dans la nuit (oui, lecteur à l'esprit vif : il s'agit de la guirlande lumineuse !)...

Et là, blourf, un mythe s'effondre quand mon père me dit : "mais enfin, on la met en premier la guirlande lumineuse !"

Bon. Depuis, on m'a dit aussi qu'il fallait mettre les boules en dernier. Re-blourf.

Alors la question existencielle du jour, c'est : dans quel ordre décorez-vous votre sapin de Nowel ?
Question subsidiaire : y a-t-il un ordre prédéfini ?

Non, parce que si je veux participer dignement au concours d'Heidi, autant faire les choses comme il faut. (note : il y a aussi un concours de Noël chez Anne)

Sinon, très bonne nouvelle (wééé, j'ai trouvé mon cadeau de Noël pour moi-même (oui, en ce moment je me fais des cadeaux, c'est bon pour mon moral)) : Les réquisitoires du Tribunal des Flagrants Délires de Desproges sortent en poche !



lundi 13 décembre 2004

Extraits choisis

Discussions à la cantine après le sport :

Une collègue : "Quand nos maris regardent du foot à la télé, c'est comme si on les obligeait à regarder du patinage artistique"
Moi : "????"

La même : "Ah bon, ta fille regarde pas la télé avant l'école ?"
Moi : "non, la maîtresse préfère qu'on évite, ça leur capte une partie de leurs possibilités d'attention pour la journée."
Elle : "mais comment tu fais alors le matin ????"
moi : "???? euh, on déjeune ensemble, on se prépare, on discute..."


Une autre collègue (cinquantaine follette, pas d'enfant) (ndlr : le sujet était : coucher les enfants à 20h30, mythe ou réalité ? mythe complet pour les 2 intervenantes ayant des enfants) : "Les filles, vous êtes trop cools avec vos enfants. Toutes mes copines qui ont eu des enfants ne les couchaient jamais après 20h30, après les avoir fait manger, puis elles dînaient ensuite."
Nous : "oui mais le dîner en famille, c'est important, on se voit pas tant que ça, alors on va pas les faire manger tous seuls alors qu'ils ont eu cantine le midi, c'est glauque, quoi..."
Elle : "faut pas vous étonner de leur donner des mauvaises habitudes alors."
Nous : "???"

Conclusion :
A la cantine, on peut dire des choses intéressantes, mais c'est pas du tout une obligation.


samedi 11 décembre 2004

C'est le week-end...

... finie la semaine !
Allons z'à la campagne
Pour nous refaire une santé
Rien d'tel que la campagne

Bon week-end ! (et vous pouvez laisser des mots gentils)


jeudi 9 décembre 2004

Comment je me suis grillée à 100% Questions

Ca avait commencé par un délire, je m'étais laissée convaincre par un collègue d'aller aux sélections.
Après m'être fait tirer l'oreille, hop, on se retrouve avec mon chéri, le collègue et son pote à St Ouen, à remplir des QCM... Je vois les 2 zozos s'échanger leurs réponses, nous même pas.

Bingo, on est sélectionnés tous les deux, mon chéri et moi, mais pas Titi et Toto (comme quoi, la triche... huhuhu...).

Donc voilà, quelques semaines plus tard, c'est l'enregistrement au mythique Théâtre de l'Empire (passé à la postérité grâce à Dimanche Martin, c'est émouvant... si, un peu quand même !). Maquillée à la truelle, je m'installe confortablement me tiens le plus droite possible derrière un pupitre minuscule en forme de coquetier et tente de rester concentrée sur les questions pendant que l'assistante fait des signes aux candidats et que les machinistes feuillettent Voici en ricanant.

Le vrai challenge, c'est que si on gagne, on enchaîne les émissions et donc les tournages, avec renouvellement à chaque fois :
* de la tenue vestimentaire (et là, ils sont très équipés en fringues moches mais raccords avec le décor et les autres candidats)
* de l'anecdote à raconter
* des goûts et loisirs originaux qu'on peut avoir (ou pas)
* de l'air d'arriver à l'instant même sur le plateau.

Le but ultime, c'est d'enchaîner 5 victoires pour partir avec la Bibliothèque du Savoir entièrement sponsorisée par Larousse.

A la 4ème émission, j'avais engrangé 6 Larousse, dont 2 remplis de recettes mioum-slurp-arrête de baver sur le livre. Au moment de la tirade personnelle, le monsieur me lance :
"Alors, Isadora, vous avez une passion pour le foot et la formule 1 ?
- euh, oui, euh, ça m'intéresse plutôt..." et je cite 2 pilotes du moment, histoire de.

Question 47 : "quel célèbre footballeur hollandais des années 70 portait le n°14 ?"
A- Johan Neeskens    B- Johan Cryuff    C- Johnny Rep


Et là, la boulette : avant de connaître l'homme, j'aurais dit Cruyff sans hésiter, sauf qu'il me parle souvent de Johnny Rep, que c'est son idole d'enfance... Je réponds C après moultes hésitations, et paf, adieu Bibliothèque...

La honte auprès de tous les amateurs de foot de la famille en plus.

M'en fiche, depuis je mange des trucs trop mioum. Et puis, on peut se régaler en écoutant Mickey 3D chanter le héros d'une génération en Live à St Etienne.


mercredi 8 décembre 2004

Perplexité matinale

Aujourd'hui, c'est l'Immaculée Conception (bonne fête à toutes les Immaculées Conceptions ! (oui j'ai trop regardé Téléchat quand j'étais petite, et même quand j'étais grande)).

Ca voudrait dire que la Sainte Vierge Marie, non seulement, elle a eu le Petit Jésus plus ou moins toute seule, mais en plus qu'elle l'a attendu plus d'un an ?

Groumpf.

Edit : en Angleterre, on a des goûts, euh... anglais en matière de crèche.


mardi 7 décembre 2004

Mardi, c'est n'importe quoi

L'arrivée à l'école presqu'en avance (wéééé !!!)

Pas grand chose à raconter (ah si, aujourd'hui c'est gym, mouais, non, c'est pas intéressant.)

Il y a de la place dans le métro (wéééé ! euh, non, en fait on s'en fiche).

Des rumeurs de rachat d'entreprise (wééééé ! ??)

Les vacances c'est dans 10 jours (ouiiiiiii)

A Naples, on fait des crèches en chocolat géantes, et ça donne faim !

Et puis, tant que personne n'aura donné le nom du jeu improbable où on gagne des Larousse, je raconte pas comment c'était.

(J'avais prévenu, c'est n'importe quoi cette note...)

dimanche 5 décembre 2004

Fête un jour, fête toujours !

Finalement, on a encore fêté les 3 ans de la pounette aujourd'hui et on va pouvoir désormais passer aux préparatifs de Noël (mioum)...

Alors avant d'examiner la liste du Père Noyel (qui reste courte et contient "un cadeau à paillettes" en deuxième position), j'honore ma promesse culinaire, tadaaaam !

Gratin de salsifis (et épinards, tiré du Larousse des légumes du marché, gagné à un jeu télévisé improbable)

On prépare 450 g de salsifis : soit on les sort de la boîte et on les rince, soit on les épluche, les coupe en tronçons et les plonge dans l'eau citronnée. Dans le 2ème cas, on les met dans une casserole d'eau bouillante citronnée et on laisse cuire 10 minutes, puis on égoutte

On préchauffe le four à 160° (th3-4), on beurre un plat à gratin.
On prend 450g d'épinards, s'ils sont crus, on les met dans une casserole à feu modéré pendant 2 ou 3 minutes pour les faire réduire. Autre possibilité : on ouvre un boîte d'épinards qu'on égoutte.

On verse 15 cl de bouillon de volaille et 30 cl de crème fraîche dans une petite casserole avec sel et poivre et on fait chauffer doucement.

On range salsifis et épinards en couches alternées dans le plat, on verse dessus le mélange crème-bouillon, et hop 1 heure au four (jusqu'à ce que "le dessus soit bien grésillant et doré" dit la recette).

On se régale (se marie très bien avec rosbeef + gratin dauphinois).


A part ça, ma fillette et moi avons eu un très beau cadeau aujourd'hui (merci la tata de mon homme) :


Ca nous promet de beaux moments (boink ! boink ! je bondis comme Biba le recommande).

vendredi 3 décembre 2004

Oh, quand j'entends chanter No-el...

L’approche de Noël, ça travaille tout le monde.

Ca lance des débats indispensables et pas possibles chez angel sur le bien-fondé de la croyance (ou non) des enfants au monsieur en rouge (ou pas). Sauf que des chercheurs (anglais, je vous l'accorde, mais ils ont déja prouvé les bienfaits de la sieste au bureau (si, si, fouillez dans les archives !)) viennent de prouver qu'y croire, pour les enfants, c’est le bien.

Ca pousse certain(e)s d’entre nous à faire toute la preuve de leur habileté manuelle (ou pas) volontairement (ou pas).

Ca met des lumières dans les yeux (oui !).

Ca pousse certain(e)s à shoppinger au plus tôt et ça stresse ceux qui ne savent pas le faire.

Ca angoisse les ostréiculteurs et les éleveurs d’oie anglais, ça change le paysage suisse en profondeur.

Ca fait super-râler quand ça se présente pas comme on voudrait (pour la prise des vacances... soupir...).

Mais que c’est bon, l’approche des fêtes !


mercredi 1 décembre 2004

J'aime mon travail (mantra)

Oui, en vrai, j'aime mon travail.
Sauf qu'il faut avoir un bac+22 en maîtrise zen pour y être performante en toutes circonstances.

Des exemples ?
Ouiiiii, des exemples !
Enfin, j'avertis tout de suite le lecteur plein d'idéaux sur le monde du travail, c'est pas le Pays de Candy, l'endroit où je travaille (encore que si, à certains égards...)

Donc, un exemple.
Je fais du marketing. Nous lançons un produit qui nécessite un mode d'emploi plutôt technique de 30 pages. Le problème, c'est que personne ne veut s'en occuper, donc je mets mon costume de rédactrice technique (en râlant, parce que bon) et je m'y colle, en plus du boulot d'en faire un objet marketing. Logique. J'accepte les critiques de tous ceux qui n'ont pas voulu s'en occuper avec la meilleure grâce possible (gné), je corrige, je recommence. En ce moment, j'en suis à la 4ème version en 10 jours (ouéééé!), le produit n'est pas validé et les développements ne sont pas finis.
Le mode d'emploi, en revanche et sauf ajustements par rapport au produit final, est quasi-prêt, yes !

