D'un côté, il y a le flot des informations, le monde qui est une fois encore (j'allais écrire en corps, curieux) en train de changer. Pour devenir quoi, trop tôt pour le dire, mais ça va changer, c'est sûr. Et l'optimiste en moi se dit que ça ne peut qu'être mieux, mais...
Et donc, comme toujours, j'écoute et je regarde, je lis, je guette, en multipliant les sources pour essayer d'avoir une idée plus juste, moins partisane de ce qui arrive.
Ça rappelle la chute du mur, un peu. Je dis à la fillette qu'elle s'en souviendra plus tard, de ces jours-ci.
Et puis de l'autre, une de mes chères copines du net qui vient de perdre une amie. Et ça me replonge dans des moments pas si lointains. On n'est pas fait pour perdre des gens si vite, si brutalement. Des gens qui n'ont pas fini leur vie, qui ont des enfants qui ont besoin d'eux, un amour qui n'a pas pu se préparer à cette perte, ne l'a sûrement jamais imaginée, des parents qui n'ont jamais pensé devoir continuer à vivre comme ça, avec le manque à chaque instant. C'est trop violent, ça fait trop mal.
J'y pense souvent... je me demande à quoi elle a pensé quand l'accident est arrivé. Et puis je regrette tellement de ne pas avoir assez pris le temps avec elle. Je suis tellement triste pour ceux qui restent, sans elle. Impuissante aussi à pouvoir les aider, à trouver quoi leur dire, trouvant chaque mot inapproprié.
Ne jamais oublier que nous ne faisons que passer, mais quand même...
Ne jamais oublier de dire qu'on aime, surtout. Et profiter de chaque rayon de soleil.
dimanche 30 janvier 2011
vendredi 21 janvier 2011
Ca file !
Comme le sucre de la barbapapa.
On tourne, et ça gonfle, ça gonfle, jusqu'à ce qu'on ne voit plus que vos yeux derrière le nuage de sucre rose ou blanc, vaporeux et moelleux.
Janvier a commencé à toute allure. Je lis des livres intéressants, je rencontre des gens qui ont des convictions, j'essaie de retranscrire le tout au mieux dans mon mémoire. La date de soutenance est fixée, le compte à rebours est enclenché.
Maintenant que je suis lancée, ça va mieux, il m'est moins pénible de me battre avec mes idées et mes mots, de les mettre en ordre de bataille et d'en faire quelque de cohérent, et surtout d'intéressant.
Mais que les débuts me paraissent toujours laborieux et rébarbatifs...
Ensuite, dès que le travail s'installe, je prends mes marques et ça va, je mets mon châle (et je me fais chambrer gentiment sur ce truc des rituels, de la "cape d'écrivain" que je m'imagine) et je ne vois plus le temps passer. Juste les mots qui s'inscrivent sur l'écran.
Et puis les projets commencent à avancer, j'ai à la fois peur de (re)commencer à travailler et très envie. En tout cas, jusqu'ici, tout va bien...
On tourne, et ça gonfle, ça gonfle, jusqu'à ce qu'on ne voit plus que vos yeux derrière le nuage de sucre rose ou blanc, vaporeux et moelleux.
Janvier a commencé à toute allure. Je lis des livres intéressants, je rencontre des gens qui ont des convictions, j'essaie de retranscrire le tout au mieux dans mon mémoire. La date de soutenance est fixée, le compte à rebours est enclenché.
Maintenant que je suis lancée, ça va mieux, il m'est moins pénible de me battre avec mes idées et mes mots, de les mettre en ordre de bataille et d'en faire quelque de cohérent, et surtout d'intéressant.
Mais que les débuts me paraissent toujours laborieux et rébarbatifs...
Ensuite, dès que le travail s'installe, je prends mes marques et ça va, je mets mon châle (et je me fais chambrer gentiment sur ce truc des rituels, de la "cape d'écrivain" que je m'imagine) et je ne vois plus le temps passer. Juste les mots qui s'inscrivent sur l'écran.
Et puis les projets commencent à avancer, j'ai à la fois peur de (re)commencer à travailler et très envie. En tout cas, jusqu'ici, tout va bien...
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