J'aime bien Edouard Baer.
Je l'ai déjà croisé rue Daguerre, avec son air tranquille et son regard mi-rieur, mi-sérieux, observateur en tout cas.
J'aime le côté absurde et très humain de ses spectacles, le fait qu'il mette en avant une troupe, ses bons mots conjugués à ceux de François Rollin.
Son côté doux-dingue.
Bref.
Et j'aime quand il sort ce genre de phrases : "Tout le monde a l'air d'adhérer à la phrase : "Ouh là là, moi je ne veux pas de prise de tête, je veux qu'on m'foute la paix, j'veux être peinard." Ça s'appelle la mort. C'est très simple. Ou les nanas : "Oh ben moi c'est zéro prise de tête, j'veux pas un mec qui me prenne la tête." Ah ben ça, dès qu'il y a du sentiment, y a de la prise de tête (...) Je crois qu'il faut accepter de se laisser un peu déranger."
C'est tiré de là : Edouard Baer dans le cabinet des curiosités
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