Un autre ? Oui, un autre !
C'est bientôt les vacances de Noyel. (ah bon, t'es sûre ?? ben oui, va chercher cadeaux, va !)
Ingénuement, je me dis qu'on est 3 dans l'équipe et qu'on va essayer de se partager les vacances équitablement. C'est ce qui était prévu en tout cas.
Oui, ben non. L'une part 3 semaines en voyage lointain prévu de longue date, donc bon, pas de problème. L'autre a posé ses congés en englobant les deux fêtes pour être avec ses enfants, sans en parler au préalable. Normal, quoi... Exactement ce qu'on espère tous. Le mieux, c'est que ça ne choque pas certaines personnes : "comme tu es prise par le comité d'entreprise, elles te sentent moins impliquées, c'est normal..." Ah, ben oui, j'y avais pas pensé, tiens.
D'autant que si on n'est pas quelques uns à se bouger pour essayer d'éviter la grosse cata qui se profile, je vois pas trop ce qui va se passer. Ou plutôt si, mais mes collègues vont se rendre compte que j'ai perdu mes lunettes roses de travailleuse. Et être encore plus sans pitié sur les congés, je suppose.

Bon, c'est pas tout ça, j'ai un CV à faire, moi... dès que mon clavier refonctionnera normalement, quoi.

mardi 30 novembre 2004

Moment de lecture et graines d'imaginaire


Ma fillette et moi sommes retombées sur ça dans sa bibliothèque :



Claude Ponti est un de ces auteurs pleins d’inventivité au niveau des images, dans lesquelles ont peu trouver un luxe de détails, mais aussi dans le langage, avec lequel il s’amuse (et nous aussi par la même occasion). Il invente des créatures, des situations, et c'est toujours rempli de vie et souvent de joie.

Quand on lit un livre de Ponti, ma pounette et moi, je pense à Prévert, et je me dis qu’elle y sera sensible, puisque cette poésie lui plait déjà.

Ca fait du bien de voir qu’il y a des gens pour qui il n’y a pas d’âge pour rêver et aussi apprendre, créer, bref utiliser son esprit pour être heureux. Et ça fait du bien aussi de partager des moments de joie, tout simplement...


lundi 29 novembre 2004

Liste de listes

Dans le désordre...

* la liste des courses
* la liste des papiers administratifs à traiter en urgence
* la liste des cadeaux de Noël
* la liste des menus de la semaine
* la liste des occupations du prochain week-end
* la liste des rangements à faire dans la maison
* la liste des rendez-vous médicaux à prendre
* la liste du travail urgent
* la liste des choses à faire pour préparer les fêtes
* la liste des films à voir
* la liste des livres à lire
* la liste des sujets de mes prochaines notes bloggesques (ouf non, ça, je ne planifie pas)
* la liste des affaires d’enfant à rendre, à récupérer, à prêter
* la liste des choses à mettre en avant dans mon CV et de ce que je souhaite trouver dans un nouveau travail

Qu’est que j’ai oublié ? Et vous, vous en avez des listes à faire rapidement ?

vendredi 26 novembre 2004

Madame Irma online

Parfois, quand je suis en petite forme, j'ai une sale manie : je lis compulsivement un max d'horoscopes et de voyances (gratuites, faut quand même pas abuser) sur le net. Je sais que c'est crétin, que ce sont des algorithmes tout ce qu'il y a de plus mathématiques qui balancent des phrases pré-déterminées à une fréquence donnée, qu'à distance, c'est du toc (et même en vrai, souvent, regardez Elisabeth Tessier, on pourrait faire un best-of de ses prédictions non réalisées)(je finis cette phrase ? non ? si ! ouf...).

Mais je sais que toi aussi, derrière ton écran, tu le fais aussi, au moins une fois en passant. Tssss, tssss, on ne me la fait pas.

Donc, en un jour de mai 2003 qui ne devait pas être bien fameux, j'ai cliqué sur J'ai perdu toute lucidité et je souhaite recevoir mon thème astral gratuit. Et, telle un ange gardien prévenant, dame Isabella m'envoya illico son 1er mail attentionné pour me dire qu'elle s'exécuterait (enfin qu'elle exécuterait mon thème) fissa.
Bon, elle a pris 2 jours, mais c'est un gage de sérieux, je suppose, ou un vil procédé marketing pour les esprits mal tournés. Et là, elle m'annonce tout de go avoir repéré mes chiffres de chance et vouloir me confier son SECRET de la "Requête Magique".
Là je me demande ce qu'elle prend pour écrire des trucs pareils, mais je suis une grosse flemme, et à l'inverse de Pappolène qui dialogue avec Isabella, je n'ai pas répondu.

Le 11 août, "mon amie" Isabella m'annonce que : "certains faits étranges,
extrêmement importants, viennent de se produire..." Han, c'est pas vrai !!! Et là, paf, elle m'explique que je mériterais de vivre dans le luxe et le bonheur (ah, je le savais !), mais qu'une poisse résistante m'en empêche (elle a perçu "une influence particulière négative néfaste qui (m')a empêché de (me) réaliser pleinement au cours de ces dernières années", et qu'à ce niveau de malheur, il faut qu'elle m'aide avec ses 3 secrets magiques. Ben tiens...

15 mois et 10 mails plus tard, elle me voit toujours dans la misère, m'a vue en rêve (avec ma date de naissance, trop dingue) gagner au loto, elle m'a promis 50000* (oui, vraiment) avant 123 jours, m'a donné des dates de chance erronées, envoyé 2 courriers identiques pour Halloween 2003 et 2004, et surtout elle ne comprend pas que je n'échange pas ma vie toute pourrite (pas d'amour, pas d'argent, un taf pourri, des tuiles en nombre, enfin c'est sa vision, vu d'ici, ça va à une exception près...) contre 2 barils de rites secrets et autres poudres de perlimpinpin.

Finalement, Isabella, je vais finir par croire qu'elle a une mauvaise vue, ou qu'elle veut vraiment me ruiner le moral ou alors qu'elle est intéressée par l'argent qu'elle dit que je n'ai pas (elle prend peut-être des royalties sur le loto qu'elle prédit, c'est dans son contrat, la fourbe) ???? Non, ça, je ne peux pas le croire


jeudi 25 novembre 2004

Pensées du jour

Tirées de l'éphéméride du jour :

Dicton : "A la Sainte-Catherine, tout bois prend racine" (ok, je le note). Ah, mais c'est la fête de ma pounette (comme de toutes les fillettes d'ailleurs) !

Citation : "Il vaut mieux ne pas réfléchir du tout que ne pas réfléchir assez." (Paul Bernard, dit Tristan Bernard)
Et là je tombe dans un abîme de perplexité...

mardi 23 novembre 2004

Robert is back


Non, pas celui-ci (mais bientôt, il reviendra)...


Ni celui-là, mais sait-on jamais...



Lui, il est de retour, mais c'est pas le sujet...



Non, le sujet, c'est le retour de ce Robert-là...


Quand je le vois, je me demande comment il est dans la vraie vie, Robert Smith... Est-ce que sa boulangère se doûte de son activité ? Est-ce qu'il fait peur en vrai ? Est-ce que le facteur sait que c'est le Robert Smith de Cure ? Est-ce qu'il a une femme et des enfants, une vie conventionnelle, quoi ?
Non, parce que Bono, on imagine bien qu'il a une vraie vie, mais Robert Smith ?

Je me souviens l'avoir vu une fois vers mes 13 ans, dans Champs-Elysées, l'émission-culte du samedi soir des années 80.
Vous vous souvenez ? Ben, l'air de rien, Michel Drucker, c'était un pur provocateur, puisqu'outre la rencontre euh... chaude entre Gainsbourg et Withney Houston, on lui doit les Cure maquillés à la truelle et en robes à fleurs charmantes, à la portée du bonheur familial... Inimaginable.

Cure a fait dernièrement un duo avec Brian Molko, le chanteur de Placebo, et ça fait un beau passage de relais (en plus, Brian est plus grâcieux, c'est lui au milieu...)

dimanche 21 novembre 2004

A mi-parcours...

...et même un peu plus dans le marathon d'anniversaire. Wééé !

Ma pounette a donc maintenant 3 ans et 5 jours et nous avons déjà fêté 3 fois l'événement et on remet ça demain, et même, ça s'est super bien passé à chaque fois !

1ère fois : 11 à table et 7 cadeaux, repas qui tue un samedi midi (pour les amateurs de c'est-moi-qui-l'ai-fait : tomates-mozza-serrano-figues puis rosbif-gratin dauphinois-gratin salsifis/épinard (à tester d'urgence), fromages, puis gâteau mousse et meringue au choco, léger mais rhaaa).

2ème fois : tête-à-tête-à-tête parents-pounette + 3 cadeaux, repas et desserts simplissimes, mais le plaisir et les souvenirs émus.

3ème fois : c'est celle qui me faisait vraiment flipper : 6 enfants dont 1 seul garçon mais très représentatif, 1 bébé, 8 adultes, 2 gâteaux, des caisses de bonbons, des cadeaux (j'abandonne le compte, angel...) pour tout le monde (et la 1ère licorne rose pour la pounette, qui évidemment l'a adoptée illico, oskour, à quand la blondassagonichons ?), des rires, des gens qui font connaissance, de la bonne humeur, le papa de la copine-presque-soeur qui occupe les enfants jusqu'au gâteau en faisant le loup (un parfait animateur pour enfants), un "joyeux anniversaire" chanté avec enthousiasme, le sourire de ma fillette, la joie, quoi :)
Le meilleur, c'est que ce qui lui a fait le plus plaisir, "c'est que tout le monde soit venu, maman".

Hop, demain on remet ça (7 ou 8 adultes, ma pounette), et je me sens plus légère pour retourner aux fourneaux (roulé épinards-trois fromages, lasagnes, gato-choco).



Si des recettes intéressent certain(e)s, dites-le, je détaillerai un autre jour.

jeudi 18 novembre 2004

Toujours être ailleurs

Ce serait plus simple, souvent. Eviter de blesser les gens qu'on aime, garder les poisons qui nous font du mal rien que pour soi, ne pas parler trop vite. Evacuer la tension à l'écart. Oui ce serait bien d'y arriver (je devrais l'ajouter à la liste de Noël de Chiboum, tiens)...

