Madame la maladie m'a offert un week-end de 5 jours, wéééé.
Ca fait un bien fou, surtout quand votre ordi décide de vous mettre vraiment au vert, en décidant que non, non, non, tu n'iras pas sur le web, et oui, tu vas pouvoir enfin déblayer le bronx ambiant, celui qui s'est accumulé depuis notre aménagement dans notre appart quand la pounette est née (no comment, ça fait pas si longtemps... si ? ah...).
Donc, c'est classe, ma maison ne ressemble plus à un petit Bagdad aux grandes heures de la révolte, ni à un Beyrouth entre bombardement et reconstruction.
Et même, ça ressemble à quelque chose désormais.
Finis la pièce à stockage de désordre-buanderie et le salon-salle à manger doublement encombré, bonjour le petit salon agréable et la grande salle à manger clair et spacieuse où l'on a plaisir à recevoir (d'ailleurs, on peut maintenant dire "passons au salon/à la salle à manger", huhuhu).
Adieu paperasse et accumulations d'objets inutiles et pourtant indispensables, bienvenue l'écho (et oui, si c'est pas la preuve d'un rangement efficace, ça...).
Donc, on va pouvoir inviter du monde et aussi faire de la déco, bref, merci monsieur l'ordinateur qui boude (et le chéri qui lance le grand rangement de printemps lui-même ce qui est une motivation évidente, pas possible de rester assise à le regarder faire, surtout pendant le démontage-remontage de canapé).
Là où c'était plus gênant, c'est que sans internet, quand on a vendu des meubles sur e-chose, il faut courir au cybertruc du coin pour savoir combien doivent vous donner les acheteurs de vos meubles qui ont vécu et que ça fait tout drôle d'abandonner à leur destinée de meubles de récup et à quelle heure lesdits témoins de votre passé vous partir de votre maisonnée (oui, je suis une irrécupérable accumulatrice nostalgique).
Le très ennuyeux, c'est de courir au cybermachin le dimanche à 21h30 à cause de moults contre-temps pour déclarer ses revenus comme une citoyenne honnête (si vous souhaitez savoir si j'ai réussi, faudra patienter, j'ai du taf qui m'attend, là, oui, je sais, je procrastine encore, mais ça peut pas durer, en plus, je suis en congé demain, il faut donc que je liquide un minimum d'urgences avant ce soir, et oui).
Le pire, c'est que sans internet, donc sans gougueule, comment trouver une solution pour empêcher un couple de pigeons de nicher dans les jardinières qui ornent les fenêtres de la chambre de la pounette, et roucoulent à pas d'heure, et défèquent sur les appuis de fenêtre, et font des trucs sexuels dégoûtants sous le regard innocent de mon enfant, et me font cauchemarder (j'ai trop la trouille des pigeons, en plus, c'est plein de maladies), hein ? comment je fais ?
D'autant qu'un toquement au carreau ne leur fait plus peur, ils s'y habituent, les fourbes. Les "partez les pizons !" de la fillette quand elle les prend sur le fait, les leçons qu'elle donne aux pigeons de dehors ("il faut pas venir faire sa maison sur la femêtre de ma chambre, votre maison, vous la faites dehors !") et le regard goguenard du chat n'y font rien...
Pourtant, le 8ème étage, c'est trop haut, non ?
Pfff, tiens. Heureusement que je suis de bonne humeur.
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