lundi 30 mai 2005

Mother of the week

Comme toutes les mamans ou presque, j'ai reçu hier un joli cadeau fait des petites mains de ma poulette.
Déjà, l'institutrice nous a épargné collier de nouilles ou la broche où l'enfant s'auto-représente au moyen d'un bonhomme de plâtre avec sa photo en guise de visage (véridique), classe !

Dimanche matin, au sortir de ma douche, j'ai donc pu garnir deux vases de fleurs gentiment offertes par mes chéris et ouvrir d'une main émue le papier crépon garni de gommettes qui entourait mon cadeau : un joli marque-(ta-)page grenouille fait main.

Ca tombe très bien, je lis pas mal.
Après une petite hésitation (le ranger dans une boîte à trésor ou le consommer tout de suite ?), ma nouvelle grenouille fétiche intègre donc illico mon livre du moment, grâce à une pounette empressée.

Mais, car il y a un mais, décider d'utiliser un cadeau (et vouloir frimer au boulot avec son cadeau de fête des mères) peut se révéler dangereux pour qui souhaite ne souhaite pas devenir une mère indigne.

Hier, donc, comme tous les lundis normaux, je prends le métro, mon livre à la main, la grenouille plastifiée dedans, afin de me rendre dans ce lieu de délices qu'est mon bureau (quoi j'en fais trop ?).
J'avise un strapontin devant la porte donnant sur le quai et m'y installe, tout en me disant à part moi que c'est une très mauvaise idée de m'assoir là avec mon livre et mon cadeau. Les stations défilent, et à Champs-Elysées, ça commence à être tassé dans la rame, alors je me lève avec un autre pré-sentiment genre "tu devrais pas faire ça", je lis encore 30 secondes, je jette un oeil machinal à mon cadeau.

AAAAAAARRRGGGHHHH

Il n'est plus là.
Il a dû tomber quand je me suis levée.
Je regarde par terre : rien.
Je cherche sous les sièges : rien.
Gloups
Il y a beaucoup de monde, mais je cherche comme je peux : sous les sièges, dans les interstices entre le stranpontin et tout ce qui l'entoure, dans la structure du strapontin.
Certaines personnes me regardent en se demandant pourquoi on laisse en liberté une furie à 4 pattes dans le métro qui cherche on ne sait quoi fébrilement.
Intérieurement, je bous, je suis le pire des mauvaises mères, qui perd le cadeau que sa fillette lui a fait dès le lendemain de la fête des mères.
La machine à superstitions est lancée, je reste dans le métro quand il s'arrête à l'endroit où je descends normalement, et je continue mes fouilles en implorant St Antoine de Padoue, comme on le fait depuis des générations dans ma famille.
Presqu'au bout de la ligne, c'est plié, mon cadeau n'est pas dans la rame.

Bouhouhouhou.

Oui, mais c'est pas possible que je laisse tomber, non mais.
Hop, je fais demi-tour direction Champs-Elysées.
Imploration de St-Antoine again.
Je prépare des plans dans ma tête : si je ne le vois pas, j'appellerai le responsable de ligne à la RATP pour lancer les recherches ; s'il est sur la voie, je demanderai au guichet qu'on vienne m'aider à le récupérer.
Arrivée à Champs-Elysées.
Scrutage de la voie.
Rien.
Gloups.
Balayage visuel du quai... Il est LA, un peu râpé sur le côté, mais là !

Ouéééé, 2 cadeaux de fête des mères en un, une heure de retard au boulot et une réputation de wondermum sauvée, qui dit mieux ?



(La photo est mal éclairée, j'en fais une meilleure dès que possible)

dimanche 29 mai 2005

Colombophobie et câblo-addiction

A l'épisode précédent, la courageuse Isadora luttait contre l'invasion de son logis par le péril urbain volant.

Au moyen de diverses armes (coccinelle à hélice de la pounette, piques à brochettes entortillés de papier alu, secouage de rideaux), une guérilla s'est mise en marche. Les volatiles ont marqué un point quand la grâcieuse Isadora s'avançant de sa démarche chaloupée dut rebrousser chemin alors qu'elle se dirigeait vers le havre de quiétude et d'ordre qu'est la chambre de sa fillette afin d'y jeter ranger les sandales fuschia et néanmoins fleuries de l'enfant.