Chaque jour, je me dis aussi qu'il faut que je refasse mon CV et que je cherche ce qui me conviendrait le mieux comme nouveau travail.

Le premier critère, ce serait la proximité, marre de cramer du temps dans les transports, et puis des horaires tranquilles, marre de jamais rien faire après le taf (à part les courses). Et puis un travail épanouissant et intéressant, avec un minimum d'évolution possible, dans un secteur stable mais dynamique. Et suffisamment bien payé.
Fastoche quoi. Une sorte de fonctionnariat qui bouge.

En plus, depuis mes expériences de représentante du personnel, j'ai attrappé un syndrôme étrange qui m'inquiète quant à ma capacité à avoir un entretien d'embauche normal.

Tout a commencé le jour où un grand directeur monde de ma World Company de l'époque a dit devant 400 de mes petits collègues et moi que sa mission, c'était de "mettre ses bottes, prendre sa fourche et déblayer le tas de fumier", c'est-à-dire de licencier la moitié d'entre nous. Bon, il est québécois, mais ça ne suffit pas à expliquer le choix du vocabulaire. Pas de bol, je tenais le micro, j'étais vêtue de rouge, et le monsieur s'est trouvé tout bête quand une petite nénette à voix douce lui a demandé calmement de s'excuser auprès des gens très énervés qui étaient là. Le premier symptôme du syndrôme, c'est qu'on s'entend dire un truc auquel on n'a pas réfléchi et on voit le grand patron blêmir.
Les symptômes suivants sont moins impressionnans, mais on se met à parler cash à ses chefs, à leur patron et à faire des bullshit bingos en réunion du comité d'entreprise.

Finalement, on se demande comment on pourra réintégrer une vraie entreprise hors des nouvelles technologies un jour (sauf à se mettre à vendre sa production de confitures sur les marchés). Il y a du travail de réinsertion qui m'attend, là.

lundi 15 novembre 2004

Mise en abyme

Avant le grand jour (enfin on y est plus ou moins déjà), merci à la personne pleine d'humour qui m'a fait rire 5 minutes grâce à cette blague.
Même que je suis assez curieuse de savoir d'où ça vient...

Par ailleurs, j'en profite pour saluer les amateurs gougueuliens de "sieste au bureau" qui passeraient par là, et suis au regret d'informer que je n'ai pas de méthode à donner aux lecteurs de passage qui souhaitent devenir physionomistes de boîte (vraiment désolée). Je n'ai pas non plus pu me procurer de photos d'Ivan (le cyclone, parce que je connais au moins 2 Ivans qui pourraient donner leur photo) et, malheureusement, je ne suis d'aucun secours pour la tunnelophobie, à laquelle j'échappe par chance (chacun sa croix, n'est-ce pas).

En revanche, je fais très bien lalala, et j'attends les ricouestes sportives avec intérêt.

jeudi 11 novembre 2004

Halte à la flasquitude

C'est ce que je me suis dit au début de l'année, le jour où j'ai décidé de m'inscrire à la gym.

D'abord, je voulais ressembler au mannequin virtuel de la Redoute (merci Del), c'est-à-dire gagner en fermeté. Pour les bras en arrière et l'air stupidette, par contre, je passe mon tour.

Mais cette motivation-là n'était pas suffisante...
Il me fallait trouver un sport qui me convienne. Je hais la course à pied et la natation (Alixet Angel sont pour moi des héroïnes du bassin chloré), les cours collectifs de fitness et la musculation ne me tentent pas trop... Je réfléchissais à l'éventualité de reprendre la boxe française, abandonnée au bout de 6 mois pour cause de boubou en préparation. Mon enthousiasme mental était cependant tempéré vite fait à l'idée que les seules filles du cours auraient minimum 10 ans de moins que moi.
En plus, je travaille loin de la salle et qui plus est au milieu de nulle part.
Exit donc, l'idée d'un sport adapté et pour lequel j'aurais un minimum de motivation.

L'unique solution était donc de m'inscrire à la salle de sport sous la cantoche.
Imaginez un instant la perspective de vous ridiculiser en public au milieu de vos collègues assidues de la gym (j'avais jamais connu une entreprise qui se vidait de ses filles à midi cinq précises avant ça), puis de déjeuner grignoter un peu de verdure du bout des dents avec elles en ayant une conversation garantie 0% de neurone (bon, j'exagère, et puis il faut parfois reposer son cerveau... ah non ?).
Ca me tentait vraiment peu...

Et puis, je me suis renseignée sur le prix (1€ par mois) et finalement, j'ai rejoint la masse des sportifs d'entreprise.
Sportifs car au milieu des minces-qui-veulent-se-rafermir, des rondes-qui-veulent-mincir, des folles-de-leur-corps, ils y a quelques coqs qui viennent nous narguer en ne souffrant pas pendant les abdos, ces fourbes.

Bon, j'avoue quand même que je passe une partie des cours à regarder les autres pendant que j'esquive un exo et que le step, c'est pas possible pour moi. Chacun est un héros à sa mesure hein.

mardi 9 novembre 2004

Pounetteries


Elle aime les petits "messages" de la nuque et du visage avant de s'endormir...
Elle court pour ne pas être en retard à l'école le matin (mais la maîtresse a quand même (et à juste titre) piqué une crise devant le nombre de parents en retard)...
Elle voudrait une soeur, mais une grande...
Elle aimerait qu'on rapporte sa malette de docteur au magasin ("elle est trop pétite, maman") pour l'échanger contre une plus grande, et puis il lui faudrait encore de la dînette ("mais tu en as plein ?" "oui, mais pas de la bleue")...
Elle a demandé du cake maison comme gâteau pour l'anniversaire à l'école, pour les cerises...
C'est elle qui chantera "Joyeuversaire" pour ses 3 ans...
Et puis tellement de grandes et petites choses encore, tous les jours...



lundi 8 novembre 2004

Luxe, calme, volupté


* du temps rien que pour soi
* retrouver ses amours après s'être reposé et ressourcé
* cuisiner avec amour
* préparer l'anniversaire de la coccinelle de la maison
* faire des crêpes
* traînasser au chaud en famille
* être de bonne humeur pour commencer la semaine


vendredi 5 novembre 2004

La dame du métro

Jeudi soir, 19h, une ligne qui traverse Paris du nord au sud.

Une rame remplie de gens fatigués qui rentrent du travail, de cailleras qui se la racontent un peu, de lecteurs impénitents, de jeunettes attifées pour une soirée quelconque, d'étudiants qui quittent les cours.

En face de moi, une dame suffisamment étrange pour que je lève le nez de mon David Lodge. Vêtue d'un tailleur noir à rayures larges et d'un grand pull bleu électrique, coiffée style permanente des années 80, un peu hors du temps.

Bon, pas de quoi fouetter un chat, retour à la lecture.

Ses voisins la regardent bizarrement quand même...

Et à ce moment-là, je l'entends farfouiller dans son sachet carrouf, je relève le nez et la voit sortir une salade toute prête. Oui, pourquoi pas...

Sauf que la dame n'a pas peur des miasmes et des microbes du métro (moi, ça me flippe à mort en temps normal, et je viens de lire ça, du coup, ça va pas mieux), bref, la dame, c'est pas une flippette, elle ouvre le saladier en pvc, elle asperge les feuilles encore vivante de vinaigrette industrielle qui pue et fait fuir ses voisins et hop, elle mange.

Bon, là, ça me dégoûte un brin, mais j'avoue, je suis snob.

Le sommet, c'est qu'à Saint-Lazarre, elle remet le saladier ouvert dans le sachet et elle file attrapper sa correspondance (et une gastro ?).

Pinaise, c'est pas une flippette, la saladivore du métro !

mercredi 3 novembre 2004

Loup y es-tu ?


Une des expressions favorites de ma cheffe, c’est "il faut vérifier s’il n’y a pas un loup".
J’aime bien ces bouts de phrases qui semblent sortis de nulle part et doivent remonter à très loin.

Dans mon entreprise, on regarde quelle est la situation "à date", et ça m’agace.

Vous en avez, vous, des expressions incongrues ? Hop, hop, hop, c’est juste en-dessous...

lundi 1 novembre 2004

Aux portes du sommeil


Le soir pour s'endormir...
Le matin au réveil...
L'odeur douce du sommeil.

samedi 30 octobre 2004

Jusqu'ici, tout va bien


Le seul truc rigolo à mon boulot en ce moment, c'est qu'en réunion des représentants du personnel, on peut se faire des Bullshit bingos de folie (oui, vous savez le genre de mail qu'on reçoit parfois avec des cases à cocher, style "management", "compétitivité", toussa et quand on a tout coché, on essaye d'être le premier à crier "bullshit !" ou "foutaises !" en pleine réunion (enfin, c'est ce que le mail dit de faire, mais j'ai jamais expérimenté)). Sauf que là, au lieu de piocher dans le vocabulaire du management, on prend le code pénal et le code du travail. Trop fort.

Parce que pour le reste, on dirait la chute du film "La Haine" : caisses presque vides, chefs qui partent, ceux qui restent attendent l'écroulement et conseillent parfois de se sauver vite fait.

Pas grave, j'ai commencé à cocher ma liste de souhaits, et puis, à défaut de fêter Halloween (j'ai du mal avec ça), je prépare les 3 ans de ma pounette dans ma tête... (Des idées ? c'est en-dessous)

Et puis je n'en suis qu'à 20% de mon week-end, le reste attendra.

jeudi 28 octobre 2004

Petits souhaits d'automne

* avoir plus de temps pour nous et pour moi
* me faire des journées de pause avec des choses agréables et sucrées, du repos, de la douceur
* trouver enfin ma vraie voie, sortir de ce marasme de bureau
* voir plus ma famille, mes amis
* pouvoir reprendre les déj de copines et les rigolades avec elle, en semaine
* passer des journées à ne rien faire d’autre que m’occuper de mes amours
* dormir sans compter
* passer des heures à flemmasser au lit, avec des livres, du thé, des gâteaux, du choco
* prendre rendez-vous chez l’esthéticienne
* m’offrir une journée shopping
* me vider la tête de ce qui pèse trop
* des vraies vacances et du soleil...

samedi 23 octobre 2004

Hin hin hin (rire nerveux)

Finalement, j'aurais bien mérité un week-end tranquille.

