lundi 27 décembre 2010

Noi ci mettiamo il cuore

(in Calabria).

Je souhaite de tout coeur que vous ayez passé un Noël aussi délicieux que le mien. Quelques jours à préparer ma maison et ma table à accueillir la famille, autour d'un repas de Noël presque calabrais (un pranzo di Natale calabrese).

Tout le monde a pu venir malgré la neige, la bonne humeur était là, les enfants se sont bien amusés (et je pense retrouver des vestiges de la chasse aux bonbons sauvages organisée par ma grande pendant quelques semaines...), les cadeaux ont fait des heureux et on a bien mangé (merci la cousine d'Italie qui m'a transmis les renseignements qui m'ont aidée à construire mes menus).

Mon plus beau cadeau : ma mère a aimé mon essai pour lui faire le gâteau de son enfance.

Et vous, c'était comment ?

vendredi 10 décembre 2010

Une petite pause dans ma journée

Ça vous arrive, parfois, d'avoir mille trucs à faire, et d'avoir envie d'en parler à l'un ou l'autre les gens que vous aimez bien, et de ne pas pouvoir, parce que tout le monde est occupé, ou pas d'humeur ou pas intéressé par le truc dont vous voulez lui parler ou... (ajoutez ici vos descriptions personnelles) ?

Je navigue depuis quelques jours entre obligations, rendez-vous, activités de la pounette. J'accumule les observations, les ressentis, les nouvelles idées, les petites joies, les agacements aussi.
Je vois pas mal de monde, et je vois que beaucoup sont tendus, stressés, au bord de la rupture.
Je voudrais parler de tout ça avec d'autres, et paf "ce n'est pas le moment". Pour des questions d'agenda, de mauvaise humeur aussi, ou de manque de forces pour recevoir.

C'est un peu troublant. Je suis fatiguée aussi, tout ne se passe pas comme je voudrais, bien sûr (est-ce que ça arrive jamais ?), mais je ne peux pas renoncer à écouter les autres. Ou alors très brièvement, pour me recentrer un peu. Ça m'inquiète aussi, pour ces gens que je sens au bord de la rupture. Est-ce que ça peut se dire : "je sens que tu vas mal... est-ce qu'il y a quelque chose qui pourrait t'aider ?"
Je ne sais pas trop. J'écoute ce qui déborde, je m'efface si je sens que c'est ce qu'on attend de moi. En me demandant si je fais bien.

Et en chemin, je fredonne du Bashung...
Les porteurs n'iront pas plus loin, pas plus loin
Docteur Livingstone le sait bien, lui, le sait bien
Malédiction, malédiction, malédiction, malédiction
Tous en scène...

vendredi 3 décembre 2010

Edouard B.

J'aime bien Edouard Baer.

Je l'ai déjà croisé rue Daguerre, avec son air tranquille et son regard mi-rieur, mi-sérieux, observateur en tout cas.

J'aime le côté absurde et très humain de ses spectacles, le fait qu'il mette en avant une troupe, ses bons mots conjugués à ceux de François Rollin.

Son côté doux-dingue.

Bref.

Et j'aime quand il sort ce genre de phrases : "Tout le monde a l'air d'adhérer à la phrase : "Ouh là là, moi je ne veux pas de prise de tête, je veux qu'on m'foute la paix, j'veux être peinard." Ça s'appelle la mort. C'est très simple. Ou les nanas : "Oh ben moi c'est zéro prise de tête, j'veux pas un mec qui me prenne la tête." Ah ben ça, dès qu'il y a du sentiment, y a de la prise de tête (...) Je crois qu'il faut accepter de se laisser un peu déranger."

C'est tiré de là : Edouard Baer dans le cabinet des curiosités

jeudi 2 décembre 2010

Humeur marmotte

Il neige depuis quelques jours. Enfin, il neigeait encore ce matin quand j'ai accompagné ma mouflette à l'école, puis une maman-copine boire un café au chaud.
J'étais pleine d'allant, prête à rejoindre une copine de promo pour une journée-viens-on-va-travailler-sur-nos-mémoires, quand patratas, son RER ne circule pas, on annule la séance.
Flûte, alors.
Mais là, ni une, ni deux, mon sens de l'improvisation légendaire entre en action illico : je décide de rester au chaud. Oui, je sais, c'est très courageux de ma part de prendre une décision pareille sans tergiverser.

Je plaisante un peu, mais j'aime bien cette torpeur douce, les pieds dans mes chaussons de montagne, un œil de temps en temps sur le ciel blanc... Ca me donne presqu'envie de dormir, d'autant que ce froid me fatigue.
Tiens, il me manque une tasse de thé chaud.

Mais quand même, je travaille, au moins un peu. Mon agenda tout neuf se remplit. Et si j'ai du courage, je ressortirai même ce soir !


Une image de neige de ma collection...