Résumé de la scène : ouverture de porte
AAAAAAAHHHHHHAAAAAAAAAHHHHHHHHHHAAAAAAAAAAA
claquage de porte
traversée de l'appartement à toute allure
jet de sandales dans un endroit non identifié
AAAAAAAHHHHHHAAAAAAAAAHHHHHHHHHHAAAAAAAAAAA
regards interloqués
tremblements
"Maman, qu'est-ce que tu fais ?"
Reprise de conscience
"Ils sont entrés dans la chambre !!!!!!"

Les deux crétins étaient en effet perchés sur le sommet de la fenêtre ouverte, dans la chambre.

Ceci dit, les solutions moukmoukiennes nous ont bien aidés (merci encore), et elles sont écologiques, la classe.

Cette mésaventure m'a permis de m'instruire (on est monomaniaque ou on ne l'est pas) et de découvrir que :
1- les nourrisseurs de pigeons se sentent rejetés et créent des groupes de parole webesques pour aller mieux (il faut dire que la chanson de Goldman ne les a pas aidés à améliorer leur réputation)
2- la ville de Paris a mis en service un pigeonnier à quelques centaines de mètres d'ici à vol d'oiseau (hin hin), alors pourquoi les deux crétins préfèrent-ils ma fenêtre, hein ?
3- il n'y aurait qu'un pigeon pour 25 parisiens
4- les pigeons sont porteurs de chlamydiae
5- à Barcelone, le faucon pélerin a été réintroduit pour réguler la démographie chez les pigeons, et ça parait être une excellente idée.

De toute manière, s'ils persistent, j'installe une moustiquaire sur la fenêtre, nonméo.

A part ça, ma journée a été marquée par une découverte : mon addiction au câble, que je n'avais pas remarquée...
Extrait de dialogue instantané :

isadora: j'ai plus le cable :-(
angel: comment ça t'as plus le câble ?
isadora: ça marche plus
isadora: je passais l'aspi, je reviens, plus rien
isadora: :-angel: le cable pour la télé?
isadora: dire qu'on vient de changer le fil
isadora: oui
angel: si ca se trouve c eux qui deconnent?
isadora: c repassé en traditionnel
angel: je veux dire c une coupure?
isadora: 6 chaines
isadora: ben on dirait
angel: uhuhuhu on sent la deseperance là
angel: ben ca va peut etre revenir non?
angel: tu as quoi? noos?
isadora: j'espère
isadora: :-$
isadora: numericable
angel: tu eux pas les appeler?
isadora: comment vivre sans l'équipetv ??
angel: spice de malade
isadora: ben non, je paye pas
isadora: :-D
angel: comment c tu paies pas?
angel: tu pirates le cable ?
isadoraaa: je suis pas abonnée
isadoraaa: non
angel: GN ?
isadora: les gens d'avant avaient résilié en partant
isadora: mais ça marchait qd mm
isadora: dps 3 ans 1/2
isadora: on s'habitue

jeudi 26 mai 2005

Voilà l'été

D'abord, le titre, destiné à vous mettre dans la tête l'air des Négresses Vertes que je chantonne non-stop en mon for intérieur depuis hier matin.

Ensuite le retour des tongs (roses à paillettes), quand les travailleuses parisiennes cachent encore leurs orteils.

Et puis, le retour des couleurs et des joyeux imprimés à fleurs ou à rayures dans le métro.

Les oiseaux-dont-il-ne-faut-pas-dire-le-nom qui ne veulent pas quitter la fenêtre et tentent de faire des trucs sexuels dans les jardinières, malgré les dispositifs sensés leur faire peur (soupir).

Bien sûr, le soleil bien avant le réveil.

La pounette qui se lève plus tôt, souriante, et peut se mettre en robe, t-shirt fleuri à paillettes et sandales.