Après une semaine de réunionnite continuelle, formelle ou non, mais avec plein de vrai stress garanti dedans...

Après avoir couru tous les matins pour éviter un retard fatal à l'école si près du but (alléluia, les vacances sont arrivées). Bon j'avoue, heureusement que ma fillette m'a réveillée jeudi matin, sinon j'étais partie pour dormir toute la matinée.

Après m'être retenue de hurler dans le métro tous les jours (c'est moi ou ça pue encore plus l'hiver ?) et m'être trouvée bloquée dans des tunnels au moins 3 fois en une semaine pour cause d'"incidents voyageurs" (il parait que la cellule de soutien psychologique de la RATP est débordée de chauffeurs de métro qui ont vu un mec se jeter sous leurs roues en souriant. Tiens, d'ailleurs, si vous apprenez un jour que ça m'est arrivée, c'est que j'aurai glissé (donc pas de sourire), c'est une de mes phobies. Ben oui, une phobie, c'est irrationnel... et je porte souvent des semelles lisses et/ou en plastique et avec la pluie... (je digresse si je veux, c'est chez moi, ici, d'abord, et puis j'aime bien, d'ailleurs, je suis pleine d'admiration pour les digresseurs de talents comme lui), bref...)

Après m'être tellement dépêchée en rentrant (trop tard) que, sans lire en marchant (ce qui est mon habitude habituelle), j'ai raté le début d'une planche couvrant un trou sur le trottoir (cette rue est en travaux depuis un an !!!) et je me suis retrouvée en jupette et petit sac de dame par terre sous la pluie dans la position de Superman en vol (ça m'apprendra à demander qu'on me rende mon costume, tiens). Honte totale quand les gens qui m'ont vue avancer de 5 cm à même la planche demandent : "tout va bien, mademoiselle ?"

En gros, j'aurais bien mérité un vrai week-end de vrai repos. J'avais juste oublié un détail... c'est justement ces jours-là que la fillette, même épuisée, se réveille à 7h et ne nous lâche que quand on est vraiment à bout... Je ferais bien de pas traîner pour engranger un peu de sommeil, là.

mercredi 20 octobre 2004

Ma petite entreprise lalalalala

Bonne nouvelle, j’ai retrouvé une partie de mon costume (j'ai le justaucorps, le diadème, me manque juste la cape et les bottes).

Pas trop le choix quand même, la journée s’annonçait difficile et tient ses promesses (oui, on est au milieu, mais pourtant la fin semble lointaine).

En tant que reporter sur le front, je vois des réunions de crise avec les pontes de ma petite entreprise (qui connaît (presque) pas la crise) se préparer dans l’urgence.
On fait et défait des prévisions à vitesse grand V.
Et le pire, c’est que l’avenir de minimum 350 personnes risque de se jouer dans ce ballet de précipitation.
Groumpf.

Re-bonne nouvelle, la refonte de la loi sur les licenciements économiques a été validée aujourd’hui par nos ministres et sera discutée bientôt au Parlement (pourvu qu’on tienne jusque là). Mais groumpf quand même...

Allez, j’ouvre un concours : « devinez la suite de l’histoire ». Les copies seront relevées ce soir ou demain.


mardi 19 octobre 2004

Rendez-moi mon costume de super-héroïne !


Il était là, posé à côté du lit, et je ne le trouve plus depuis quelques jours.

Du coup, ma réserve de patience est au plus bas, ma sociabilité en a pris un sale coup, ma bonne humeur est intermittente. La recette des crêpes marche moins bien, la forme n’est toujours pas brillante, bref, c’est pas terrible de perdre ses super-pouvoirs…

Que celui qui a embarqué mon habit magique me le ramène au plus vite, j’en ai vraiment un besoin rapide.

vendredi 15 octobre 2004

Just can get enough

Alix m'a rappelé mes idoles de jeunesse, et notamment lui :

Hum, enfin plus exactement lui :




Dépêche Mode, c'est mon premier concert, à 150 km, à 15 ans, avec ma copse et sa soeur, dans une salle énorme, avec retour à 2h du mat et cours le lendemain... Je me demande encore comment ma mère a pu accepter...

On écoutait tout d'eux, on regardait leurs clips en gloussant (ben oui, avant on gloussait sur les clips de A-Ha et Morten, il était beau, mais comparé à Dave, euh... *rougissements*), on rêvassait en écoutant notamment celle-là :

I want somebody to share
Share the rest of my life
Share my innermost thoughts
Know my intimate details
Someone who'll stand by my side
And give me support
And in return
She'll get my support
She will listen to me
When I want to speak
About the world we live in
And life in general
Though my views may be wrong
They may even be perverted
She'll hear me out
And won't easily be converted
To my way of thinking
In fact she'll often disagree
But at the end of it all
She will understand me
Aaaahhhhh....

I want somebody who cares
For me passionately
With every thought and
With every breath
Someone who'll help me see things
In a different light
All the things I detest
I will almost like
I don't want to be tied
To anyone's strings
I'm carefully trying to steer clear of
Those things
But when I'm asleep
I want somebody
Who will put their arms around me
And kiss me tenderly
(limite de l'évanouissement de la jeune groupie)
Though things like this
Make me sick
In a case like this
I'll get away with it
Aaaahhhhh...


Finalement, ça me plait encore plutôt d'écouter mes idoles de jeunesse...


mercredi 13 octobre 2004

Sors de ce corps, saleté de virus !

Ce serait comme un sale petit parasite qui me pomperait toute énergie.
Il est là, tapi dans l’ombre, et m’empêche d’être complètement moi-même depuis une semaine, toujours un peu embrumée, pas encore complètement remise, malgré les heures de sommeil imposées par le médecin.

L’avantage, c’est le recul que je prends sur ce qu’on peut me dire, surtout au boulot. Je croyais avoir connu la restructuration la plus foireuse possible, mais non, là, on attaque carrément pire. Ceci dit, peut-être que ça me permettra de me recycler en chroniqueuse de restructurations, et de sortir un best-seller à la « Bonjour Paresse », qui sait ?
L’inconvénient, c’est que je ressemble plus à la Dame aux Camélias qu’à Claudia Cardinale et sa voix délicieusement rauque. Et en plus, je tousse pour rien, c’est juste un réflexe, on dirait.
L’avantage, c’est que dans le métro, les gens s’écartent à la moindre quinte.
L’inconvénient, c’est que j’ai du mal à suivre une idée jusqu’au bout (ça se voit ?)

Bon allez, tu peux aller t’amuser chez quelqu’un d’autre maintenant, petit virus... Une semaine, c'est un bon score, je crois bien qu’on a fait le tour de la question, tous les deux.


lundi 11 octobre 2004

I'll be back

Le sale virus m’a envoyée 3 jours dans la stratosphère, mais je nourris mon blog pour de vrai très vite (oui, petit, je sais que tu as faim, je ne t’oublie pas..)

mercredi 6 octobre 2004

Keuf ! keuf ! keuf !

Note polyplaintive où il n'est pas question des hommes bleus
des routes et des villes.


Ca y est, la socialisation s'est invitée à la maison pour de vrai grâce à l'école maternelle.
On ne se méfie pas assez des dégâts de la socialisation... D'ailleurs on a tendance à penser au départ que la petite section, c'est plutôt inoffensif, voire même que c'est que du bon.

L'ennemi est fourbe et vous trompe fastoche via les récits de l'enfant heureux de ce qu'il fait en classe, et puis, en parents admiratifs, on fond à la première chanson entonnée à l'improviste qu'on ne connaît pas encore...

On sait même que bien que la fillette pleure pour venir au taf tous les jours (rhalala, j'échangerais bien nos places, mais je ne suis pas une mère cruelle), elle s'éclate comme une follette avec Kimberly, Louise, Anne-Laure ou Daniella (lalalala lalalala lalalala, oups, désolée, c'est un sale réflexe).

Et puis un soir, la pounette se met à enchaîner des "lalalalèreu" pendant une bonne heure, et on commence à comprendre qu'elle ne va pas ramener que des dessins et des colliers et des comptines et des histoires de l'école, non non.

Et puis un jour, vous naviguez à vue entre éternuements et keuf-keufs sinistres arracheurs de gorge, avec une barre dans la gorge et une dans le front. Elle va mieux, elle, merci.

La socialisation, c'est apprendre à partager, les microbes aussi. Et même à répartir, puisqu'on a partagé les symptômes en parents solidaires.
Peut-être que je vais tenter d'en faire autant au travail, ça permettrait sans doûte à certains de se remettre en tête la notion de solidarité en temps de crise. Après tout, les miasmes, c'est fait pour se disperser, non ?

mardi 5 octobre 2004

Le tour du monde en 80 secondes


Pour nous remotiver au travail, on nous a emmenés passer une journée au vert, dans un endroit improbable. Le siège d'une entreprise en quasi-monopole sur le marché du mobilier urbain.

Quand on est dans un endroit pareil, le grand luxe au cœur de la verdure, tout près de la capitale, on se prend à rêver aux signatures de marchés publics...

C'est tellement joli que le lieu a servi de décor au film leloucho-belmondesque Itinéraire d'un enfant gâté.

Le clou, ce n'est pas la visite des ateliers où les ouvriers découpent, plient, roulent et emballent des affiches de toute taille...

Le clou, c'est le surprenant salon d'exposition à ciel ouvert où on peut décorer sa ville en choisissant ses bancs, ses luminaires (des Starck si on est une commune fortunée), ses panneaux indicateurs et d'informations, ses abribus et kiosques, ses colonnes Morris et ses horloges.

Bon, j'avoue, j'aurais préféré un tour du monde en vrai, même rapide...

vendredi 1 octobre 2004

Day of the cat



Un clin d'oeil à Del4yo et Heidi

Au-dessus, là, c'est Lilou.

Lilou, c'est une charmante bestiole qui est née il y a environ 5 ans dans la ferme de mon père.

Au départ, on nous a dit que c'était un chaton. Si mignon, qu'en le voyant je me suis dit que ma première bête (que je bloggerai une prochaine fois) devait s'ennuyer, seule dans 50 m² (oui, je suis inconsciente).
Sauf que l'homme n'était pas très enthousiaste et la première bête non plus.

Il faut dire qu'elle aime son confort, que la position de chat unique lui convenait parfaitement et que le nouveau chat est particulièrement exubérant (complètement barré dans sa tête, en réalité).

Un jour, on l'a amené chez le véto pour le faire opérer, avant qu'il ne devienne un mâle, un vrai. Quand on l'a récupéré, le véto avait tellement bien fait son boulot qu'on a ramené une femelle (opérée) à la maison. Un vrai choc (je ne crois plus ma belle-mère quand elle donne le sexe d'un chaton depuis).

La cohabitation a fini par fonctionner, mais j'avoue que mon idée m'est progressivement apparue moins bonne au fur et à mesure que les âneries (oui, un chat peut faire des âneries, pourquoi pas ?) se succédaient.

Et puis, un dimanche soir, des années plus tard, on est rentrés de weekend et Lilou s'était laissée enfermer volontairement dans la chambre, ce qui est sa grande spécialité. Sauf que 2 jours dans une pièce avec mon lit pour litière, groumpf. Elle n'a pas testé le retombage sur les pattes depuis le 8ème étage, j'ai juste fini par comprendre qu'elle serait mieux à la ferme pour courir partout qu'ici à rebondir sur les murs.

La première bête a (presque) retrouvé sa sérénité (il y a quand même une fillette de bientôt 3 ans qui joue beaucoup avec elle), Lilou fait la loi au milieu des 12 chats de la ferme. Ouf, j'aurais pas aimé être une vraie abandonneuse de chat.


Del, je ne t'oublie pas, on n'a juste pas tellement de temps pour dessiner ces jours-ci, mais ça va venir...


Cervolan


Parfois, j'ai la tête tellement vide, que j'ai l'impression d'être continuellement dans un brouillard cotonneux...

On dirait que si on me parle à l'oreille, ça fera de l'écho, tellement mon cerveau refuse le moindre effort...

La moindre connexion de mes neurones paraît impossible...

En général, c'est quand j'ai trop sollicité ma petite matière grise. Et j'en suis là depuis la fameuse remotivation (dans un endroit trop somptueux pour être honnête), entre le travail en retard à rattraper et les réunions de représentation du personnel (hum, euh, éprouvantes et qui me font définitivement passer pour une chieuse, c'en est fini de ma réputation).

Levers trop matinaux, nuits trop courtes, journées trop chargées (et remotivées, certes, mais pas réellement confiantes dans l'avenir radieux du taf).

Le rêve que je fais parfois pour mon avenir, c'est ça :

Poil dans la main payé à rien foutre
Regarder la poutre dans l'œil du voisin
Poil dans la main payé à rien foutre
Regarder la poutre dans l'œil du voisin
Qu'il est donc doux de rester sans rien faire
Tandis que tout s'agite autour de soi
Touche à tout sauf à la moustiquaire
Touche à tout juste bon à m'amadouer


La reconversion dans la fabrication de confitures quelque part dans une grande maison avec la nature autour, c'est pas encore gagné, on dirait.

Allez, demain soir, c'est le week-end.


Merci monsieur Higelin pour ces chansons-là.



lundi 27 septembre 2004

Mes bien chères soeurs, mes bien chers frères

Google, c'est bien. Un moteur de recherche très efficace. On y trouve plein de choses, des sites qui correspondent à ce qu'on cherche, des photos, de l'actualité en rapport avec le sujet qui nous intéresse. En provenance du monde entier si on veut.

Des infos pertinentes, pour résumer. Enfin la plupart du temps (tentez de cliquer sur "j'ai de la chance" pour savoir si vous en avez vraiment).

On peut même trouver des blogs parfois. Mais rarement celui-ci.
Enfin jusqu'à il y a quelques jours, puisque depuis la semaine dernière, j'ai eu mes premières vraies gougueulericouestes. Avec des vrais mots dedans, style "socialisation" (oups) ou "photos ouragan Ivan" (re-oups).

Mais le mieux (?), c'est que mon blog hautement théologique et philosophique qui oeuvre quotidiennement pour l'élévation spirituelle des foules (ben oui) pourrait bien devenir un lieu propice à la méditation pour tous les francophones d'Outre-Atlantique ou hélvètes qui s'interrogent sur le bien-fondé du baptême. Voire même devenir un aimant pour parents en pleine crise de foi. Je doûte qu'ils trouvent ici les éléments propices à leur choix, mais après tout pourquoi pas...

Prenez place, asseyons nous en rond et commençons une méditation en pleine communion des âmes. Allons mes frères, c'est parti.


D'ailleurs, demain, c'est jour de remotivation pour moi, ayez une pensée pour me soutenir. (Oui, je saurai être forte.)

dimanche 26 septembre 2004

Attention : chantier


Mes voisins du dessus sont des nouveaux.

Les anciens sont partis prendre une retraite des pététés bien (? oui, bien) méritée dans la jolie Drôme et ont vendu leur logis parisien à des jeunes cadres dynamiques que ça n'ennuie pas que le règlement de co-propriété empêche les fleurs aux fenêtres qui donnent sur la rue (à moins qu'ils ne soient comme moi et qu'ils se fassent recadrer par le gardien d'ici deux ans).

Ils étaient très sympas mes anciens voisins, toujours charmeurs et bavards, un vrai plaisir. Ils m'ont toujours rassurée quand je m'excusais pour les nuits bruyantes que nous leur faisions subir avec ma pounette. Ils ne m'ont jamais donné à penser qu' ils préféraient les anciens occupants de mon appart non plus, comme ma bizarre voisine de palier. Mais laissons-la, cette voisine-là, ce n'est pas le (vaste) sujet du jour.

Bref, j'ai des voisins tout neufs. Mariés, sans enfants, issus de bonnes familles, la trentaine, probablement travaillant dans la compta ou dans la banque. Plutôt sympathiques à première vue.

Dès l'achat signé, ils se sont présentés dans l'ascenseur et m'ont parlé de leurs travaux prévus.
"Rien de très important, on va juste un peu rafraîchir les pièces...
Tiens, au fait, vous avez gardé le parquet d'origine, vous ? Non, parce que nous, on va poser du parquet flottant, on se demandait si ce serait compliqué ?"
"Euh ben non...." Admirez la concision (en fait, j'ai fait peu de travaux ici, je raconterai une autre fois. Ceux qui ont vu/suivi mes travaux sont priés de ne pas glousser, merci.)

Donc, ils ont les clés depuis 3 semaines, et vivement qu'ils aménagent, parce que là, je commence à flipper à l'idée qu'ils tombent dans mon salon à forcer de forer le sol et les murs.

Ca perce, ça tape, ça gratte, et tout ça en simultané. Depuis 3 semaines. Et je ne parle que de ce qui fait du bruit, notamment à l'heure de la sieste (week-end inclus, en semaine, ça ne gêne que ceux qui regardent les documentaires de la Cinquième sur Napoléon (chut, pas de remarques, j'en connais personnellement)).

J'imagine qu'ils doivent installer une rampe tout autour de l'appart ou renforcer les plafond avec des poutres ou bien ??? Si vous avez des idées de ce qu'ils font, vous pouvez me les transmettre tout en bas (oui, là).

Point inquiétant : qui dit trentenaires-nullipares-qui-achètent-et-aménagent-leur-nid dit bébé imminent donc nuit courtes pour bientôt. Bon, chez nous, ça a duré plus de 2 ans, la blague des nuits hachées, donc je peux comprendre.

Bonne nouvelle : mon appart vaut au moins une fois et demie le prix d'il y a 3 ans, hors travaux de rénovation. Et là, je me dis que j'ai super bien fait de (commencer à) refaire mes toilettes l'an dernier.

vendredi 24 septembre 2004

Ce (tout) petit coin de verdure


C'est le mien, sur ma fenêtre de cuisine (c'est tout ce qui est autorisé par la co-propriété, sans doute que la verdure aux fenêtres nuirait au paysage...).

Le montage est loin d'être parfait, mais je débute et mon numérique est de petite qualité. Les prochains seront meilleurs (j'espère du moins).


jeudi 23 septembre 2004

Petites chroniques travailleuses en temps de crise (part. 1)

Dans une situation de crise (grave)comme celle que "mon" entreprise traverse en ce moment, on voit la personnalité profonde des gens. En gros, pour résumer, le pire et le meilleur de chacun apparaît au grand jour.

Il y a plusieurs catégories de gens :
- ceux qui se bougent pour savoir où on va et éventuellement pour que les intérêts de tout le monde soient défendus au mieux,
- ceux qui attendent de pouvoir se sauver dans les meilleures conditions possibles (traduction : avec un chèque),
- ceux qui cherchent un nouveau taf,
- ceux qui s’en foutent,
- ceux qui font l’autruche pour ne pas se déconcentrer dans leur boulot quotidien,
- ceux qui sont prêts à tout pour garder leur place,
- et puis d’infinies variations autour de toutes ces catégories.

Hier est apparu : le manager qui veut remotiver son équipe à tout prix (sous-catégorie du « prêt-à-tout-pour-sauver-sa-tête »).
Il cherche un moyen de faire taire les rumeurs qui courent dans son équipe et nuisent à l’ambiance et à la productivité.
Il réfléchit…
Il réfléchit…
Il réfléchit encore…
Et subitement, paf, une idée ! L'idée !!!

Il balance un mail "interne et confidentiel à ne pas diffuser toussa" où il revient sur toutes les inquiétudes que tout le monde a et dément tout en bloc. Fausses informations à l’appui quand même, puisque les vraies informations démotiveraient n’importe qui, même le plus enragé des Stakhanov de la grande époque soviétique.

Le problème, c’est qu’évidemment, ça a fait le tour de la boîte. Et que tout le monde a vu qu’il avait écrit un texte à base de bobards.
Et hop, il se retrouve avec un énorme panneau "manager qui a pété les plombs" sur le dos.
Très loin du résultat espéré, donc.

Finalement, il y a des moments où il faut peut-être savoir attendre si on tient vraiment à garder sa place.


mercredi 22 septembre 2004

Prière de ne pas déranger


Elle a expressément demandé qu'on la laisse tranquille pendant qu'elle vaquait à ses activités artistiques...

Alors on a obéi comme des parents disciplinés (et rieurs).


mardi 21 septembre 2004

Ce que m'inspire le monde

La nuit avait été bonne, juste interrompue à 4h par un "ça y est, Maman, j'a dormi", et je me suis réveillée en souriant... Et puis j'ai entendu les infos (Haïti et l'île de la Tortue disparue, les pseudo-élections américaines, l'Irak, la faim, les entreprises qui se foutent des gens et le reste, tout le reste). Et puis, à l'école, une des maîtresses ne reviendra pas de weekend...