Un homme déjà bronzé.

De la ciboulette qui repousse dans une jardinière (pas celle où les saletés nous narguent) alors qu'on ne l'attendait plus, puisqu'elle ne s'était pas montrée l'an dernier.

La recherche des vacances (non, je ne suis pas du tout monomaniaque).

Bientôt le prétexte de prendre un an, pour réunir du monde chez moi.

C'est bon l'été qui vient...

mardi 24 mai 2005

Façon puzzle

C'est le mot d'ordre du jour.

Oui, parce qu'alterner 3 jours de repos et 3 jours de travail, ça m'irait très bien, mais que du coup, bizarrement, je suis toute décalée... D'où l'état décrit dans le titre.

D'abord, comme me l'a demandé la jolie et talentueuse Princesse Capiton (oui, elle est les 2 pour de vrai, et c'est même le genre de copines que tout le monde aime avoir et avec qui c'est un plaisir de partager une terrasse même si on ne boit pas de biérasse), voici mes réponses au questionnaire littéraire


Sinon, la lutte anti-rats volants avance bien, des photos du dispositif trè prochainement.

Allez hop, au boulot !

vendredi 20 mai 2005

Isadora 1 - carte USB 0

Eh oui !

Je remets mon titre en jeu contre mon challenger officiel : j'ai nommé les volatiles qui veulent coloniser mes fenêtres*.

Comme le grand Ali, je vous attends, sales bêtes :

« If you sign to fight me, increase your insurance.
Ali's got a left, Ali's got a right.
If he hits you once, you're asleep for the night. »

Pouf pouf.


* comme Angel me l'a judicieusement conseillé, j'évite de les nommer directement désormais...

jeudi 19 mai 2005

Le retour de la vengeance

Bon, voilà, j'aurais pas dû vous parler de mes soucis pigeonnesques...

Non. Parce que :

1- ils sont toujours là bien qu'ils aient mangé du répulsif
2- un de leurs saletés de congénères s'est vengé sur mon pull hier.

Pour la première fois depuis 3 ans que je fréquente ce parc.
Saleté !

Une de mes tantes dit que ça porte bonheur, n'empêche je suis rentrée en vitesse pour une douche et une lessive, parce que eurk, quoi.



Et puis sinon, toujours pas de connexion possible à la maison et des congés deci-delà pour liquider mon stock de congés, ça ne nourrit pas tellement son blog...

mardi 17 mai 2005

Vas-y, roucoule, saleté

Madame la maladie m'a offert un week-end de 5 jours, wéééé.

Ca fait un bien fou, surtout quand votre ordi décide de vous mettre vraiment au vert, en décidant que non, non, non, tu n'iras pas sur le web, et oui, tu vas pouvoir enfin déblayer le bronx ambiant, celui qui s'est accumulé depuis notre aménagement dans notre appart quand la pounette est née (no comment, ça fait pas si longtemps... si ? ah...).

Donc, c'est classe, ma maison ne ressemble plus à un petit Bagdad aux grandes heures de la révolte, ni à un Beyrouth entre bombardement et reconstruction.
Et même, ça ressemble à quelque chose désormais.
Finis la pièce à stockage de désordre-buanderie et le salon-salle à manger doublement encombré, bonjour le petit salon agréable et la grande salle à manger clair et spacieuse où l'on a plaisir à recevoir (d'ailleurs, on peut maintenant dire "passons au salon/à la salle à manger", huhuhu).
Adieu paperasse et accumulations d'objets inutiles et pourtant indispensables, bienvenue l'écho (et oui, si c'est pas la preuve d'un rangement efficace, ça...).
Donc, on va pouvoir inviter du monde et aussi faire de la déco, bref, merci monsieur l'ordinateur qui boude (et le chéri qui lance le grand rangement de printemps lui-même ce qui est une motivation évidente, pas possible de rester assise à le regarder faire, surtout pendant le démontage-remontage de canapé).