Ca m'a mis dans la tête cette chanson-là, écrite par Djian pour Stephan Eicher (que j'aime beaucoup tous les deux).

J'abandonne sur une chaise le journal du matin
Les nouvelles sont mauvaises d'où qu'elles viennent
J'attends qu'elle se réveille et qu'elle se lève enfin
Je souffle sur les braises pour qu'elles prennent

Cette fois je ne lui annoncerai pas la dernière hécatombe
Je garderai pour moi ce que m'inspire le monde
Elle m'a dit qu'elle voulait si je le permettais
Déjeuner en paix

Je vais à la fenêtre et le ciel ce matin
N'est ni rose ni honnête pour la peine
Est-ce que tout va si mal ? Est-ce que rien ne va bien ?
"L'homme est un animal" me dit-elle

Elle prend son café en riant et me regarde à peine
Plus rien ne la surprend sur la nature humaine
C'est pourquoi elle voudrait enfin si je le permet
Déjeuner en paix

Je regarde sur la chaise le journal du matin
Les nouvelles sont mauvaises d'où qu'elles viennent
"Crois-tu qu'il va neiger ?" me demande-t-elle soudain
"Me feras-tu un bébé pour Noel ?"


Allez, on fera plus léger la prochaine fois.


lundi 20 septembre 2004

Notions alimentaires de base

Avant de traiter les sujets ci-dessous (et d’autres aussi, hein) (d’ailleurs, continuez à donner vos avis, vous pouvez y aller, et puis j’aimerais bien des suggestions, aussi) (fin des parenthèses, trois à la suite, c’est pas mal pour un lundi), je vais tenter de conjurer ma mauvaise humeur du jour du retour obligatoire au taf (sans ma fillette, malgré ses supplications).

Pourtant, le ouikend fut délicieux (à l’instar des cookies zet madeleines préparés et dégustés avec délectation à quatre petites et grandes mains). C’est sans doûte ça qui rend le lundi difficile.

Hier donc, nous parlions de quand le papa de ma pounette était petit comme elle.
«- Il va devenir tout-petit-petit, Papa, alors ?
- Non, il était tout petit, puis il est devenu un enfant et il a grandi et est devenu une grande personne. Ca se passe toujours comme ça : tout petit, puis enfant, puis grande personne.
- Oui, on devient une grande personne et comme ça, on peut manger des cacahuètes. »

Ben oui… même que si ça se trouve, les cacahuètes sont un des objets de fantasme des moins de 3 ans…

PS : Cette note est absolument déstructurée, mais vous ne m’en voudrez pas, on n’est que lundi matin.


samedi 18 septembre 2004

Ploum ploum ploum

Chers lecteurs,

La semaine ayant été fatigante, veuillez m'excuser pour cette absence momentanée (je comate en effet dès que j'ai plus d'une minute pour le faire).

Néanmoins (j'aime bien néanmoins), je serai bien vite de retour ici, et soucieuse de vous faire plaisir, je vous propose de choisir parmi les thèmes suivants mon prochain sujet :
- Google ne me connait pas (mais tout n'est pas perdu)
- Restructuration discrète d'entreprise : effets sur les moeurs des différentes catégories de personnel (sujet peu sexy, mais potentiellement drôle)
- C'est moi qui l'ai fait !
- L'enfer de l'aquiarophilie à domicile
- Emmener son enfant au travail sur sa demande : mythe ou réalité
- Autre : précisez.

Flûte, je voulais aussi placer un "eu égard", ce sera pour une autre fois ;)


Edit : au rythme où vont les choses, je pourrais aussi traiter le thème "mes voisins font des travaux, c'est la misère"...

mercredi 15 septembre 2004

Little Italy at home

Ca a été un de ces moments dont on se souvient longtemps, la visite de mon fameux cousin d'Amérique.

Ils sont arrivés en retard, et c'était une bonne idée puisque j'ai pu préparer le dîner pendant ces temps (une sorte de fée très spéciale avait rangé et nettoyé la maison pendant mon absence, que de bonheur).

La sauce de la pasta* mijotait tranquillement et ils sont arrivés.
Un petit homme de l'âge de ma mère, ressemblant comme deux gouttes d'eau au seul frère de ma grand-mère que j'ai connu, et sa charmante femme, ma maman, mon cousin et son sympathique copain anglophone.

Malgré mon trac, cela semblait très "normal" de les voir chez moi. Et on a passé la soirée à bavarder comme si on s'était toujours connus. Une grande table de famille, en fait.
Ca causait italien, anglais, français, c'était chaleureux.

On s'est montré des photos, et pas de doûte, c'est bien la même famille des deux côtés de l'Atlantique. C'est troublant de retrouver des traits familiers sur des photos de personnes jamais vues.

On a aussi parlé de Calabre. La communauté calabraise est fournie à Toronto, d'ailleurs la femme de Mimmo est originaire du village de ma grand-mère et ils se sont connus au Canada. Ils trouvent toutes sortes de nourriture italienne arrivant directement de là-bas sans effort, fêtent les célébrations du village, parlent beaucoup italien entre eux (bien plus que nous qui sommes plus proches d'Italie) et regardent les matchs de foot de Série A italienne et de la Champion's League chaque semaine.

On aurait pu se rencontrer lorsque de mes vacances calabraises, ils y étaient en même temps.

Hier, j'ai appris que mes aïeux sont en fait allés pour la première fois aux États-Unis au 19è siècle... Et qu'il reste plus de cousins en Italie que je ne le pensais... Et aussi que ma mère se débrouille bien mieux en italien qu'elle ne le dit...

Les au revoir étaient un peu émus et hésitants. Bien sûr, on s'est dit le plaisir de s'être rencontrés et l'envie de correspondre avec la famille de l'autre côté de l'océan. Ca me donne bien envie d'aller les voir là-bas et aussi de connaître un peu mieux notre histoire, cette rencontre.


* la sauce : on fait revenir de l'ail et des piments (que j'ai remplacés par de l'oignon rouge à cause de la fillette) dans de l'huile d'olive. On ajoute quelques anchois qu'on écrase à la fourchette, puis de la tomate (fraîche ou coulis) et de la tomate séchée, et des olives grossièrement hachées. Sel, poivre, basilic si on veut et mijotage. Miam.



mardi 14 septembre 2004

Anne, ma soeur Anne...

Voilà, ça devait arriver, aujourd’hui je n’ai rien à dire…

Rien de plus que la course effrénée du matin (mais ça va, on tient le rythme), que le métro et son ennui profond (mais au moins, ça donne le temps de lire), que le travail et l’attente que quelque chose se débloque, que le cours de gym et le prof qui te fait regretter tes bonnes résolutions…

Un livre fini au joli titre, Les cochons au Paradis, de cette dame, là, qui donne du bonheur à lire : Barbara Kingsolver.
Et un autre tout juste commencé, en plein de mon actualité de travail (enfin annexe à mon travail, disons) : Dégraissez-moi ça !, où Michael Moore joue à plein de son humour pour dénoncer les abus capitalistes.

Et puis sinon, un dîner à préparer pour la venue de la famiglia, avec aucune idée, un frigo vide et peu de perspectives de pouvoir quitter le boulot plus tôt.

Mais ce sera un joyeux Bronx, alors ça devrait être chouette.


lundi 13 septembre 2004

FAQ (suite)

Du prêtre qui officiait pour le baptême aux parents baptisants :
"Pourquoi faire baptiser vos enfants, à part pour respecter la tradition ?"
Silence dans les rangs.
Puis timides réponses :
"pour en faire un enfant de Dieu"
"pour le faire entrer dans la communauté de Dieu"
"pour qu'il soit chrétien"

Insistance du prêtre :
"Oui, mais pourquoi ?"
Pas d'autre réponse. Du coup, je m'interroge.

De moi à moi-même en sortant du métro :
Pourquoi chaque fois que mes lacets sont défaits, y a-t-il toujours quelqu'un pour me dire de les renouer, alors que personne ne s'occupe des gens qui auraient vraiment besoin d'aide ?

De ma fillette (surréaliste) :
"Maman, pourquoi le monsieur ?"
"Pourquoi le monsieur quoi, ma chérie ?"
"Ben, pourquoi le monsieur ???"
"Comment ça pourquoi le monsieur ? Qu'est-ce que ça veut dire ??"
Ton impatienté : "Maman, mais pourquoi le monsieur ???"
"Hum, parce que c'est comme ça, sans doûte..."

vendredi 10 septembre 2004

FAQ

Nous partons demain matin, à la campagne, pour baptiser ma soeurette qui vient d'avoir 2 ans.

La foire aux questions a déjà commencé :
"Pourquoi c'est pas mon baptême ? Et pourquoi j'en ai pas, moi, de parrain ?"
Je m'attends au pire pendant la cérémonie à l'église, où ma fillette n'est allée qu'une fois en tant que visiteuse.

Les Pourquoi sont là depuis déjà quelque temps. Le premier un peu difficile était : "Pourquoi il fait jour et après il fait nuit ?"
Comme j'aime pas bobarder avec ma fillette (ce qui serait pourtant parfois bien reposant), j'ai eu l'idée saugrenue de me lancer dans un cours d'astrophysique pour les moins de 3 ans :
"Alors tu vois, on est sur la Terre (argh, ça commence mal). C'est comme une boule énorme, et elle tourne (pinaise Isa, ça va pas la tête ???)."
Elle m'écoutait attentivement, un sourire en coin.
"Et comme ça tourne, on est parfois devant le soleil, et c'est le jour. (trop fastoche). Et après, on le voit plus, c'est la nuit. (si elle a compris, groumpf)."
Elle me regarde et se met à rigoler.
"Mais nooooonnnn, Mamaaaannnn, on n'est pas sur la terre, on est sur le lit."

Peut-être que je vais m'offrir un livre des Parceque...

jeudi 9 septembre 2004

Socialisation

L'école, normalement, ça aide les enfants à se socialiser. D'ailleurs, ça marche plutôt, en seulement quelques jours, ma fillette ne se cache plus derrière moi en s'aggripant à ma cuisse comme un koala agoraphobe dès qu'un autre enfant la regarde. Bon j'exagère, mais seulement un peu.

Pour peu que votre enfant est une ou plusieurs caractéristiques remarquables (couleur de cheveux inhabituelle, cri particulièrement strident, sourire charmeur, tchatche enviable pour son âge), tous les autres parents et/ou adultes gravitant autour de l'école vous repèrent.

Quand vous habitez incognito dans la même rue bordée d'immeubles de 12 étages depuis 6 ans, ça fait un drôle d'effet que tout le monde vous dise bonjour et ajoute "oui, on s'est vus à l'école" devant votre air effaré... Il faut devenir physionomiste (argh) et savoir sourire en guise d'excuse quand votre fille refuse avec vigueur les bisous des garçons qui disent à leur mère en être amoureux. Surtout quand celle-ci s'extasiait une seconde plus tôt sur la chevelure de rêve de votre briseuse de coeur (limite pimbêche) en herbe.

Bon l'avantage, c'est que le premier soupirant est le fils de la boulangère. Mioum.

mercredi 8 septembre 2004

Enfin une bonne nouvelle

C'est officiel, je transmets pour ceux qui auraient raté l'info :

La sieste au bureau améliore la créativité, affirment des chercheurs

LONDRES (AFP) - La sieste pourrait aider à améliorer la productivité dans les entreprises car nos esprits sont plus créatifs quand nous sommes relaxés et libres de toute pression, affirment des chercheurs britanniques dans une étude publiée lundi par le quotidien The Guardian.
L'installation de lits dans les bureaux améliorerait ainsi les bénéfices de l'entreprise, selon cette étude d'une agence gouvernementale.
30% des personnes interrogées affirment que leurs meilleures idées viennent au moment de s'endormir, contre 10% qui affirment avoir plus d'inspiration sur leur lieu de travail.
L'étude a porté sur 1.000 personnes.


Ca tombe bien, demain c'est le comité d'entreprise. Enfin un sujet important !

Ferais mieux de continuer à repasser, moi...

mardi 7 septembre 2004

Le cousin Mimmo

Mon cousin d'Amérique que je n'ai vu qu'en photo hier arrive la semaine prochaine. J'adore dire "mon cousin d'Amérique", ça fait rêver, je trouve.

Ce qui fait aussi rêver, c'est que c'est le fils d'un de mes grands-oncles d'Italie.

L'histoire commence à Chiaravalle, dans la montagne entre les 2 mers, au milieu de la Calabre, tout au bout de l'Italie


C'est là que sont nés mes arrières-grands-parents. Ils ont tenté l'aventure américaine dans les années 1915-1920, puis sont revenus, avec deux enfants nés là-bas et ma grand-mère, sur le point de naître.
De retour au pays, elle a pointé son nez suivie d'autres frères et soeurs.

Des années plus tard, elle, issue d'une famille de notables, a épousé un maçon d'Isola, comme c'était convenu. Coup de chance, ils se sont vraiment aimés, et ma mère est arrivée la deuxième, dans le village de son père, en face de la mer, tout près de Crotone.


Cette région a longtemps été grecque, c'est la patrie de Pythagore.



Ma grand-mère, ses frères et soeurs, sont presque tous partis chercher fortune ailleurs. Le père de Mimmo et son frère à New York et Toronto, mes grands-parents et les autres en Lorraine.

Parmi les quelques restants, il y avait une Zia Italia très célèbre pour son caractère des deux côtés de l'Atlantique. Mais plus personne ne va là-bas maintenant.

Il y a quelques années, j'ai passé des vacances à Crotone, avec l'étrange impression d'être chez moi... Profiter du temps et du soleil, flâner pendant la passeggiatta, se régaler de bonne nourriture, voir les vieilles femmes habillées comme ma grand-mère... Et puis savourer ces endroits très beaux, où les touristes ne viennent pas : la mer très bleue et si claire, la montagne entre deux eaux... En haut de la Silà, il existe un lieu où l'on peut voir la mer Ionnienne et la mer Thyrénéenne rien qu'en tournant la tête, si le temps est assez clair.

A Isola, rien n'a changé depuis longtemps, les hommes se réunissent sur la place du village, les femmes occupent le pas des portes dans les rues adjacentes.

A Chiaravalle, la moitié du village porte le nom de ma grand-mère, nous avons été découragés de retrouver des cousins. Des messes ont lieu toutes les semaines pour notre famille, celle de nos cousins, les émigrés de France et du Canada.

De retour en France, ma mère m'a indiqué où se trouve la maison des cousins, juste en face de l'église. Merci, Maman, fallait y penser avant qu'on fasse les 2000 kilomètres retour...

Je me demande s'il correspond à l'idée qu'on a du cousin rital d'Amérique, le cousin Mimmo.





Help required

Quelqu'un peut m'expliquer pourquoi ma fillette me demande "La Poubalène" quand elle a envie d'être bercée par "Les Sabots d'Hélène" ???

Ivan déclassé !

J'ai pas beaucoup de temps pour écrire, mais c'est important de le signaler :

La Martinique attend Ivan
Déclassé de catégorie 3 à 2 sur une échelle de 5, l'ouragan Ivan se dirige vers les Caraïbes. En Martinique, les autorités s'attendent à essuyer de fortes pluies mais espèrent que le coeur d'Ivan épargnera l'île. Néanmoins, Air France a annulé ses deux vols quotidiens entre Paris et Fort-de-France.


Retour au vrai travail, pourvu que je ne m'effondre pas ce soir comme hier soir au moment où je voulais écrire...

lundi 6 septembre 2004

Dernière minute

Les représentants de Météo-France aux Antilles l'ont annoncé officiellement ce matin :

Le cyclone Ivan a été upgradé.

On est décidément à l'abri de rien.

dimanche 5 septembre 2004

Laissez-le être

En lisant l'histoire de l'héritière du cacao chez Pintel, je me suis remise à un passe-temps stupide : la traduction automatique via Reverso.

Prenons un exemple intéressant : mon horoscope sentimental de la semaine dernière (désolée, le dimanche soir, il faut attendre 12 heures pour connaître son avenir, on n'a plus accès qu'à son passé. Je sais, c'est frustrant, surtout quand on se fie aux astres, mais la vie est dure. Oui, je songe à fermer la parenthèse.) :


La V.O. : Amour
Sur le plan affectif, septembre commence de manière très romantique et décisive : Vénus et Saturne seront cette semaine joints dans votre signe du zodiaque. C’est l’heure des doutes et des évolutions, des remises en cause et des bilans, avec un nouveau départ à la clé. 


English Version : The Amur
On the emotional plan(shot), in September begin in a very romantic and decisive way: Venus and Saturn will be this week joints in your sign of the zodiac. It is the hour of the doubts and the evolutions, the questionings and the balance sheets(assessments), with a new start in the key.


En français (V2) : L'Amour
Sur le plan émotionnel (a tiré), en septembre commencer d'une façon très romantique et décisive : la Vénus et la Saturne seront cette semaine des joints dans votre signe du zodiaque. C'est l'heure des doutes et les évolutions, les interrogations et les bilans (des évaluations), avec un nouveau début dans la clef.


C'est encore mieux pour traduire des chansons : Let it be (Laissez-le être), Stairway to Heaven (Escalier à ciel) ou The show must go on (L'exposition doit continuer) (merci Angel pour les titres, oui, encore une parenthèse).
Un aperçu avec le début d'un morceau-culte de ma folle jeunesse (non, c'était pas à l'époque où c'est sorti, je n'ai que la trentaine) :

En VO : Light my fire (The Doors)
You know that it would be untrue
You know that I would be a liar
If I was to say to you
Girl, we couldn't get much higher
Come on baby, light my fire (bis)
Try to set the night on fire
The time to hesitate is through
No time to wallow in the mire
Try now we can only lose
And our love become a funeral pyre
Come on baby, light my fire (bis)
Try to set the night on fire, yeah


Version françouze, réalisée sans trucage : Allumez(éclairez) mon feu (Les Portes)
Vous savez que ce serait faux
Vous savez que je serais un menteur
Si je devais vous dire
La fille, nous ne pouvions pas arriver beaucoup plus haut
Venez sur le bébé, allumez(éclairez) mon feu (bis)
Essayez d'incendier la nuit
Le temps pour hésiter est par
Aucun temps pour se vautrer dans la fange
L'essai maintenant nous pouvons seulement perdre
Et notre amour devient un bûcher d'obsèques
Venez sur le bébé, allumez(éclairez) mon feu (bis)
Essayez d'incendier la nuit, ouais.



J'adore ce jeu...

French Psycho

Parfois, des gens vous conseillent des lectures, des films, de la musique, et ça vous apprend beaucoup sur eux...

J'ai fini de lire American Psycho, de Bret Easton Ellis et je n'ai pas encore tout compris à l'intérêt de l'histoire. C'est le type de bouquin que vous avez envie de balancer chaque fois que vous remettez le nez dedans, mais vous devez le finir. Pour résumer, un type de Wall Street passe son temps à trucider des gens pendant ses loisirs.

Passons sur l'intrigue franchement bizarre (il parait que c'est beaucoup moins gore en film, d'ailleurs, mais le visionnage me tente peu pour l'instant)... ce qui me fait pas mal cogiter, c'est que le "héros" fascine un de mes ex récents, qui partage avec lui le goût des vêtements de luxe, de l'apparence et le culte du corps (NDLR : même si je ne suis pas un vrai exemple de vraie fille, il a plus de produits de beauté que moi et il s'en sert).

Comme j'ai bien fait de prendre la tangente... merci mon ange gardien, j'ai failli être en mesure d'écrire "J'ai épousé un psychopate". Ou peut-être que je m'emballe, il n'a pas lu le bouquin (c'est trop ringard pour lui de lire un truc en papier) et c'est juste d'être un homme propre sur lui qui le fascine.

Psykopat - part II -
Quelqu'un peut-il m'expliquer pourquoi ma belle théière marocaine en fer forgé refuse de remplir les verres par le bec ??

samedi 4 septembre 2004

Mission (presque) accomplie

On va dire qu'hier, ça comptait moins au niveau de la gestion du temps, parce que la rentrée était à 10h, qu'on l'a faite tous les 3, et que j'étais en reuteuteu.

C'était aujourd'hui le premier vrai jour de vraie école et de vrais horaires de vrais gens©.