Là où c'était plus gênant, c'est que sans internet, quand on a vendu des meubles sur e-chose, il faut courir au cybertruc du coin pour savoir combien doivent vous donner les acheteurs de vos meubles qui ont vécu et que ça fait tout drôle d'abandonner à leur destinée de meubles de récup et à quelle heure lesdits témoins de votre passé vous partir de votre maisonnée (oui, je suis une irrécupérable accumulatrice nostalgique).

Le très ennuyeux, c'est de courir au cybermachin le dimanche à 21h30 à cause de moults contre-temps pour déclarer ses revenus comme une citoyenne honnête (si vous souhaitez savoir si j'ai réussi, faudra patienter, j'ai du taf qui m'attend, là, oui, je sais, je procrastine encore, mais ça peut pas durer, en plus, je suis en congé demain, il faut donc que je liquide un minimum d'urgences avant ce soir, et oui).

Le pire, c'est que sans internet, donc sans gougueule, comment trouver une solution pour empêcher un couple de pigeons de nicher dans les jardinières qui ornent les fenêtres de la chambre de la pounette, et roucoulent à pas d'heure, et défèquent sur les appuis de fenêtre, et font des trucs sexuels dégoûtants sous le regard innocent de mon enfant, et me font cauchemarder (j'ai trop la trouille des pigeons, en plus, c'est plein de maladies), hein ? comment je fais ?
D'autant qu'un toquement au carreau ne leur fait plus peur, ils s'y habituent, les fourbes. Les "partez les pizons !" de la fillette quand elle les prend sur le fait, les leçons qu'elle donne aux pigeons de dehors ("il faut pas venir faire sa maison sur la femêtre de ma chambre, votre maison, vous la faites dehors !") et le regard goguenard du chat n'y font rien...
Pourtant, le 8ème étage, c'est trop haut, non ?

Pfff, tiens. Heureusement que je suis de bonne humeur.

samedi 14 mai 2005

En panne

Non, non, ce n'est pas la flemme qui m'a eue, juste une conjonction d'éléments informatico-maladifs qui ont eu raison de moi et de ma connexion internet (qui marche).

D'ailleurs qui pourra m'aider à faire fonctionner la carte PCMCIA double port USB qui devrait remplacer le port USB décédé de mon PC gagnera toute ma considération... (ça s'installe en boucle sans fonctionner, wééé).

A bientôt (et oui, je suis en congé jusque mardi).

mardi 10 mai 2005

C'est pas gagné

Alors que :

* je tente désespérement de me pousser le matin pour aller bosser, puis sur place pour le faire vraiment (bouhouhouhou)
* ma maison est un squat que je ferai bien de déblayer
* j'ai des tas d'idées pour occuper le temps libre que je n'ai pas
* j'ai l'équivalent d'une semaine de congés à liquider avant la fin du mois, donc une perspective de travail au 3 ou 4/5ème pour les 3 semaines à venir (ce qui n'augmente pas ma productivité pour l'instant)

ma pounette ne m'aide pas.

Pire, elle semble lutter pour me pousser à la faute... Si, si.
La preuve ?

Hier, jour de rentrée, elle dort 12 heures d'affilée pour la première fois depuis... hum... qu'elle est née, si je compte bien. Obligée de la réveiller en catastrophe pour arriver (les dernières) avant la fermeture des portes de l'école.

Ce matin, elle s'est réveillée plus tôt. Mais... "non, je ne veux pas aller à l'école, je veux les grandes vacances !" (avec roulage par terre pour une crédibilité parfaite).

Oui, ben moi aussi, hein.

lundi 9 mai 2005

Tout près, mais pas encore vraiment présente

Revenue de mini-vacances (d'aération de tête, plutôt), certes, mais pas encore opérationnelle, enfin pas tout-à-fait.

Peut-être une vraie note ce soir ?

mardi 3 mai 2005

Pas loin, mais pas là

Non, je ne suis pas au fond du gouffre comme pourrait le laisser penser la note précédente. Au contraire même, dire que ça va pas, ça aide à repartir vers du mieux.

Ce blog est un peu en vacances cette semaine, alors n'hésitez pas à me laisser des petits mots avant mon retour.

Bonne semaine !