1er constat : le flip du retard et de la porte d'école fermée, ça réveille tôt.
Au réveil, elle était assez enthousiaste pour retourner à l'école... Pendant le petit déj, beaucoup moins, elle a proposé de venir au travail avec moi. Mais on est quand même arrivées à l'heure dans sa classe, elle a pleuré encore un peu (mais beaucoup moins qu'hier), il y avait encore quelques hurleurs désespérés pour faire bonne mesure et inciter les autres (dont ma fillette) à les suivre dans la rébellion contre l'institution. Je suis partie sur la pointe des pieds après avoir vérifié qu'elle pensait à autre chose dès qu'elle ne m'a plus vue.
Puis je suis partie au taf.

2ème constat : à 8h30, le métro est plus plein qu'une heure plus tard.
Et pourtant, les bureaux sont plus vides quand on arrive sur son lieu de travail. Mais c'est peut-être parce que le monde de l'internet est majoritairement constitué d'hommes (et/ou de) nullipares.

3è constat : à 9h30, c'est difficile de se mettre au boulot.
Surtout quand on n'a pas la pression du retard et qu'on n'est pas aussi bien réveillé qu'on ne le pensait.

4è constat : quand on commence tôt, à 11h, on a faim.
Mais c'est pas l'heure pourtant. Socialement parlant, du moins.

5ème constat : à 18h, on est complètement sur les rotules, mais la cheffe non... Heureusement, on a un super-alibi (on est arrivée juste après son chef à elle) pour se sauver et vite.
A votre retour, la fillette est en pleine forme, parce qu'elle a pu faire 3 heures de sieste, elle.

Au final, on s'effondre à 21h dans le canapé, et on blog à bientôt 2h du mat en se demandant comment on tiendra ce rythme tous les jours ???

Allez du courage, les vacances, c'est dans 10 mois.

jeudi 2 septembre 2004

Soirée off

La rentrée, ça fatigue les petits (surtout la première) mais les parents aussi... Mes neurones connectent mal ce soir, pas remis de leurs émotions matinales. Et pourtant, j'avais pris ma journée

D'abord, ils ont pleuré (dixit ma fillette), mais après ils se sont bien amusés, elle n'a pas peur d'y retourner.

Le gros challenge, c'est quand même de réussir à l'y amener avant la fermeture des portes à 8h30 à partir de demain (et du coup d'être une des premières au taf, du jamais vu). Allez hop, je vais repasser mon costume de working mother pour demain...



mercredi 1 septembre 2004

Rentrée H-12

C'est sa première rentrée demain matin.

Il est, euh, voir ci-dessous, et elle n'arrive pas à dormir.

Oskour...

Au revoir, Président !

C'est le résumé de ma journée de taf d'hier.

Un peu comme ça : souvenez-vous....
Sauf que c'est lui qui partait (avec le chèque). Débarqué. Il n'a même pas pu démissionner.

Pour moi, c'est un peu le jour de la Marmotte, comme dans ce film, là :



Sauf que dans mon cas, la période n'est pas un jour mais deux ans.


Flash-back


Il y a deux ans, je faisais partie d'une entreprise high-tech, multinationale anglo-saxonne, qui avait racheté mon entreprise. Les dirigeants historiques sont partis, des sbires dépêchés par la direction internationale les ont remplacés, la nouvelle stratégie était : "cash-flow positive" (en résumé, ça veut dire qu'on vend le plus cher possible un truc qui nous coûte le moins cher possible, en investissant le moins possible. En général, le client fuit.). Ensuite, il a été décidé d'intégrer au mieux la filiale française dans le groupe (en gros il s'agit d'avoir une plate-forme commune pour toutes les filiales et quelques personnes dans chaque pays qui adaptent localement les produits/factures/etc., en général, le client fuit puisque rien n'est pensé pour lui). Comme ça marche pas, le groupe décide de "réorganiser" (NDLR : licencier un max), avec pour mot d'ordre pendant la période difficile qui débute : "business as usual" (NDLR : tu la boucles et tu bosses comme si de rien n'était). Dans notre cas, ça a été une boucherie, on a été revendus et les 2/3 des gens sont partis...

Retour vers le futur


Hier, le PDG historique a été révoqué, et des sbires de la direction internationale nommés pour le remplacer, on doit devenir "cash-flow positive" et s'intégrer au mieux et au plus vite dans le groupe, bizness as usual toussa...

Pendant ce temps, la marmotte...

lundi 30 août 2004

Argh

Quand j'ai eu 30 ans (c'est pas si loin, ça ne fait qu'un an), j'ai pris des bonnes résolutions.
Notamment, celle de parler mieux. En gros, cesser de m'exprimer comme partout où j'écris sur le web, avec plein de mots en verlan et reverlan, mutilés, éloignés de leur forme première et un tas d'onomatopées imprononçables dans la vraie vie.

La motivation était là :
- d'abord, mon âge commence par un 3 et comporte 2 chiffres, je fais donc partie du monde des adultes, voire même des femmes,
- ensuite, je suis une mère de famille honnête et respectable, quoique vivant seule avec ma fillette,
- j'ai un job euh.... sérieux, dans une entreprise multinationale et hightech, bien que pas anglo-saxonne,
- ma fillette parlant de mieux en mieux, je dois donner l'exemple.

La tâche s'annonçait difficile étant donné la façon dont s'exprime mon entourage familial (djeune), amical (messengeant à tout va) et professionnel (issu de la bulle internet), mais j'étais prête à relever le défi.

Sauf qu'hier, on a lu ça avec ma fillette :

Et qu'à la page où apparait une de ces bêtes :

elle s'écrit : "wééé, c'est le relou !!!"

Groumpf.


dimanche 29 août 2004

Un cadeau pour ma fillette

Padam

Cet air qui m'obsède jour et nuit
Cet air n'est pas né d'aujourd'hui
Il vient d'aussi loin que je viens
Traîné par cent mille musiciens
Un jour cet air me rendra folle
Cent fois j'ai voulu dire pourquoi
Mais il m'a coupé la parole
Il parle toujours avant moi
Et sa voix couvre ma voix

Padam...padam...padam...
Il arrive en courant derrière moi
Padam...padam...padam...
Il me fait le coup du souviens-toi
Padam...padam...padam...
C'est un air qui me montre du doigt
Et je traîne après moi comme un drôle d'erreur
Cet air qui sait tout par cœur

Il dit: "Rappelle-toi tes amours
Rappelle-toi puisque c'est ton tour
'y a pas d'raison pour qu'tu n'pleures pas
Avec tes souvenirs sur les bras...
" Et moi je revois ceux qui restent
Mes vingt ans font battre tambour
Je vois s'entrebattre des gestes
Toute la comédie des amours
Sur cet air qui va toujours

Padam...padam...padam...
Des "je t'aime" de quatorze-juillet
Padam...padam...padam...
Des "toujours" qu'on achète au rabais
Padam...padam...padam...
Des "veux-tu" en voilà par paquets
Et tout ça pour tomber juste au coin d'la rue
Sur l'air qui m'a reconnue

Écoutez le chahut qu'il me fait

Comme si tout mon passé défilait

Faut garder du chagrin pour après
J'en ai tout un solfège sur cet air qui bat...
Qui bat comme un cœur de bois...


Parce que c'est une chanson (écrite par Henri Contet) qu'on chante souvent ensemble avec plaisir.






Padam, c'est aussi un palais himalayen...


samedi 28 août 2004

Le bruit court

Ca se passe à mon taf.

C'est la foire à la rumeur, parce que ça va mal. Bien sûr, les dirigeants se veulent rassurants et c'est pour ça qu'ils sont dirigeants.

N'empêche, il y a un max de rumeurs dans les couloirs, en salle de pause, à la cantoche, même dans les vestiaires des filles à la gym, le midi.

Même qu'un petit malin a lancé un blog dont l'url circule sous le manteau. Et qu'il a mis le login/pwd en clair pour que tout le monde puisse poster.

On y parle de débarquement de PDG, de prime généreuse accordée par lui tous les salariés avant son départ, toussa... C'est fou comme ça s'auto-alimente les bruits de couloir...

Donc tout le monde le lit fébrilement, en parle, et un DG vient voir le groupe de gens avec qui j'en parle ("mais c'est quuiiiiiiii celui qui a lancé le truc ????") et nous demande de lui montrer le blog.

Et il ne dément rien... il chercherait pas à faire courir des rumeurs, lui ??



vendredi 27 août 2004

Hygiène de vie

Ma fillette de bientôt 3 ans (mon dieu, je ne m'y fais pas) est partie 3 jours avec son papachéri chez papymamy.

C'est mauvais pour mon organisme : je dors à n'importe quelle heure, je mange n'importe quoi...

Résultat : couchée cette nuit à 2h en m'étant nourrie de cahouètes, de lassi à la mangue, d'un Bio Citron (pour la conscience), d'infusion menthe-réglisse (oui, c'est une drogue) et de choco (bis). Excellentes conditions pour bosser le lendemain. Et j'ai même pas fait la bringue...

Le pire dans tout ça, c'est que la rentrée est dans 6 jours, et qu'il va falloir adopter des vrais horaires, comme les vrais gens.

Spagagné...

jeudi 26 août 2004

Je suis handicapée informatique

Il faut se rendre à l'évidence, je ne sais pas ce qui m'a pris de me lancer dans cette aventure bloggesque...

Oui, je sais bien que tout le monde, enfin celui qui blogue, se demande un jour ou l'autre pourquoi il a décidé de venir poster des choses -si possible- intéressantes, du moins lisibles ou regardables sans trop d'efforts, ni de baillements. Bon, je le savais, donc, bon.

Mais voila, ai-je fait le bon choix ?

Mon niveau en html se situe à grand débutant, donc pas évident de personnaliser un brin ma nouvelle maisonnette webesque... C'est juste une question de temps, mais serai-je assez tenace ? Bon, ok, je suis plutôt une teigne qui ne lâche jamais l'affaire...

Mais, il y a un gros souci, c'est que je suis handicapée du clavier sur mon ordi de la maison... alors qu'au taf... Cruel dilemne... Au travail, je suis quand même payée pour utiliser mon beau clavierx qui marche (et aussi mes neurones, un peu) pour faire toutes sortes de tâches aussi passionnantes que palpitantes (et pas seulement poster sur mes forums favoris et messenger mes copines du net). Mais chez wam, mon vieux portable de taf recyclé planche de surf à domicile a le clavier sénile.

Je vais réfléchir encore un peu...


The very first one

Youk youk, je commence à poster dès que j'ai fait le tour du propriétaire...